Alors que le film exposant l’industrie mondiale du trafic sexuel d’enfants continue de connaître un succès d’audience dans les salles de cinéma aux Etats-Unis, les républicains du Sénat ont accusé le président Joe Biden d’avoir “créé le plus grand réseau de trafic d’enfants de l’histoire des États-Unis”.
L’ancien président Donald Trump a accueilli l’équipe du film Sound of Freedom – le film qui dénonce l’industrie mondiale du trafic sexuel d’enfants – lors d’une projection privée du film dans son complexe de golf du New Jersey.
“Le président Trump est assis au premier rang au centre et regarde Sound of Freedom. Jim Caviezel d’un côté, Tim Ballard de l’autre », a tweeté Jack Posobiec.
Posobiec a ajouté que l’ancien président “n’a pas bougé d’un pouce depuis le début du film”, soulignant le grand intérêt de Trump pour le message du film.
“C’était un grand film. Et maintenant je comprends pourquoi ça marche si bien », a déclaré Trump après la projection. “C’est une inspiration incroyable.”
“Jim, c’était incroyable”, a déclaré Trump, s’adressant à la star du film, Jim Caviezel. “Quel travail!”
Trump s’est ensuite adressé au producteur du film, Eduardo Verástegui, en l’appelant “El Presidente”, une référence à la possible candidature de Verástegui à la prochaine élection présidentielle mexicaine.
“Et Tim, quel travail tu as fait”, a déclaré Trump à Tim Ballard . Ballard a quitté son emploi il y a dix ans afin de sauver des milliers d’enfants innocents piégés dans l’horrible monde souterrain du trafic sexuel d’enfants, décrit par lui comme “l’entreprise criminelle à la croissance la plus rapide au monde”.
Verástegui a déclaré avoir parlé avec l’ancien président du “grave problème de la traite des enfants à des fins d’exploitation sexuelle”.
“Après avoir regardé le film ‘Sound of Freedom’ et sachant que les États-Unis sont le plus grand consommateur de relations sexuelles avec des enfants et le Mexique son plus grand fournisseur, je suis toujours très intéressé à conclure des accords bilatéraux pour protéger les enfants mexicains”, a déclaré Verástegui, ajoutant, “parce que les enfants du Mexique et les enfants de Dieu ne sont pas à vendre”.
La popularité de ce film important a humilié les studios – dont Disney – qui ont refusé de distribuer le film, achevé en 2018, au motif que personne ne voudrait le voir.
Dimanche dernier, Sound of Freedom avait déjà vendu plus de 10 millions de billets et rapporté un montant remarquable de 125 millions de dollars, moins de trois semaines après son arrivée dans les salles de cinéma le 4 juillet.
“SOUND of FREEDOM poursuit son incroyable parcours”, a déclaré Brandon Purdie, responsable de la distribution théâtrale chez Angel Studios. “La nouvelle continue de se répandre et les foules continuent de se présenter, c’est ainsi que ce film a fini par faire plus d’affaires lors de son troisième week-end que lors du premier.”
Joe Biden a “créé le plus grand réseau de trafic d’enfants de l’histoire des États-Unis”
Alors que la vérité sur l’industrie du trafic sexuel d’enfants est mise en lumière par le film, les sénateurs républicains américains ont profité de l’occasion pour mettre en lumière les politiques d’ouverture des frontières de l’administration Biden qui, selon eux, facilitent le trafic d’enfants.
“Plus de 85 000”, ont tweeté les républicains du Sénat . “C’est le nombre d’enfants portés disparus sous Joe Biden.”
“Il a créé le plus grand réseau de trafic d’enfants de l’histoire des États-Unis.”
« Arrêtez la crise humanitaire. Sécurisez la frontière », ont exigé les législateurs du parti républicain quelques jours plus tard.
“C’est un tapis roulant d’enfants”, a déclaré le sénateur du Missouri Josh Hawley lors d’une audience du Sénat sur les politiques de l’administration actuelle.
“Ils vont dans les usines, ils vont au travail d’esclave”, a déclaré Hawley. « J’ai demandé au FBI ‘Où sont les plus de 80 000 enfants que cette administration a perdus ?’ “Ils ne savent pas !” s’est-il exclamé.
L’administration Biden a “incité l’utilisation d’enfants dans l’immigration illégale”, a déclaré le sénateur Lindsey Graham, et “rien ne changera tant que nous ne changerons pas notre politique”.
Pierre-Alain Depauw
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