Le pape François a accepté la démission de Mgr Naumann, pro-vie et le remplace par l’évêque Shawn McKnight, qui s’est opposé à l’interdiction de la communion pour les politiciens pro-avortement. Ainsi va l’église conciliaire sous François.
Diocèse du Kansas, Etats-Unis : Mgr Naumann, pro-vie, a lutté contre des satanistes qui voulaient organiser une « messe noire » blasphématoire au Capitole de l’État
Cela se passe aux Etats-Unis, au Kansas. Cela se passe sous François : il remplace un évêque américain défenseur de la vie dès sa conception par un évêque partisan des avorteurs. Hier, le pape malade a accepté la démission de l’archevêque de Kansas City, Joseph Naumann, et a nommé l’évêque Shawn McKnight de Jefferson City comme son remplaçant, selon la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB).
Life Site News rappelle que « l’archevêque Naumann a présenté sa démission à l’occasion de ses 75 ans en juin dernier, comme le veut la coutume. Son remplacement intervient peu après avoir passé les dernières semaines à lutter contre des satanistes qui voulaient organiser une « messe noire » blasphématoire au Capitole de l’État ».
Lors de cette dernière bataille, Mgr Naumann a notamment écrit sur le site web de l’archidiocèse, The Leaven :
« Le diable n’a aucun pouvoir sur nous. Ramenons le diable à son état naturel de confusion et de désespoir en célébrant la beauté et la joie de l’amour miséricordieux et fidèle de Dieu. »
Joseph Naumann a également félicité le président américain Donald Trump et son administration pour leurs efforts visant à répondre aux préoccupations de sécurité nationale liées à l’immigration.
Mgr Naumann s’est fait le porte-parole des bébés à naître et s’opposait à l’autorisation de recevoir la Communion pour les politiciens pro-avortement
L’ancien archevêque du Kansas s’est fait cependant connaître surtout en raison de son combat contre l’avortement, un des derniers bastions debout de la doctrine catholique et de la loi naturelle au sein de l’église conciliaire. « Ce fidèle prélat s’est fait le porte-parole des bébés à naître. Il a précédemment présidé le Comité des activités pro-vie de l’USCCB », souligne le quotidien catholique Life Site News. Dans sa défense de la vie, Mgr Naumann, explique encore LSN, « s’est fermement opposé à l’autorisation de recevoir la Sainte Communion pour les politiciens pro-avortement », tel l’ancien président des Etats-Unis Joe Biden à qui François la donnait.
Pas étonnant donc que François continue sur cette ligne de « tolérance » vis-à-vis des partisans de l’avortement : pour remplacer Mgr Naumann, il a choisi Mgr McKnight, l’évêque de Jefferson City, qui en 2021, a signé une lettre exhortant l’USCCB à mettre un terme aux discussions sur l’interdiction de l’Eucharistie aux politiciens se déclarant catholiques pro-avortement.
Pope Francis has accepted the resignation of Archbishop Joseph F. Naumann, 75, from the pastoral governance of the Archdiocese of Kansas City in Kansas, and has appointed Bishop W. Shawn McKnight of Jefferson City as his successor. https://t.co/Ic5LnYbFJK pic.twitter.com/LNChdfF9mR
— U.S. Conference of Catholic Bishops (@USCCB) April 8, 2025
Il est remplacé par Mgr McKnight, opposé à l’interdiction pour les politiciens pro-avortement de recevoir la communion
« Pour changer les cœurs et les esprits, nous ne pouvons pas nous contenter de menacer de sanctions », écrivait McKnight à l’époque :
« Le Saint-Père a placé la rencontre, le dialogue, l’honnêteté et la collaboration au cœur de son approche du débat public, et non la confrontation ou les menaces, et il a indiqué à plusieurs reprises qu’il n’était pas favorable à l’utilisation de l’Eucharistie comme moyen de discipliner les politiciens. »
Il a ajouté que « lorsque les évêques entament ce dialogue entre eux et avec les élus, ils doivent faire preuve d’ouverture pour apprendre et partager leurs propres points de vue ».
Ainsi vogue, depuis Vatican II, la mondaine secte conciliaire aux commandes à Rome : de « tolérance » aux mœurs du monde en trahisons de la doctrine du Christ, qui mènent à l’apostasie et au reniement de la loi naturelle. La culture de mort qui se décline, en ce temps post-moderne, en avortement, transgenrisme, culture gay, féminisme, est bien vivante dans l’église bergoglienne en sortie.
Francesca de Villasmundo
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