Ce dimanche 17 mars, le président russe Vladimir Poutine a été réélu pour un cinquième mandat, d’une durée de 6 ans, avec 87,28% des voix.

Depuis sa dernière élection en 2018, le pourcentage de voix en sa faveur a augmenté, témoin de sa popularité. Par ailleurs, c’est presque 74% des Russes qui ont voté hier, battant là le record national.  « C’est un résultat tout à fait exceptionnel pour le président en exercice [Vladimir] Poutine (…) et c’est une confirmation éloquente du soutien de la population de notre pays à son président », a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

Un record dont se félicite donc le Kremlin, mais que sans surprise l’Occident déplore.

Nommé président de la Fédération de Russie pour la première fois le 31 décembre 1999, Poutine a eu le temps depuis lors d’affirmer son pouvoir au sein de son pays mais également sur la scène internationale. Il occupe sur cette dernière une large place avec le conflit qui l’oppose à l’Ukraine depuis des années et qui implique de facto la plupart des pays occidentaux.

Ces derniers se sont empressés de décrédibiliser les élections russes, dont le résultat dérange, en accusant Poutine de les avoir truqués, d’avoir favorisé trois candidats sans envergure pour l’affronter, ou encore d’avoir eu une politique répressive envers l’opposition.

La France « prend acte » de cette réélection spectaculaire

La France, premier pays européen à avoir ouvertement menacé la Russie d’envoyer des troupes armées en Ukraine, n’a pas tardé à réagir à ces élections, dont elle juge les résultats irrecevables en raison de l’occupation russe de territoires ukrainiens, soumis au vote.

Dans son communiqué, le ministère français des affaires étrangères condamne l’organisation par la Russie de « prétendues “élections” dans les territoires ukrainiens temporairement occupés par la Russie : dans la République autonome de Crimée et la ville de Sébastopol, ainsi que dans une partie des régions de Donetsk, Louhansk, Zaporijia et Kherson ».

La France assure qu’elle ne « reconnaît pas » et ne « reconnaîtra jamais » le résultat de ces élections.

Une affirmation qui ne peut qu’envenimer les relations déjà tendues entre Kremlin et Elysée. 

Suzi Feufollet

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