Trump_ClintonBeaucoup de parents, dans le monde occidental (ne parlons que de ce que nous connaissons), même dans les milieux de la Tradition, ont eu affaire à une appétence particulière chez les petits garçons : ils aiment bien entendu les petites voitures, le foot (ou le baseball en Amérique du Nord) mais également les dinosaures. Au grand désarroi des mamans qui n’arrivaient pas à comprendre comment leur tendre progéniture était à la fois incapable de retenir les règles les plus élémentaires de l’orthographe et d’évoquer sans se tromper des espèces aux noms aussi complexes que, par exemple, les edmontosaures. 

L’actuelle campagne présidentielle aux Etats-Unis me fait irrésistiblement penser à ces sauriens préhistoriques, encore plus désépoqués que l’art rupestre, l’homme des cavernes et le programme de Mélenchon. Chez les dinosaures en effet, les plus gros sont généralement les plus impressionnants, mais aussi les moins dangereux. Les moyens sont de taille parfois humaine, mais encore plus redoutable. Les minuscules, eux, sont sournois et très meurtriers. Prenons les deux candidats et voyez combien ils sont semblables à nos lézards terribles (message personnel à M. Icke : ceci est une métaphore, non pas une dénonciation du complot reptilien, merci).

A tout seigneur tout honneur, commençons par « The Donald ». Donald Trump est indubitablement la représentation d’un stégosaure. Ce dinosaure, l’un des plus fameux, est célèbre pour plusieurs attributs : on le compare à un char d’assaut grâce à ses plaques sur le corps. Trump n’est-il pas lui-même une formidable machine à encaisser les coups ? Campagnes de calomnie, acharnement médiatiques, coups en-dessous de la ceinture, attaques contre sa famille, il résiste à tout, vient à bout de tout. Bush Jr à été renvoyé à ses marais et Ted Cruz, le « bad boy » républicain, a été balayé comme une grange du Kansas par la tornade Trump. Le stégosaure pesait 3 tonnes. Il n’était donc pas un modèle de grâce. Trump, lui, ne s’embarrasse pas de convenance, dit ce qu’il pense et même, horresco referens chez un homme politique, pense même ce qu’il dit ! Trump choque, Trump indigne, Trump suit son bonhomme de chemin et broyant sous ses pieds la porcelaine politiquement correct. Et comme le stégosaure est capable d’un coup de queue d’assommer ses ennemis carnivore, Trump a su se défendre contre ses rivaux et, ses dernières attaques contre « Killary » le prouvent : il a du répondant. Mais le point commun déterminant entre Trump et notre sympathique stégosaure, c’est le cerveau. Pendant longtemps, les scientifiques ont cru que le reptile avait un cerveau de la taille d’une noix (80 grammes). Burlesque. On n’a jamais vu 3 tonnes de viande être mues par un cerveau encore plus petit que celui de Franck Ribéry. En réalité, il y avait des cerveaux-relais tout au long de la moelle épinière qui lui permettait de survivre en milieu hostile. Trump, tout comme le stégosaure, fut accusé d’être un débile. Même remarque que pour notre dino écaillé : on ne bâtit pas un empire financier en multipliant par mille la fortune paternelle en étant un atrophié du bulbe. C’est d’ailleurs l’avantage principal de Trump : le fait que ses adversaires le sous-estiment. C’est l’effet Inspecteur Columbo. En bref, Donald Trump est un gros dinosaure herbivore. Il fait peur mais il est inoffensif, on le croit pataud, il sait très bien se défendre, on le prend pour un crétin et on s’en mord les doigts…

Passons maintenant à sa rivale, Hillary Clinton. Pour elle, aucun doute, c’est un velociraptor. Dinosaure à taille humaine, argument des darwiniens pour le passage des oiseaux aux reptiles (ou l’inverse ?), il avance en se dandinant comme une grosse dinde sur ses pattes postérieures. Attention, danger. Car pendant que vous vous regardez dans le blanc des yeux, vous n’avez pas vu les deux autres raptors venus vous attaquer sur les flancs. Les raptors chassent en meutes, selon des plans établis par avance. Dans le film qui hissa ce dinosaure à la postérité, Jurassic Park, la femelle dominante a tué la plupart des autres raptors qui nuisaient à son règne. Un peu comme les 5 dissidents ou haut fonctionnaires américains morts de manière violente ces dernières semaines alors qu’ils avaient tous des dossiers compromettant sur la candidate de Wall Street. Hillary Clinton rassure, elle est une femme. Comme Catherine de Russie qui a fait étrangler mari et fils et comme Irène qui fit crever les yeux de son fils Constantin VI (ce qui ne l’a pas empêchée d’être canonisée par les orthodoxes, ce qui ne risque pas d’arriver à Hillary)… Du raptor, Clinton a cette intelligence extrême mise totalement au service de la mort. Dans la jungle diplomatique, personne n’est à l’abri des griffes de la bande de raptor, même des proies aussi puissantes que la Russie. Si dans Jurassic Park, le puissant T-Rex a le dessus en tuant les deux raptors, cela ne sera pas toujours le cas. Certains me diront que c’est trop d’honneur de comparer Clinton aux raptors. Dans Jurassic Park II, on fait connaissance d’un autre dinosaure très « hillarien » : le compsognathus. 30 centimètres de long, 1 mètre queue comprise, il marche en sautillant, genre « petit oiseau ». Dans le film, une fillette en voit un, le trouve trop chou, lui donne un bout de sandwich… et ils lui sautent dessus en meute, et sans l’invention armée de son père, elle aurait été dévorée vivante (sort qui arrivera plus tard à un mercenaire). Tout à fait la parabole de Clinton, fausse féministe, à la tête d’un véritable clan qui dévorera tout sur son passage, sans pitié pour l’innocence, ne vivant que pour se repaître d’autrui. Après tout, puisqu’on parle d’enfants assassinés, Clinton est soutenue par le Planning Familial… Ce qui fait la force des compsognathus et de Clinton, c’est cette facilité à l’attaque en meute, alors que prise seule, sans ses renforts, elle n’est qu’une sorte de lézard haut sur pattes qu’on envoie valdinguer d’un coup de pied.

Novembre 2016, l’Amérique devra fait son choix : un herbivore massif, placide, mangeant dans sa zone sans aller chercher querelle et vivant en harmonie avec les autres ou une carnassière aux allures trompeuses et inoffensive, mais disposant de milliers de complices attaquant de concert, ivres de carnage et de sang, version terriennes des piranhas, mettant tout le globe à feu et à sang pour assouvir leur inextinguible appétit… Le gros qui fait peur et qui écrase tout, c’est le GENTIL. Le petit qui fait la dinde, sautille et à l’air inoffensif, c’est le MECHANT ! Que le souvenir des dinosaures de leur enfance empêchent les Américains de ne pas se tromper de bulletin de vote le jour de Thanksgiving, sinon, c’est eux qui vont finir comme la dinde… Au moins, que le fait d’avoir étudiés ces sauriens leur serve à quelque chose, in dino veritas

Hristo XIEP

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