Le Novus Ordo est, selon l’Eglise conciliaire de
François, « la seule expression du rite tridentin »
Le DJ « Crazy KK » de Sarrebruck, en Allemagne, a joué de la musique électronique dansante lors de l’eucharistie Novus Ordo de la paroisse Saint Barthélémy de Klarenthal, doyenné de Sarrebruck dans le diocèse de Trèves, le samedi soir 3 septembre 2022.
L’annonce montre le Christ avec un tourne-disques et le texte suivant : « Dieu est un DJ et nous sommes la musique ». La promesse était celle d’un « service de culte pas comme les autres !« .
Le pasteur Lars Meise annonçait dans une vidéo un « méga service » d’un « genre complètement différent », tandis que le site Dj-Crazy-KK.Business.site en faisait ainsi la publicité : « Vous pouvez danser, bouger… Personne ne doit ou ne devrait rester assis sur les bancs ».
Voici la capture d’écran de l’annonce dans la lettre paroissiale du « service du culte alternatif » (Alternativer Gottesdienst) :
Pauvre Eglise d’Allemagne au bord de la falaise du « chemin synodal », mais en communion avec François…
Autre scandale, en Suisse alémanique : Dans l’évêché de Coire de Mgr Joseph Bonnemain, Suisse, deux femmes « concélèbrent »…
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Parmi les facteurs qui incitent à la paralysie du mouvement dans le monde catholique traditionaliste, il y a d’abord une totale inculture des milieux traditionalistes au sujet de la doctrine des Néo-Modernistes. Leurs connaissances sont basées sur celles de Mgr Lefebvre qui étaient bien minces. Il avait saisi que la doctrine néo-moderniste touchait au Libéralisme, mais ses lectures (qui ne sont venues qu’après le Concile) ne lui avaient fait découvrir que le Catholicisme libéral de Lamennais (1782-1854), de Montalembert (1810-1870), et de Sangnier (1873-1950). Il ignorait tout de la Nouvelle Apologétique, plus connue sous le nom de Modernisme développée par Alfred Loisy (1857-1940), doctrine fondée sur l’historico-cristicisme, qui relevait de la Théologie Libérale. Il ignorait tout également du Libéralisme catholique de l’École catholique de Tübingen sous influence de l’école protestante de la même ville. Il ignorait encore tout de la Nouvelle Théologie plus connue sous le nom de Néo-Modernisme, qui est une revisitation philosophique de la pensée d’Alfred Loisy par Maurice Blondel (1861-1949), Henri de Lubac S.J. (1896-1991) et Pierre Teilhard de Chardin S.J. (1881-1955), approfondie après la Seconde Guerre mondiale par des théologiens progressistes, notamment par Karl Rahner S.J. (1904-1984), Yves Congar O.F.M. (1904-1995), et plus récemment par Joseph Ratzinger (1927-….). Pour Mgr Lefebvre la doctrine des Néo-Modernistes n’était qu’une variation de la doctrine catholique, un simple état d’esprit libéral qui restait dans ses fondements catholiques. A partir de là, personne n’a osé aller contre son jugement. Et tirer d’autres conclusions. Jusque à aujourd’hui …
Certes la doctrine néo-moderniste est hérétique, ne cesse-t-on de dire, mais elle est tout de même catholique. Belle incohérence. Jamais, au demeurant, vous n’entendrez dans la bouche ou sous la plume d’un clerc traditionaliste affirmer en reprenant Saint Pie X que la doctrine néo-moderniste est le collecteur de toutes les hérésies qui tend à l’anéantissement du Christianisme, et qu’il faut donc en tirer toutes les conséquences, toutes sans exception !… Le silence est total. Ce silence est d’autant plus troublant qu’au XVIème siècle, face aux Réformés, les Catholiques étaient loin de se laisser manipuler, de composer avec les fils de Satan, de rester passif dans leur coin. Ceux qui ont eu les comportements des clercs traditionalistes d’aujourd’hui ont fini par passer au Protestantisme.
Au Concile Vatican II, les Traditionalistes ignorant tout de la doctrine des Néo-Modernistes se sont fait manipuler comme des enfants de chœur par les Révolutionnaires néo-modernistes. Appliquant les méthodes subversives d’Antonio Gramsci (1891-1937), ceux-ci ont utilisé leurs faiblesses pour les piéger et parvenir à leurs fins. Les Tradionalistes n’ont rien compris ni rien vu à ce qui se tramait et s’organisait sous leurs yeux, et de ce fait ils ont été incapables de pouvoir réagir. Ils avaient cru participer à un Concile catholique alors même que les Néo-Modernistes avaient avec obstination déconstruit sous leurs yeux la religion catholique et développé les principes de leur religion faisant de Vatican II leur Nicée comme l’a dit Paul VI à Mgr Lefebvre le 29 juin 1975. Au Concile de Trente, les Réformés avaient tout organisé pour mettre en place le même scénario. Malheureusement pour eux, ils avaient rencontré des Traditionalistes plus subtils et clairvoyants qui les avaient empêchés d’utiliser le Concile pour y imposer leur religion. Dramatiquement, au Concile Vatican II, les Traditionalistes n’ont pas été à la hauteur et n’ont rien empêché, tout juste obligé les Révolutionnaires à dissimuler sous un double langage les éléments de leur doctrine.
Vous dites aussi qu’ « au Concile Vatican II, les Traditionalistes n’ont pas été à la hauteur et n’ont rien empêché, tout juste obligé les Révolutionnaires à dissimuler sous un double langage les éléments de leur doctrine. »
Mgr Lefebvre qui était le président du coetus internationalis patrum a reconnu que les moyens du coetus étaient limités. Ils n’avaient ni l’argent, ni les moyens de communication des progressistes et les cardinaux conservateurs ne voulaient pas en être membres.
De plus Paul VI soutenait les libéraux
Il fallut attendre la 3ème session pour que le cardinal de Manille accepte de leur servir de porte parole au sein du Sacré Collège.
C’est vrai que ce fut un combat perdu.
Mais Mgr Lefebvre, Mgr de Castro Mayer Mgr Proença Sigaud, Mgr Carli (les chefs du coetus) ont fait le maximum.
Mgr Lefebvre avait vu dès cette époque ce qui se tramait et la volonté des modernistes de faire passer des textes révolutionnaires.
M Fracasse vous vous permettez d’insulter Mgr Lefebvre. Je vous rappelle que Mgr Lefebvre a fait ses études au séminaire français de Rome (formant l’élite du clergé français) et était docteur en théologie. Au concile il a défendu la foi catholique en dirigeant le coetus internationalis patrum (groupant plusieurs centaines d’évêques).
Je vous conseille aussi de lire son livre « ils l’ont découronné » et tous ses écrits.
C’est le seul évêque avec Mgr de Castro Mayer à avoir continué à garder la Tradition après le concile.
Je ne vos pas pourquoi vous dites que les « connaissances de Mgr Lefebvre étaient bien minces ».
Oui !
Habituellement je m’abstiens toujours d’intervenir mais là, l’insanité est telle que cela me fait sortir de mes gonds !
A propos du père Congar, Mgr Lefebvre écrit : « Il fut avec Karl Rahner , l’auteur principal des erreurs que je n’ai cessé de combattre » (« Ils l’ont découronné », chapitre 19 intitulé « le mirage du pluralisme de Maritain à Congar)
« Pour Mgr Lefebvre la doctrine des Néo-Modernistes n’était qu’une variation de la doctrine catholique, un simple état d’esprit libéral qui restait dans ses fondements catholiques »
c’est franchement aberrant que d’écrire une telle chose !. Je cite à nouveau « Ils l’ont découronné » dans le même chapitre 19 où Mgr Lefebvre juge le libéralisme au travers de Maritain comme relevant d’une « chrétienté moribonde qui a apostasié et rejeté son Roi » et quant au cardinal Ratzinger, il ne s’est pas privé de le fustiger à plusieurs reprises, allant jusqu’à se fâcher avec Dom Calvet (Le fondateur du Barroux) qui était tombé sous l’emprise de son charme fallacieux. (La critique à l’égard de Ratzinger a été d’ailleurs approfondie par son « disciple » Mgr Tissier de Mallerais dans un ouvrage remarquable « l’étrange théologie de Benoit XVI ».(Editions du Sel).
Ces théologiens, il les connaissait ( ainsi que le père Courtney- Murray que Fracasse a omis de citer), il ne les connaissait peut-être pas de manière approfondie (c’était sans doute un homme de terrain et d’action plus qu’un « penseur ») mais ils les connaissait de manière suffisante pour savoir à quel point ils travaillaient à détruire l’Eglise.
Nous devrions en effet remercier la Providence de nous avoir donné cet homme qui a sauvé la vraie foi catholique. Sans aller jusqu’à le comparer à Jeanne d’Arc, il y a tout de même un peu de cela. Je reste convaincu que Dieu en suscitant opportunément sur notre terre, à plusieurs reprises et en diverses occasions, la personne providentielle, n’oublie pas que la France, en dépit de ses reniements et de ses blasphèmes, reste la fille aînée de l’Eglise.
à Vatican II , ni avant , ni pendant , ni après , on n’a pas fait de théologie , ni de doctrine;
la messe de Luther-Montini a été imposée , avec comme motif principal qu’elle permettait l’ œcuménisme avec les Protestants ;
tandis que la messe bimillénaire empêchait ce rapprochement désiré.
en plus , la doctrine catholique traditionnelle, si précise , si argumentée, produit de grands cerveaux , est aussi un empêchement au dialogue, à l’ aggiornamento avec un monde paganisé, athée, anti chrétien; on ne discute pas thomisme avec un marxiste.
donc: direction poubelle pour le catéchisme du Concile de Trente.
On n’a pas fait beaucoup de théologie pendant Vatican II (encore que c’est à relativiser) parce que le concile s’étant faussement présenté comme « pastoral », on opposait immédiatement ce qualificatif quand on demandait une précision de doctrine. N’oublions pas aussi la tactique des modernistes déjà dénoncée par Pascendi et consistant à mêler savamment la vérité et l’erreur. Avec les textes conciliaires, la stratégie était désormais bien rôdée, à une assertion conforme à la tradition, succédait une proposition dangereuse. Il fallait tout de même une grande perspicacité pour déceler le stratagème, le bon grain se mêlant étroitement à l’ivraie. Mais les esprits les plus lucides ne s’y sont pas laissés prendre. Dès-le début ils ont alerté sur les dérives introduites de manière subreptice, Mgr Ottaviani sur le faux principe de la collégialité (Débats très vifs sur cette question, il n’est donc pas tout à fait exact de dire qu’ on n’a jamais discuté de théologie).et..Mgr Levebvre sur la question de la « liberté de conscience » et sur celle du faux œcuménisme, principes immédiatement dénoncés par lui comme d’inspiration protestante, ne pouvant que conduire au relativisme ainsi qu’aux pires excès que l’on constate actuellement en matière de liturgie.
On est en droit de se poser la question de savoir ce que vous avez exactement lu de et sur Mgr Lefebvre. Vous parlez d’un ouvrage en particulier en oubliant des dizaines d’autres, articles et entretiens… Vous évacuez ce qui est de notoriété publique à savoir qu’il ne connaissait le libéralisme religieux que par deux livres qui étaient devenus ses livres de chevet. Par contre, apparemment comme vous il ignorait tout de Loisy, le père du « Modernisme » (avec un grand M), qui était dans le livre de David-Friedrich Strauss, théologien du séminaire luthérien de Tubingen, La vie de Jésus-Christ, ouvrage que lui a fait connaître Ernest Renan au Collège de France, les idées de Loisy ayant été retravaillées par Maurice Blondel qui les a transmises à Henri de Lubac et à Teilhard de Chardin et par eux, par le biais du séminaire jésuite de Fourvières, au monde catholique. C’est comme s’il dissertait sur le Marxisme en oubliant Marx. D’ailleurs au sein de la FSSPX, il n’y a aucune critique de la doctrine de Loisy qu’ils ne connaissent pas. Je le mesure dans toutes les discussions que j’ai avec certains. L’un d’eux m’a même demandé si Strauss n’était pas Juif alors que je venais de lui dire que c’était un théologien luthérien appartenant à la jeune école libérale de Tubingen. Pourtant deux prêtres de la Frat ont écrit des livres où ils parlent de ses apports à l’hérésie néo-moderniste. Comment pouvait-il attaquer les Modernistes sans connaître les fondements de leur idéologie ?
In cauda vanitas
Donc, « jusqu’à aujourd’hui« , écrivez-vous « personne n’a osé aller contre son jugement (celui de Mgr Lefebvre) et tirer d’autres conclusions« …
C’est vrai, votre érudition, votre puissance de réflexion est admirable. Grâce à vous les années de naissance et de mort de MM. de Montalembert, de Teilhard de Chardin, Sangnier et autres compères en modernisme nous sont désormais connues.
Plus sérieusement, vos propos montrent très clairement que vous n’avez ni lu les livres de Mgr Lefebvre ni écouté ses sermons.
Ce qui fait de vous non seulement un fat mais aussi un calomniateur.
Les portes du savoir sur les Néo-Modernistes nous sont aujourd’hui ouvertes. Et à tout un chacun. On ne peut pas faire comme si la connaissance de cette secte nous était fermée. N’est de nos jours ignorant que celui qui veut l’être. Or, aujourd’hui nous voyons des évêques et des prêtres traditionalistes qui semblent tout ignorer des Néo-Modernistes, de leur histoire, de leur doctrine, de leur politique, de leur stratégie de conquête, vivre sur des romans qu’ils se racontent. Cela est d’ailleurs difficile à comprendre. Quand, par exemple, on voit des prêtres ne cesser de nous bassiner avec le Sillon et Marc Sangnier et se refuser de découvrir la véritable doctrine du <em>Modernisme</em> élaborée par Alfred Loisy, se refuser à lire les livres d’historiens reconnus du <em>Modernisme</em>, comme Émile Poulat (1922-2014) ou Claude Tresmontant (1925-1997), il y a de quoi rester éberlué. Les milieux traditionalistes donnent l’impression d’avoir peur de la vérité et de devoir reconnaître que la doctrine des Néo-Modernistes n’est pas une simple variation de la doctrine catholique, fruit d’un simple esprit libéral, mais est constitutive d’une doctrine travaillée, globale et totale, aux fondements athées, dont ils devraient tirer les conclusions qui s’imposent pour le bien commun et le salut éternel.
Réponse à Baguen
Il n’y a ni vanité, ni fatuité ni volonté de calomnier dans ce qui est dit. C’est plutôt vous qui n’avez rien lu de ce qu’à écrit et dit Mgr Lefebvre (livres, sermons, déclarations, entretiens). Apparemment vous êtes de ces incultes qui osent parler de ce qu’ils ignorent. Et apparemment encore vous semblez n’avoir aucun sens critique, c’est d’ailleurs le fait d’une petite frange de la FSSPX qui se fait un story telling béat sur Mgr Lefebvre par peur de la vérité. J’appartiens à une grande famille de la Tradition et j’étais à Econe le jour de l’enterrement de Mgr Lefebvre que ma famille connaissait personnellement, je sais donc de quoi je parle. Pour vous Mgr Lefebvre est intouchable. Seul Dieu l’est ! Il a eu ses faiblesses qui ont été reconnues objectivement par de nombreux commentateurs. Acceptez-en l’idée sans hurler stupidement !… Maintenant je vais vous dire, si Mgr Lefebvre n’avait pas fait entrer Jean Madiran dans son premier cercle et suivi connement ses idées, le monde de la Tradition ne serait pas aujourd’hui dans la division et il aurait des milliers de prêtres et des dizaines d’évêques, et des millions de fidèles. En refusant de voir la vérité en face, vous faites le lit des Conciliaires et de Satan…
Constantin vous parlez de faiblesses de Mgr Lefebvre.
Lisez sa lettre au cardinal Ottaviani du 20/12/66 ou Mgr Lefebvre dénonçait les conséquences catastrophiques du concile ( avant la nouvelle messe). C’était d’une grande clairvoyance.
Lisez la déclaration du 21/11/74. lisez « lettre ouverte aux catholiques perplexes » « un évêque parle » « ils l’ont découronné » …
Pour la défense de la foi il n ‘a jamais faibli.
M Madiran était un laïc et n’avait pas de pouvoir de décision dans la Fraternité St Pie X. Madiran était un intellectuel mais pas un chef de file et il ne faut pas lui accorder trop d’importance.
La faiblesse de Mgr Lefebvre est peut-être d’avoir été trop confiant avec des personnes indignes comme Dom Gérard. Ce sinistre individu s’est servi de Mgr Lefebvre pour fonder le Barroux et a ensuite trahi.
Mgr Lefebvre a reconnu lui-même qu’il était allé trop loin dans les tractations avec la Rome moderniste.
Ceci dit sans Mgr Lefebvre la foi catholique, la messe et le sacerdoce traditionnels auraient disparu.
Mgr Lefebvre est bien le St Athanase du 20ème siècle.
Un Tradi authentique ne saurait mettre en cause le travail de défenseur de la foi, de la messe tridentine, et du sacerdoce traditionnel qui auraient sans doute disparu sans Mgr Lefebvre. Dieu a sauvé la FSSPX par trois fois, en 1985 (déclaration de Mgr Lefebvre), en 1988 (Mgr Lefebvre est revenu dans la nuit après réflexion sur sa signature et il a sacré les quatre évêques), et en 2012 (par chance Ratzinger a rejeté les propositions de ralliement de Mgr Fellay). Je ne sais pas si les décisions du Pape actuel de l’Église conciliaire vaccineront la FSSPX de tout ralliement à celle-ci, j’attends de voir… Cela étant dit, expliquez-moi comment on peut exiger d’un séminariste pour qu’il puisse être ordonné dans la FSSPX qu’il prête le serment antimoderniste et signe un document comme quoi il reconnaît un moderniste comme étant le chef de l’Église catholique. Cette incohérence est l’oeuvre de Mgr Lefebvre. Notons encore qu’au canon de la Messe tridentine, le célébrant doit dire qu’il est en communion « avec » (una cum, qu’il fait un) l’évêque du lieu et le Pape, et dans l’ordre actuel des choses de dire qu’il fait un avec des modernistes, c’est-à-dire avec des hérétiques qui selon Saint Pie X tendent à l’anéantissement de la foi et du Christianisme. Je connais beaucoup de prêtres de la FSSPX qui refusent à la la messe, dans les saluts et autres prières où cela est exigé de dire qu’ils font un avec des hérétiques. Mgr Lefebvre a exigé « l’avec » sous la pression de Jean Madiran, ce qui a entraîné l’expulsion de la FSSPX des Sédévacantistes. Ce fait est-il léger et sans intérêt pour vous ? Le culte luthérien de l’Église conciliaire n’est qu’une synaxe protestante et une insulte à la face de Dieu, mais un Tradi qui se dit publiquement en communion avec des hérétiques insulte aussi Dieu. La messe tridentine tournée vers Dieu exige que l’on respecte Dieu, et son fils NS Jésus-Christ.
Mgr Lefebvre n’était pas sédévacantiste. Madiran n’avait rien à voir dans cette position. Je ne vois pas pourquoi vous donnez une telle importance à Madiran. Ce même Madiran qui entretenait de très mauvaises relations avec Mgr Ducaud-Bourget et l’Abbé Coache. Madiran dirigeait Itinéraires et Présent Point. Il n’était pas le supérieur de Mgr Lefebvre.
En fait Mgr Lefebvre restait prudent. Dans le doute il reconnaissait les papes conciliaires disant qu’un jour l’Eglise devrait se prononcer sur cette question mais que ce n’était pas à lui de le faire.
Le pape n’est infaillible que dans des conditions définies. Pie XII fut le dernier à user de son infaillibilité lors de la proclamation du dogme de l’Assomption.
Quant à un accord entre Rome et la FSSPX la question s’est posée sous Benoit XVI. Mais Benoit XVI était attaché à Vatican II. Si cet accord avait eu lieu la FSSPX serait à l’heure actuelle dans une posture très difficile. Heureusement que cet accord ne s’est pas fait.
Actuellement il n’est plus question du moindre accord entre la Rome moderniste et la FSSPX.
les caractéristiques de la crise de Vatican II:
une révolution anti tridentine organisée par la haute hiérarchie de l’ Eglise;
un naufrage organisé au nom d’une adaptation de la pastorale
une réforme liturgique suspecte , imposée autoritairement, mais dont on ne soupçonne pas l’ efficacité du poison qu’elle contient ( génocide du troupeau en cours);
insignifiance du nombre des catholiques résistants; surtout dans le clergé;
paralysie générale quand ils’ agit de combattre un pape intrus
(il n’y a pas eu de pape intrus dans l’ Eglise depuis Jean 23 COSSA)
Pas besoin de connaissance pour voir que le dj, l’invitation à bouger danser devant l’autel où Jésus réactualise sa mort sur la croix est l’œuvre de
salauds ou de crétins
quant aux concélébrations avec des femmes, pourquoi ne verrait-on pas un film sur la vie d’Elizabeth II tourné par un groupe d’adolescents qui la représenterait, c’est la même logique
Vatican II et sa réforme liturgique sont des tentatives révolutionnaires réussies de génocide du troupeau;
les catholiques tridentins ont été complément surpris et débordés par la manœuvre
Décidément ce pape est à l’église ce que macron est à la France… unis tous deux pas le culte de satan et si proche des serviteurs muzz.