Le laboratoire Merck a un chiffre d’affaire de 50 millions d’euros en France avec le Lévothyrox. Trois millions de Français doivent prendre ce produit. Ce sont des personnes qui ont subi une thyroïdectomie principalement pour des goitres. Or la formule chimique de ce médicament vient de changer en mars, on ne sait pourquoi, car le laboratoire Merck refuse de donner des explications claires.

Les effets secondaires de cette nouvelle présentation sont colossaux. Des centaines de milliers de patients sont affectés : le ministère refuse de donner les chiffres exacts tellement il est élevé : une déferlante. Ce sont des troubles majeurs de la marche, insomnies, eczémas, œdèmes des membres inférieurs, fatigue, prise massive de poids, crampes, chute des cheveux, vertiges, douleurs dans les jambes, céphalées etc. L’ensemble n’a pas toujours pas été documenté.

Les patients et les médecins sont littéralement pris en otage car il n’y a pas de produit substitutif. Heureux sont les patients qui vivent près des frontières car ils peuvent s’approvisionner à l’étranger. Il est possible cependant de remplacer ce produit par les gouttes : devant les demandes, les pharmacies sont en rupture de stock vu la situation.

Apparemment, Agnès Buzin le nouveau ministre de la santé depuis mai ne se soucie guère de la question. Elle minimise en disant que seulement 9000 personnes ont fait un signalement. Rien qu’en juillet et août, 1500 personnes ont dénoncés des effets secondaires  aux services de pharmacovigilances. Il y en a 50 par jour à Toulouse. En fait ces services sont littéralement débordés et n’enregistrent plus les plaintes tellement elles sont nombreuses. Normalement l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament a trois mois pour réagir aux effets secondaires légers et le jour même dans les cas graves. Elle ne fait rien. Or le ministre Agnès Buzyn ne s’en occupe pas plus que son prédécesseur Marisol Touraine. Elle a même refusé de s’expliquer chez Jean-Jacques Bourdin à Radio Monte Carlo.  Une pétition a été signée par 200.000 personnes. Rien n’y fait.

Le laboratoire Merck campe sur ses positions et refuse de répondre aux appels des médias.

Les personnes chargées de protéger les Français somnolent dans leur incompétence. Et alors ? Et alors ? Pas de Zorro en vue…Pas plus que de démissions…

Jean-Pierre Dickès

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