La théologienne de 73 ans Anne Soupa est très fière d’elle-même. Elle croit avoir fait acte de courage là où elle n’a fait qu’un acte de soumission au conformisme le plus béat qui aujourd’hui se décline en un féminisme bête et ignare, celui de femmes qui se rêvent en homme.

Afin d’attirer l’attention sur la place des femmes dans l’Église, place pas assez importante selon ces dames patronnesses en mal de reconnaissance et d’espace, elle s’est portée candidate lundi 26 mai au siège d’archevêque de Lyon. Cofondatrice de la Conférence catholique des baptisé-e-s francophones (CCBF), elle se prévaut du soutien de l’association de défense des victimes d’abus commis par des prêtres La Parole libérée.

« Cela ne se fait pas, je le sais bien, explique-t-elle. Mais je veux qu’il soit possible d’imaginer qu’une femme puisse devenir archevêque sans que cela relève de la plaisanterie. » Elle prétend lutter ainsi contre « l’invisibilité dans laquelle sont tenues les femmes dans l’Église catholique ».

Son but : libérer les femmes « pour qu’elles osent dire : ‘Pourquoi pas moi ?’ » et essayer de franchir « le plafond de verre », alors qu’elles sont « très, très bridées dans l’Église ».

Son argument : « On a le droit d’évoluer. Il faut se mettre à jour. »

Au final, madame Soupa ne fait qu‘adopter la logique conciliaire en repoussant toujours plus loin les frontières de l’ouverture au monde et de l’évolution du dogme et de la doctrine promues à Vatican II ; et en comprenant toujours moins le rôle discret et admirable de la femme dans l’Eglise dont la Mère de Dieu a été le plus bel exemple.

Ce qui est le plus grave dans cette histoire, ce n’est pourtant pas cette candidature qui aurait dû retourner dans les ténèbres d’où elle est sortie, c’est la réponse de l’archevêché de Lyon : au lieu de se désintéresser de cette stupide provocation, le diocèse de Lyon, joint par La Croix, affirme ne pas vouloir balayer d’un revers de main le caractère « symbolique » de cet acte mettant l’accent sur la place des femmes et assure travailler dans cette direction. Il indique d’ailleurs à La Croix que la fonction d’économe diocésain est occupée depuis novembre 2018 par une femme, Véronique Bouscayrol. A Lyon, pas de discrimination, qu’Anne Soupa le sache…

Décidément, le progressisme confond tout, mélange tout, relativise tout, dénature tout, corrompt tout…

Francesca de Villasmundo

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