De la férie : messe du XVIII° dimanche après la Pentecôte

Sanctoral 

Saint Séraphin de Montegranaro, Confesseur, 1er Ordre capucin

Né en 1540 à Montegranaro dans les Marches, Félix fut berger puis aide-maçon, mais son désir était de vivre seul au fond des bois et de prier. Une dame le recommanda aux Capucins de Tolentino qui hésitèrent beaucoup à accepter ce jeune homme illettré, maladroit et de mauvaise santé, ils s’y résignèrent cependant en 1556 et lui donnèrent le nom de Séraphin. Ses confrères ne lui épargnèrent ni les moqueries ni les persécutions, mais il restait humble, simple et serviable envers tous. Sa vie mystique et surtout les prodiges qu’il réalisait provoquèrent le respect et l’admiration pour cet illettré qui commentait l’Évangile avec une clarté peu commune. Il guérissait et ses extases furent étonnantes. Il passa les dernières années de sa vie au couvent d’Ascoli où il est mort le 12 octobre 1604. Six ans après sa mort, le Pape Paul V permit qu’on allumât des lampes à son tombeau : c’était reconnaître sa sainteté. Il fut Canonisé le 16 Juillet 1767 par le Pape Clément XIII.

Saint Wilfrid, Évêque d’York

Un fait extraordinaire signale la naissance de saint Wilfrid : la maison de ses parents semble enveloppée dans un incendie; les voisins, effrayés, accourent pour éteindre le feu, mais ils s’aperçoivent avec admiration que le feu s’élance vers le ciel sans rien consumer. C’est ainsi que brûlera le flambeau du zèle de Wilfrid dans la sainte Église de Dieu. Tout jeune encore, il résolut de se donner au Seigneur. Après un court séjour dans un couvent, s’apercevant que certains usages, contraires à ceux de Rome, s’étaient glissés dans les cérémonies, il se décida à visiter le tombeau des saints Apôtres, afin de bien discerner la vérité au centre même de la lumière. Wilfrid fut un des premiers Anglo-Saxons qui eurent le bonheur de faire le voyage de Rome, alors si long et si pénible. Bientôt le pieux pèlerin aura beaucoup d’imitateurs, et ce pèlerinage sera en grand honneur en Angleterre, grâce à son exemple. A Rome, son premier soin est de visiter les tombeaux vénérés et de prier, dans les sanctuaires les plus sacrés, pour la conversion entière de sa patrie. Sa prière est exaucée, car il remplacera lui-même dignement le grand moine et pontife, nommé, qui, à la voix de saint Grégoire le Grand, avait porté aux Anglo-Saxons les prémices de la foi. Après un séjour de quelques années dans les Gaules, Wilfrid rentre enfin dans sa patrie, où son dévouement aux usages de Rome lui attire des ennemis et des admirateurs. Il n’a que trente ans, quand le pieux roi Alfred lui fait accepter l’évêché d’York. Sous sa houlette, l’Évangile prend, dans ce pays, un développement merveilleux: les monastères se multiplient, de magnifiques cathédrales s’élèvent sur le sol anglo-saxon; le saint évêque préside lui-même à la construction de ces édifices grandioses qui ravissent d’admiration des populations à demi barbares, chez lesquelles l’on ne connaissait encore que les édifices de bois. L’évêque civilisateur ne se bornait pas à l’organisation matérielle: il réformait les moeurs de son troupeau et faisait régner, avec Jésus-Christ, la paix, la justice et la charité. Un jour qu’il donnait la confirmation, une pauvre femme le supplia de ressusciter son enfant mort; Wilfrid, ému de ses larmes, bénit l’enfant et lui rendit la vie. Incapable de céder à la peur et de manquer à sa conscience, le vaillant pontife est déposé et exilé plusieurs fois; on lui rend enfin justice, et il achève sa carrière en paix.

Martyrologe

A Rome, les saints martyrs Evagre, Priscien et leurs compagnons.

En Afrique, les saints confesseurs et martyrs, au nombre de quatre mille neuf cent-soixante-six, durant la persécution des Vandales, sous Hunnéric, roi arien. Il y avait parmi eux des évêques des églises de Dieu, des prêtres et des diacres, auxquels s’étaient joints de nombreux fidèles. Pour avoir défendu la vérité catholique, ils furent exilés et chassés dans un horrible désert. Les Maures qui les conduisaient exercèrent sur eux leur cruauté, piquant les uns avec leurs javelines pour leur faire hâter le pas, meurtrissant les autres à coups de pierres; ils en lièrent d’autres par les pieds, les traînant comme des cadavres par des chemins rudes et raboteux, leur déchirant ainsi tous les membres. Enfin, après avoir été diversement torturés, ces chrétiens eurent l’honneur du martyre. Parmi eux, les principaux prêtres du Seigneur étaient les évêques Félix et Cyprien.

A Ravenne, sur la voie Laurentine, l’anniversaire de saint Ediste martyr.

En Lycie, sainte Domnine martyre, sous l’empereur Dioclétien.

A Cilli, en Pannonie (auj. en Yougoslavie), saint Maximilien, évêque de Lorch.

A York, en Angleterre, saint Wilfrid, évêque et confesseur.

A Milan, saint Monas évêque. Au moment de l’élection épiscopale, il parut entouré d’une lumière céleste, et ce miracle le fit désigner pour pontife de cette église.

A Vérone, saint Salvin évêque.

En Syrie, saint Eustache, prêtre et confesseur.

A Ascoli-Piceno, saint Séraphin confesseur, de l’Ordre des Frères Mineurs Capucins, remarquable par la sainteté de sa vie et son humilité, il a été inscrit au catalogue des saints par le souverain pontife Clément XIII.

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