“Je sais que beaucoup d’entre vous… ont trouvé des moyens de célébrer la messe pour votre peuple, même clandestinement”, a déclaré Mgr Cordileone, archevêque de San Francisco. “Je vous en suis reconnaissant et fier de vous pour cela.”
L’archevêque de San Francisco, Mgr Salvatore Cordileone a exprimé vendredi sa gratitude à tous les prêtres qui ont trouvé des moyens créatifs de contourner les ordonnances de confinement COVID-19 afin d’offrir la messe et de fournir la Sainte Eucharistie aux catholiques au plus fort de la plandémie.
Mgr Cordileone a tenu ces propos lors d’une cérémonie d’ordination à la prêtrise sacrée le 26 mai à l’église des martyrs nord-américains à Lincoln, Nebraska. Au cours de la cérémonie, trois diacres du Séminaire Notre-Dame de Guadalupe, un séminaire de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre (FSSP) à Denton, Nebraska, ont été ordonnés à la prêtrise.
Dans ses commentaires, Mgr Cordileone a noté que “c’est l’Eucharistie qui nous unit dans la communion de l’amour et de la grâce de Dieu, qui nous permet de poursuivre la mission de Notre-Seigneur, qu’il a attribuée à son Église”.
“Sans l’Eucharistie, nous ne sommes rien”, a-t-il déclaré. “Par conséquent, sans le sacerdoce, nous ne sommes rien.”
L’archevêque a rappelé la tristesse et l’amertume que tant de catholiques ont ressenti d’avoir été privés de l’Eucharistie durant cette période.
Mgr Cordileone a déclaré que priver le peuple de la messe et de l’Eucharistie pendant sous prétexte de COVID rappelait les souffrances du prêtre missionnaire catholique polono-américain Walter Ciszek, qui avait été emprisonné sous le régime communiste en Union soviétique. Le Père Ciszek s’était réjoui lorsqu’il avait été transféré dans un camp de travail en Sibérie car là-bas, il pouvait à nouveau offrir la messe.
Par le passé, Mgr Cordileone s’est déjà illustré par ses déclarations sur des questions de foi et de morale.
L’année dernière, l’archevêque de San Francisco avait signé une directive pastorale interdisant publiquement à la présidente de la Chambre démocrate Nancy Pelosi, qui se prétendait catholique malgré sa position en faveur de l’avortement, de recevoir la Sainte Communion.
Il s’était également joint à Mgr Joseph Strickland de Tyler, au Texas, pour exhorter le Congrès à ne pas adopter le projet de loi radicale codifiant le « mariage » homosexuel dans la loi fédérale.
Au cours d’une conférence sur la « guerre spirituelle » plus tôt cette année, Mgr Cordileone a fustigé l’avortement comme faisant partie du « culte satanique » et a fait valoir que la volonté d’effacer les différences entre les hommes et les femmes par le biais de l’idéologie transgenre est « démoniaque ».
“Alors, voyez, cela efface l’image de Dieu de la surface de la Terre. Donc, ce n’est pas une sorte d’exagération rhétorique ou poétique de l’appeler démoniaque ; c’est littéralement le cas”, avait- il déclaré. “Nous devons donc nous engager. Nous devons nous engager d’autres manières aussi : l’action politique et éducative…”
Pierre-Alain Depauw
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