Après son implication dans l’affaire de Las Vegas, Muriel Pénicaud ne chôme pas, ce qui est normal pour une Ministre du Travail. La voici donc désormais impliquée dans une affaire concernant la multinationale française Danone.

Rappelons déjà la première affaire, un peu noyée dans le flot des turpitudes du staff macronien.  Il s’agissait d’un délit de favoritisme dans l’organisation d’une soirée dans le cadre du Consumer Electronics Show du 6 janvier 2016 organisée par l’agence Havas à la demande du Ministre des Finances d’alors, Emmanuel Macron, par le truchement de la société Business France (établissement public à caractère industriel et commercial relevant de la tutelle du ministère de l’économie et des finances) et ce, sans appel d’offres. Coût de la petite sauterie ? 381.759 euros.

Maintenant, notre ministresse est suspectée d’irrégularité sur une plus-value boursière de 1,13 millions – et portant sur un lot de 55.120 actions – qu’elle a réalisée après un plan social chez Danone le 30 avril 2013. Les actions avaient été achetées en 2009 à 34,85 € pièce et revendues 4 ans plus tard à 58,41 € pièce. En soit, il n’y a pas d’irrégularité visible, si ce n’est que la vente a été effectuée après le plan social du 19 février 2013, laissant sur le carreau 900 travailleurs et faisant grimper les cours. Accusée d’immoralité par la syndicaliste Jocelyne Hacquemand, secrétaire de la fédération nationale agroalimentaire et forestière CGT, selon laquelle « Danone se portait très, très bien. C’est uniquement pour des raisons de rentabilité financière à court terme que ces emplois ont été supprimés », Muriel Pénicaud est également la cible d’accusations feutrées de « délit d’initié » proférée par la Présidente du groupe communiste au Sénat, l’élue de Seine-Saint-Denis Eliane Assassi qui déclare :

« Cette plus-value a été réalisée grâce à une flambée boursière en faveur de Danone suite à l’annonce de la suppression de 900 emplois. Ce point est extrêmement grave sur le plan éthique et peut-être sur le plan juridique car, de par vos fonctions, vous avez organisé ce plan social et en avez récolté les fruits pour votre profit personnel .De là à parler de délit d’initié, il n’y a qu’un pas à franchir ».

Pour sa défense, Muriel Pénicaud a déclaré :

« Nous sommes ici pour fabriquer la loi, et pas pour faire de la démagogie ou de la désinformation sur des faits ou des personnes, en l’occurrence moi. Chacun est libre d’apprécier un niveau de rémunération, il s’agit d’une rémunération décidée des années avant le plan de départ volontaire ». Son cabinet ministériel a de plus précisé que Muriel Pénicaud avait payé des impôts sur cette plus-value.

Comme on dit sur les rives de la Vologne, les Muriel n’ont pas de bol par les temps qui courent…

Hristo XIEP

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