De la férie : messe de la Sexagésime

Sanctoral

Sainte Marie-Bernard Soubirous, Vierge

Petite bergère ignorante de Lourdes, Bernadette fut choisie par Dieu pour apporter au monde entier « des paroles de salut et des gages de paix ». En 1858, la très sainte Vierge Marie lui apparut dans la grotte de Massabielle et la chargea d’une grande et difficile mission: « Allez dire aux prêtres qu’il doit se bâtir ici une chapelle » (27 fév.). « Je veux qu’on y vienne en procession » (2 mars). « Priez pour les pécheurs » (12 fév.). Et comme Bernadette, à la demande du clergé, interrogeait l’apparition. elle répondit: « Je suis l’Immaculée Conception » (25 mars). C’est huit ans après les apparitions que Bernadette arrivait au couvent de Saint-Gildard, le 7 juillet 1866. On comprend qu’elle y fut un objet de pieuse curiosité, non seulement pour les Soeurs, mais aussi pour les personnes du monde. Toutefois, cette curiosité, quand elle s’en apercevait, ne troublait point son calme et son humilité, tant elle vivait recueillie, tout entière à la pensée de Dieu, de Jésus et de Marie.  Dieu permit que les humiliations ne lui manquassent pas de la part des supérieures. La Sainte Vierge lui avait promis de la rendre heureuse, “non pas en ce monde, mais au Ciel.”  Elle eut aussi beaucoup à souffrir des crises d’asthme qui déchiraient sa poitrine. On lui confia successivement les charges d’infirmière et de sacristine. Bientôt, elle n’eut plus qu’un état, celui de victime: victime de pureté, elle avouait ne pas connaître le péché; victime d’humilité, elle se regardait comme “un balai qu’on met dans un coin”.  Il fallait l’entendre dire: “Marie est si belle que, quand on L’a vue une fois, on voudrait mourir pour La revoir.” Ce bonheur lui arriva le 16 avril 1879. Elle mourut en odeur de sainteté à l’âge de 36 ans, la douzième année de sa profession religieuse. Le Pape Pie XI la canonisa le 8 décembre 1933.

Saint Siméon, Évêque et Martyr

Le Cycle nous amène aujourd’hui un vieillard de cent vingt ans, un Évêque, un Martyr. Siméon est l’Évêque de Jérusalem, le successeur de l’Apôtre tint Jacques sur ce siège ; il a connu le Christ, il a été son disciple ; il est son parent selon la chair, de la même maison de David ; fils de Cléophas, et de cette Marie que les liens du sang unissaient de si près à la Mère de Dieu qu’on l’a appelée sa sœur. Que de titres de gloire dans cet auguste vieillard qui vient augmenter le nombre des Martyrs dont la protection encourage l’Église, dans cette partie de l’année où nous sommes ! Un tel athlète, contemporain de la vie mortelle du Christ, un pasteur qui a répété aux fidèles les leçons reçues par lui de la propre bouche du Sauveur, ne devait remonter vers son Maître que par la plus noble de toutes les voies. Comme Jésus, il a été attaché à une croix ; et à sa mort, arrivée en l’an 106, finit la première période de l’Histoire Chrétienne, ce que l’on appelle les Temps Apostoliques. Honorons ce majestueux Pontife en qui se réunissent tant de souvenirs, et prions-le d’étendre sur nous cette paternité dont les fidèles de Jérusalem se glorifièrent si longtemps. Du haut du trône éclatant où il est arrivé par la Croix, qu’il jette un regard sur nous, et qu’il nous obtienne les grâces de conversion dont nos âmes ont tant besoin. Saint Siméon accomplit son sacrifice le 18 février de l’an 107 ou 109. Il passa pour avoir été le dernier survivant de ceux qui avaient eu le bonheur de voir Jésus-Christ sur la terre.

Martyrologe

A Jérusalem, l’anniversaire de saint Siméon, évêque et martyr. Selon une tradition, il serait fils de Cléophas et proche parent du Sauveur selon la chair. Ordonné évêque de Jérusalem après Jacques le frère du Seigneur, il endura de nombreux supplices pendant la persécution de Trajan, et termina sa vie par le martyre. Tous ceux qui assistaient à ses tourments et le juge lui-même s’étonnèrent qu’un vieillard agé de cent vingt ans pût supporter avec tant de courage et de constance le supplice de la croix.

A Ostie, les saints frères martyrs Maxime et Claude, Prépédigne, épouse de Claude et leurs deux enfants, Alexandre et Cutias. Ils appartenaient à une famille très célèbre; tous, sur l’ordre de Dioclétien, furent arrêtés et envoyés en exil; ils furent ensuite consumés dans les flammes et offrirent eux-mêmes à Dieu leur martyre comme un sacrifice d’agréable odeur. Leurs restes, jetés dans le fleuve, furent recueillis par les chrétiens et inhumés près de la même ville d’Ostie.

En Afrique, les saints martyrs Lucius, Silvain, Rutule, Classique, Secondin, Fructule et Maxime.

A Constantinople, saint Flavien évêque. Pendant qu’il défendait à Ephèse la foi catholique, il fut frappé à coups de poings et de pieds par la faction de l’impie Dioscore, puis envoyé en exil où il mourut trois jours plus tard.

A Tolède, en Espagne, saint Hellade, évêque et confesseur, auquel saint Ildefonse, évêque de Tolède, a décerné de nombreuses louanges.

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