Toute la partie « scientifique » de la justification du gender repose sur l’idée de la plasticité du cerveau. Effectivement il y a cinquante ans, la pensée médicale voyait dans le cerveau un organe fixe qui ne se renouvelait pas. Or l’image par Résonnance Magnétique permet de se situer au plus profond des arcanes du système nerveux. Il existe des appareils qui plongent au 100.000ème par rapport à ceux qui sont utilisés par exemple dans une atteinte de la hanche. Ces appareils détectent les mouvements intercellulaires d’où le nom d’IRM fonctionnelle. Ainsi, il est possible de quantifier la douleur qui passe d’une cellule nerveuse à une autre, de doser les médicaments qui sont prescrits, de prévoir une crise d’épilepsie, de « lire » la dépression. Ce sont les neurosciences. Elles permettent de suivre et d’interpréter le câblage des neurones. Il s’agit d’une véritable cartographie dynamique.

C’est ainsi que les neurobiologistes se sont rendus compte que le cerveau de l’adolescent était fondamentalement différent de celui de l’adulte. Etait-ce enfoncer une porte ouverte ? Sans doute. Mais cette différence permet désormais d’adapter les traitements selon les âges et de les suivre. Telle était une des découvertes d’un savant américain du nom de Ruben Gur, professeur de Psychologie, directeur du Laboratoire du Comportement cérébral à l’Université de Pennsylvanie. Il a décelé notamment que l’hémisphère gauche du cerveau était analytique et le droit intuitif.

Personne ne s’étonnera guère de la publication effectuée par ce savant dans la revue Pen Medecine (2 décembre dernier) dans laquelle il affirme que le cerveau de la femme est différent de celui de l’homme. Voilà qui tient du bon sens. Il a étudié les IRM fonctionnelles de 524 filles et 421 garçons entre 8 et 22 ans. L’homme est celui qui capte les informations, les coordonne en vue de l’action. La femme est celle qui a l’intuition et le sens de l’analyse ; elle combine mieux les deux hémisphères. Il en résulte que les hommes sont doués pour certains métiers et les femmes pour d’autres. En réalité hommes et femmes sont complémentaires. C’est ce que nient les tenants du gender qui s’imaginent qu’en élevant un garçon comme une fille on en fera une fille et inversement. Il en serait de même pour les adultes invités à changer de sexe s’ils le désirent. C’est biologiquement impossible à moins de faire comme le Pr Frankenstein : de prélever un cerveau pour le mettre dans la boîte crânienne d’une autre personne. Ce n’est pas demain la veille.

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