Parlementaire mexicaine condamnée pour avoir qualifié un député « trans » d'« homme biologique »

L’Amérique latine n’échappe pas à la négation du réel, cette folie venue d’Occident. La Chambre Suprême du Tribunal Électoral du Pouvoir Judiciaire de la Fédération (TEPJF) du Mexique a ratifié la condamnation de la parlementaire María Teresa Castell, du Parti d’action nationale (PAN), pour « violence politique basée sur le genre » à l’encontre de l’un de ses collègues.

De quelle violence cette jeune femme s’est-elle rendue coupable ? Elle a qualifié « Salma » Luévano, l’un de ses collègues notoirement transgenre, d’ « homme biologique »…

Le fait que le député transgenre soit membre du parti présidentiel d’Andrés Manuel López Obrador n’est peut-être pas étranger à la condamnation d’une parlementaire de l’opposition.

Interdiction de dénoncer le fait que des transgenres occupent les places réservées aux femmes dans la vie politique

C’est une interview de María Teresa Castell, diffusée via la chaîne YouTube Atypique Te Ve, et désormais supprimée, qui a été prise comme preuve.

María Teresa Castell déclarait, entre autres choses, qu’ « aujourd’hui, deux hommes biologiques, qui sont des députés trans, occupent des places de femmes et veulent que les femmes soient effacées ».

Selon le tribunal mexicain, les propos de María Teresa Castell « constituent une violence symbolique » et un « rejet social de la communauté LGBTTTIQA+ » (ndlr : ils ont encore allongé l’acronyme !).

La peine prononcé contre María Teresa Castell est une amende d’un montant de 6 735,40 pesos mexicains (environ 395 dollars américains) et l’inscription de son nom dans le Registre national des personnes sanctionnées dans les affaires politiques contre les femmes pour leurs raisons de genre !

Après avoir entendu le jugement du Tribunal, María Teresa Castell a réagi :

 « J’ai été qualifiée de transphobe et ces derniers jours, j’ai même été accusée d’être une meurtrière pour avoir voulu exercer ma liberté parlementaire et défendre l’intégrité et le bien-être des générations futures. »

Cependant, la représentante fédérale a souligné que « son combat n’est pas vain et qu’il ne s’arrête pas là », et a assuré qu’elle poursuivrait « avec détermination la bataille ».

Gabriel Quadri, représentant fédéral du PAN ; et Rodrigo Iván Cortés, président du Front national pour la famille (FNF), avaient déjà reçu des sanctions similaires.

Gabriel Quadri a été condamné fin 2022 par le tribunal électoral  pour avoir déclaré que les personnes « trans » occupent les places réservées aux femmes au Congrès de l’Union, l’organe législatif fédéral du Mexique composé de la Chambre des députés et du Sénat.

Rodrigo Iván Cortés a connu un sort similaire le 10 août 2023 pour avoir qualifié Luévano d’« un homme qui se dit femme ».

Joaquim De Alburquerque

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