Les sommets des mondialistes se suivent et se ressemblent, tant pas les participants que par les thèmes abordés. Après la rencontre du 22 au 26 mai dernier du Forum Economique mondial à Davos, a eu lieu du 2 au 5 juin au Mandarin Oriental à Washington, Dc, la réunion annuelle du Bilderberg Club, qui rassemble environ cent trente personnes, essentiellement des Américains et des Européens, en majorité des personnalités de la diplomatie, des affaires, de la politique, du monde universitaire, de l’industrie et des médias. Né d’un projet conjoint des services de renseignement britanniques et américains, la première réunion du groupe Bilderberg a eu lieu à l’hôtel De Bilderberg à Oosterbeek, aux Pays-Bas, du 29 au 31 mai 1954. Au fil des ans, les réunions annuelles sont devenues un forum de discussion sur un large éventail de sujets : du commerce à l’emploi, à la technologie, de la politique monétaire à l’investissement, des défis écologiques à la tâche de « promouvoir la sécurité internationale ». Le groupe est un relai de l’idéologie mondialiste des élites occultes.

Peu médiatisé, aux réunions très confidentielles, le groupe Bildeberg influence donc en matière matières militaire, économique et politique, les gouvernements et les décideurs politiques. Les participants au sommet annuel, invités par le comité directeur, n’ont pas le droit de sortir de l’hôtel de résidence pendant les deux jours que dure la conférence et ne peuvent pas être accompagnés de leur conjoint ou de leur(s) secrétaire(s). Tous les membres sont assis par ordre alphabétique, sans distinction protocolaire. La conférence du célèbre groupe de réflexion est fermée au public et à la presse. C’est une sorte de Forum de Davos mais ultra-privé et plutôt secret.

Pour cette dernière édition, la 68e, parmi les 120 participants de 21 pays, étaient présents le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg dont on entend beaucoup parler ces derniers temps, l’ancien secrétaire d’État américain Henry Kissinger qui est intervenu à Davos, le directeur de la CIA William J. Burns, le Premier ministre finlandais Sanna Marin qui veut faire entrer son pays dans l’Otan, le président du Conseil européen Charles Michel, le PDG de Rynair Michael O’Leary et celui de Pfizer, Albert Bourla, la célèbre chroniqueuse de The Atlantic Anne Applebaum, ainsi que les Italiens Stefano Feltri, directeur du journal Domani, et Francesco Starace, PDG d’Enel Spa, le grand groupe énergétique italien, le directeur du NSC (le Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche), le vice-président de Facebook, le roi de Hollande.

La guerre en Ukraine et les enjeux géopolitiques ne pouvaient manquer d’être au centre des débats. Comme le rapporte le site officiel du groupe Bilderberg, les principales questions abordées étaient le réalignement géopolitique, les défis de l’OTAN, la Chine et la concurrence technologique sino-américaine, la Russie, la sécurité et la durabilité énergétiques, la santé post-pandémique, ainsi que la « fragmentation des sociétés démocratiques ». Comme l’écrit le Guardian, après un intervalle de deux ans en raison de la ‘pandémie’, le sommet mondial de l’intelligentzia mondialiste revient pour avoir lieu dans un hôtel blindé à Washington DC avec les dirigeants de l’OTAN, de la CIA, du Conseil de sécurité nationale des États-Unis, de deux premiers ministres européens, les milliardaires de la High-Tech et Henry Kissinger.

En deux ans, résume le quotidien de la gauche bobo britannique The Guardian, le monde a complètement changé, y compris cet ordre libéral international que le groupe Bildergberg a contribué à construire. En 2019, la dernière fois que le club Bilderberg s’est rencontré, la conférence a commencé par des thèmes principalement optimistes sur l’ordre mondial : maintenant, avec l’invasion russe de l’Ukraine, le paysage géopolitique a radicalement changé et le sentiment dominant est le pessimisme envers un avenir incertain et dangereux. Certes, note le journal britannique, la conférence de Washington est un conseil de guerre de haut niveau, présidé par le secrétaire général de l’OTAN, « le vétéran du Bilderberg Jens Stoltenberg. Il a été rejoint dans le luxueux hôtel Mandarin Oriental par l’ambassadrice d’Ukraine aux États-Unis, Oksana Markarova, et le PDG de Naftogaz, la compagnie pétrolière et gazière d’État ukrainienne. »

Peu médiatisé, aux réunions très confidentielles, le groupe Bildeberg influence cependant en matière matières militaire, économique et politique, les gouvernements et les décideurs politiques. Les participants au sommet annuel, invités par le comité directeur, n’ont pas le droit de sortir de l’hôtel de résidence pendant les deux jours que dure la conférence et ne peuvent pas être accompagnés de leur conjoint ou de leur(s) secrétaire(s). Tous les membres sont assis par ordre alphabétique, sans distinction protocolaire. La conférence du célèbre groupe de réflexion est fermée au public et à la presse. C’est une sorte de Forum de Davos mais ultra-privé et plutôt secret. Cette traditionnelle confidentialité qui distingue ce rendez-vous a contribué à alimenter la suspicion et diverses théories dîtes vulgairement « complotistes » sur ce qui se discute durant ces trois jours où se rassemble l’establishment occidental.

Entre mythe et vérité, la seule chose certaine est que, même cette année, seuls les participants savent exactement ce qui s’est dit dans l’enceinte du Mandarin Oriental à Washington, DC.

Francesca de Villasmundo

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