Mgr Rey ira-t-il jusqu’à se saborder en rade de Toulon ?
Dans un article de MPI du 27 juin 2022, nous titrions » : A propos de l’interdiction faite à Mgr Rey de procéder aux ordinations diaconales et sacerdotales prévues à la fin de ce mois. Nous citions l’éditorial de l’abbé Patrick de La Rocque, prêtre de la FSSPX, que nous résumions par ces mots : « Mgr Rey est loin d’être un repère en cette tempête qui secoue l’Église ».
Dans son édition du 21 juillet, fsspx.news revient sur cette triste affaire :
Après la suspension des ordinations dans le diocèse de Fréjus-Toulon, les ordinations au diaconat et au sacerdoce n’ont donc pas eu lieu le 26 juin 2022 à Toulon. Mgr Dominique Rey a précisé dans un communiqué du même jour les raisons qui ont poussé Rome à prendre cette décision radicale dans son diocèse, le 2 juin 2022. Il n’est cependant pas en mesure d’évoquer l’avenir des dix « futurs ordinands », restant « dans l’attente des décisions romaines ».
On apprend ainsi que non seulement Mgr Rey a obtempéré et que les dix futurs ordinands sont abandonnés en rase campagne, mais qu’il « demande sincèrement pardon » pour avoir « pu faire des erreurs de discernement dans leur accueil ou l’accompagnement de leurs membres, comme dans celui de certains prêtres du diocèse ».
Allant plus loin dans la soumission à la dhimmitude conciliaire, il précise qu’il « a toujours cherché à intégrer ce courant, au sein d’une véritable communion ecclésiale, en fidélité avec le Saint Père, et avec le magistère romain, en particulier le concile Vatican II ».
Au cas où « Rome » n’aurait pas bien compris sa totale acceptation de sa pleine communion conciliaire, Mgr Rey souhaite « mettre à profit les prochaines semaines pour réfléchir à améliorer différents axes de gouvernance ». Il annonce en particulier que des préconisations établies à l’issue de visites pastorales sont « aujourd’hui mises en œuvre : projet d’affiliation à la Faculté catholique de Lyon, projet de formation inter-séminaire de Provence, amélioration du suivi et du discernement des séminaristes, etc. ». Dans cette optique, le séminaire diocésain de la Castille ne sera plus indépendant.
Enfin, il annonce avoir suspendu deux membres de la petite communauté du Monastère Saint-Benoît, de spiritualité bénédictine traditionnelle, venus de Melbourne (Australie), après avoir appris leur ordination respectivement comme prêtre et diacre le 20 avril dernier, en secret et sans son accord, par un évêque dont ils n’ont jamais voulu donner le nom.
A MPI, nous saluons le courage de l’évêque qui a ordonné un prêtre et un diacre selon le rite de toujours – il ne s’agit pas d’un des évêques de la « Résistance » – et nous regrettons sincèrement l’attitude de Mgr Rey qui a ordonné à son diocèse de se saborder en rade de Toulon !
Sources : fsspx.news via cath.ch/i.media/diocèse fréjus-toulon/la croix/DICI n°422 – FSSPX.Actualités
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Dingoglio détruit l’ Eglise, infailliblement .
On peut donner des gages à la révolution , la révolution en demande toujours plus.
Mgr Rey a toujours été un adepte de Vatican II (un adepte conservateur mais un adepte). Rien à voir avec Mgr Lefebvre qui dès 1966 (lettre au cardinal Ottaviani) et 1974 s’est opposé avec force à Vatican II (déclaration du 21/11/74).
« dhimmitude conciliaire » est le mot qui convient. Tant que toute forme de Tradition ne sera pas complètement éradiquée ils ne seront pas contents.
L’objectif des papes modernistes depuis Jean XXIII est de supprimer la religion catholique pour lui substituer une grande religion mondiale (exemple parmi d’autres Jean -Paul II et Assise).
Il n’y a rien à attendre de Mgr Rey.
Quant à ces pauvres séminaristes qui lui ont fait confiance ils sont dans une impasse.
Mgr Rey n’est pas et jamais ne fut , un phare dans la tempête .
Entre la soumission et l’obéissance, la différence vient de celui qui obéit. On peut obéir sans se coucher. La soumission est celle du clebard qui se traîne au sol sur le dos et fait le faible.
Dans l’Evangile, il y a l’affaire des 2 joues… Celle qui reçoit une gifle du dos de la main droite (méprisante) d’en face. Là… Celui qui présente l’autre joue, c’est d’abord celui qui réclame d’être respecté : agressé… dommage. Méprisé… ça se refuse.
Sans savoir ce qui est reproché à l’évêque de Toulon, et pourquoi il laisse passer l’orage… Le mauvais traitement réservé aux ordinands par l’Eglise et par lui, ça, c’est positivement scandaleux.
Tendre la deuxième joue a une exception d’importance : on eut l’accepter par esprit de mortification s’il n’y a pas de scandale pour le prochain. En cas de scandale, on se doit de riposter. C’est communément admis. Il y va de l’hooeur de Dieu. Au goulag ces serpillières ou à katyn il n’y a pas de milieu.
Rey est-il seulement prêtre et évêque ? Il est temps de poser la question, non ?