La justice australienne a maintenu l’annulation du visa du joueur serbe Novak Djokovic dimanche 16 janvier. Les trois juges ont rejeté unanimement – et aux frais du joueur – le recours de Djokovic, qui avait vu son visa lui être retiré une seconde fois, sur décision du ministre de l’Immigration australien, Alex Hawke. Le camp Djokovic ne fera pas appel de la décision a annoncé la cour.

Le numéro 1 mondial a rejoint l’aéroport de Melbourne pour être donc expulsé du pays dans la soirée de dimanche et manquer l’Open d’Australie, dont il est le tenant du titre. Il risque également une interdiction du territoire australien de trois ans, qui est automatique après une expulsion sauf en cas de motifs impérieux. À 34 ans, cette décision mettrait sans doute fin à ses rêves d’un dixième titre à la Rod Laver Arena de Melbourne.

Si la question sanitaire semble être officiellement la raison de son expulsion, cette dernière est bien avant tout politique, et le ministre de l’immigration australien, Alex Hawke a dû en convenir, personne n’étant dupe : il a reconnu que Novak Djokovic ne représentait qu’un risque minime de contamination au coronavirus. C’est la simple présence de Novak qui était un risque politique dans ce pays traversé par de nombreuses manifestations contre les restrictions sanitaires et une violente répression contre les non-vaccinés : Hawke admet avoir craint que la présence du Serbe « n’encourage le sentiment anti-vaccination » et « déclenche une recrudescence des troubles civils ».

Ces motifs ont suffi à la cour australienne, aussi vendue au pouvoir en place que notre cour constitutionnelle, qui a insisté sur sa décision comme étant une mise en application de la loi, et non un appel à la prise de position du ministre australien. Le gouvernement australien, suivi par la cour, a pointé du doigt l’« imprudence » du Serbe au moment de remplir sa demande de visa et d’exemption vaccinale, et son image sulfureuse autour de la question du vaccin. Dans des échanges longs de plusieurs heures, l’avocat du gouvernement Stephen Lloyd a estimé que le joueur serbe avait fait preuve de son « mépris » des règles sanitaires ces derniers mois pour justifier des raisons « sanitaires et d’ordre public » avancées pour lui retirer son visa.

Dans une Australie sombrant dans une dictature hygiéniste digne des meilleurs Soviétiques, se positionner contre les injections expérimentales anti-covid devient un crime majeur !

Dès qu’il a eu connaissance de cette décision australienne, Lulu Castagnette, le Président du groupe LREM à l’Assemblée nationale, en a profité pour dire la sienne :

« A l’heure où nous mettons en place le Passe Vaccinal pour tous les Français, y compris dans les lieux sportifs, il ne peut y avoir de traitement de faveur pour des “stars”. Djokovic n’est pas vacciné ? Les règles s’appliqueront pour lui aussi ».

Pourtant il y a dix jours, la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, évoquait alors sur France info une « bulle sanitaire » pour se substituer au passe vaccinal. Une « bulle sanitaire » qui semble donc remise en question depuis le vote du passe vaccinal.

Le numéro un mondial sera-t-il privé de court de tennis tout court tant que cette folie covidenne aura cours ?

Pour l’instant, Novak Djokovic vient de perdre son recours australien mais il repart d’Australie la tête haute, sans avoir renié ses principes. Un exemple de ténacité pour tant de jeunes qui finissent par se faire vacciner de guerre lasse, si ce n’est pour des raisons futiles comme aller au ciné.

Francesca de Villasmundo

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