Sanctoral 

Saint Hyacinthe, Confesseur, Missionnaire dominicain

Hyacinthe était Polonais ; il naquit de parents nobles et chrétiens au château de Kamin, dans le diocèse de Breslau. Instruit dès l’enfance dans les lettres, il étudia plus tard la sainte Écriture. Mis au nombre des Chanoines de Cracovie, il brilla plus que tous les autres par l’insigne piété de sa vie et sa profonde érudition. Reçu à Rome dans l’Ordre des Frères Prêcheurs par le fondateur même, saint Dominique, il pratiqua avec la plus grande sainteté, jusqu’à la fin de sa vie, la règle parfaite qu’il en avait reçue. Il conserva une perpétuelle chasteté, fit ses délices de la modestie, de la patience, de l’humilité, de l’abstinence et des autres vertus, comme du patrimoine assuré d’un religieux. Son brûlant amour pour Dieu le portait souvent à passer des nuits entières à prier et à châtier son corps, auquel il n’accordait d’autre soulagement que l’appui d’une pierre et d’autre couche que la terre nue. Renvoyé dans sa patrie, il fonda à Frisac d’abord, un très grand couvent de son Ordre, puis un second à Cracovie. Après en avoir élevé quatre dans les autres provinces du royaume de Pologne, il y fit d’incroyables fruits de salut par la prédication de la parole divine et la pureté de sa vie. Il ne passa pas de jour sans donner quelque preuve éclatante de sa foi, de sa piété et de sa sainteté. Le zèle de ce très saint homme pour le salut du prochain fut divinement signalé par les plus grands miracles. L’un des plus éclatants eut lieu lorsque, près de Wisgrade, il traversa sans bateau la Vistule débordée et fit passer ses compagnons sur les flots en y étendant son manteau. Ayant persévéré, depuis sa profession, près de quarante années dans un genre de vie admirable et annoncé d’avance à ses frères le jour de sa mort, il rendit son âme à Dieu en la fête même de l’Assomption de la Vierge, après avoir récité les Heures canoniales, et reçu avec le plus profond respect, les sacrements de l’Église. Ce fut en prononçant ces paroles : « Entre vos mains, Seigneur, je remets mon esprit », l’an du salut douze cent cinquante-sept. De nouveaux miracles le rendirent illustre après sa mort, et le Pape Clément VIII le mit au nombre des saints.

Saint Roch, Pèlerin, Tiers-Ordre franciscain (1295-1327)

Saint Roch était fils d’un gouverneur de Montpellier; ses pieux parents, déjà avancés en âge, obtinrent sa naissance par leurs persévérantes prières, se promettant de donner à Dieu l’enfant qu’Il leur accorderait. Cet enfant du miracle naquit avec une croix rouge sur la poitrine, gage d’une toute particulière prédestination. Dès l’âge de cinq ans, il commençait à châtier son petit corps par des privations; il se signala, en grandissant, par une grâce spéciale d’hospitalité envers les pauvres et les voyageurs. Il n’avait pas vingt ans, quand il eut la douleur de perdre successivement son père et sa mère. Aussitôt, il vendit ses biens, se fit pauvre du Christ, à l’exemple de saint François d’Assise, entra dans le Tiers-Ordre, et vêtu en pèlerin, il prit le chemin de Rome, en demandant l’aumône. La peste sévissait en Italie sur son passage; il se dévoua au soin des pauvres pestiférés; passant devant leurs lits, il prenait leurs mains, leur faisait faire le signe de la Croix, et tous se levaient guéris. A Rome, les miracles se multiplièrent sous ses pas; il y vécut trois ans sans faire connaître son nom et son origine, même au Pape. En retournant dans son pays, il fut saisi par la peste et se retira mourant dans une cabane, au bord d’une forêt, où un chien lui apportait chaque jour un petit pain. Guéri par l’intervention du Ciel, il reparut à Montpellier comme un étranger, méconnu par le gouverneur, son oncle, et jeté en prison comme espion; là, au bout de cinq ans, il mourut étendu à terre, muni des sacrements. On le reconnut à la croix rouge marquée sur sa poitrine. Ses obsèques furent un triomphe. Son culte est devenu et demeure populaire dans toute l’Église. Cette courte notice fait deviner l’origine de l’expression si connue: Saint Roch et son chien. Avant la réforme du calendrier de saint Pie X, la fête de St Roch était fixée au 16 août, elle fut déplacée au lendemain en 1911 lors que la fête de St Joachim fut fixée au lendemain de l’Assomption.

Martyrologe

Saint Hyacinthe, de l’Ordre des Frères Prêcheurs, confesseur qui s’endormit dans le Seigneur le 18 des calendes de septembre (15 août).

A Carthage, les saints martyrs Libérat abbé, Boniface diacre, Serf et Rustique sous-diacres, Rogat et Septime moines, et Maxime enfant. Durant la persécution des Vandales, sous le roi Hunnéric, ils endurèrent des tourments nombreux et inouïs, pour la défense de la foi catholique et de la non réitération du baptême; ils furent enfin fixés par des clous au bois sur lequel ils devaient être brûlés; mais le feu, plusieurs fois allumé, s’éteignit autant de fois, par un effet de la puissance divine. Alors le tyran les fit frapper à coups d’aviron, et ayant eu ainsi la tête écrasée, ils achevèrent le cours glorieux de leur combat en recevant du Seigneur la couronne du martyre.

En Achaïe, saint Myron, prêtre et martyr. Sous l’empereur Dèce et le préfet Antipater, il fut décapité à Cyzique, après de nombreux tourments.

A Césarée de Cappadoce, l’anniversaire de saint Mamant martyr, fils des saints martyrs Théodote et Rufine. Il subit un long martyre depuis son enfance jusqu’à un âge avancé, et eut le bonheur de le consommer, sous le préfet Alexandre, au temps de l’empereur Aurélien. Les saints Pères Basile et Grégoire de Nazianze lui ont décerné de grands éloges.

A Nicomédie, les saints martyrs Straton, Philippe et Eutychien. Ayant été exposés aux bêtes sans en recevoir aucun mal, ils consommèrent leur martyre par le feu.

A Ptolémaïs, en Palestine, la passion de saint Paul et de sa sœur la vierge Julienne, martyrs. Tous deux sous l’empereur Aurélien, après être demeurés inébranlables dans la confession de la foi chrétienne, furent soumis à divers tourments très cruels et enfin décapités.

A Rome, saint Eusèbe pape.

A Terni, saint Anastase, évêque et confesseur.

A Montefalco, en Ombrie, sainte Claire vierge, moniale de l’Ordre des Ermites de saint Augustin. Les fidèles vénèrent avec la plus grande dévotion les stigmates de la Passion du Seigneur qui se sont renouvelés en sa chair. Elle a été inscrite au catalogue des saintes Vierges par le souverain pontife Léon XIII.

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