Bernard Gantois est décédé le dimanche 18 mai 2025 à l’âge de 80 ans.
Pour témoigner de ses idées, de son engagement, de sa conversion, il écrit, il parle, il bouge… Conférences, causeries, entretiens, dédicaces : Lire dans les vignes avec Anne Brassié pour Livres en Famille à Bordeaux, avec Bruno Gollnisch sur TV Liberté, en Zoom avec Martial Bild, à Synthèse nationale, aux Journées chouannes de Chiré, à Riposte Laïque… Il est l’auteur de nombreux ouvrages aux Editions Chiré et Via Romana.
Mais qui était ce monsieur, jovial, passionné : Bernard Gantois est né en 1944 dans le nord de la France, sous occupation allemande. Ses parents, instituteurs, et grands-parents, ouvriers, avaient beaucoup plus foi en Staline, dont ils espéraient beaucoup, qu’en Pie XII. Il fut cependant baptisé.
Il entre à l’École polytechnique en 1964 puis à l’École des ponts et chaussées en 1967. Il était, nous dit-il, totalement inconscient du formatage politique sournois qu’il avait reçu dans ces institutions, au-delà de la formation à son futur travail. Recruté par la Ratp où il se dirige vers l’exportation de l’ingénierie, il pose les bases du réseau de métro du Caire, dirige la construction du métro de Santiago du Chili en 1974-1978, puis gère la crise du métro de Téhéran en 1979. Devenu directeur commercial de la filiale d’exportation de la RATP, il sillonne le monde jusqu’en 1983 et prend la responsabilité, à Paris, de l’ensemble des ouvrages d’art de la Ratp.
Deux cents cinquante jours par an de voyages et, évidemment, aucune préoccupation politique ou spirituelle. Peu à peu cependant, Bernard Gantois découvre la réalité française : le règne presque total du mensonge et de l’hypocrisie, conséquence de l’influence parfaitement monopolistique de puissants groupes de pression et de confréries discrètes dans la haute administration et les ministères.
Il a commencé à lire des livres d’histoire, pour essayer de comprendre, puis des ouvrages de réflexions plus ou moins philosophiques sur l’essence du régime républicain – c’était l’époque du bicentenaire de la révolution française – et son mode de fonctionnement. Il a fini par comprendre qu’en assassinant Louis XVI la révolution avait sorti Dieu de la société et que sans Lui, elle ne pouvait être qu’un infini désordre que les associations secrètes tentaient d’organiser à leur profit. Après sa cessation d’activité, par soucis de cohérence entre ses pensées et ses actes, il est allé voir un moine bénédictin d’une abbaye proche de chez lui, qui l’a guidé jusqu’à sa première communion en 2009 et sa confirmation en 2010. (Sources chiré, via romana).
La cérémonie religieuse sera célébrée vendredi 23 mai 2025, à 14 h 30, en l’église Saint-Thuriau de Crach, suivie de l’inhumation au cimetière Kerizac de Crach. Que Dieu l’accueille comme un brave, comme un guerrier du bon combat.
Vous retrouverez tous ses livres sur LIVRES EN FAMILLE
Le plus incisif et plus « réel » est certes Démolition – Un bilan sans concession sur l’état de la France.
La France de 2021, depuis l’arrivée d’un gouvernement qui veut la transformer, au plus total mépris de son histoire, en «start-up nation» du mondialisme qui régit l’Occident, s’effondre de façon si visible que même ses habitants les plus imperméables à la politique s’en aperçoivent. Et ils en attribuent la responsabilité aux politiciens élus en 2017. Grave erreur. Certes, ces dirigeants sont rustiques et surtout agressifs, malgré de brillantes formations qui auraient dû les civiliser, ne cachant rien de leur mépris du sort de la France et des Français. Les «réfractaires» ne sont guère des start-upers… Mais ils ne sont que le dernier – donc plus visible – épisode, d’une démolition lancée il y a longtemps, vers 1970, d’un programme d’éradication de l’esprit français.
Démolition raconte cette longue histoire et ses motivations.
Le plus combatif : Les Guerrières, roman d’anticipation.
En 2056, la France est islamique et soumise à la Charia. La domination de l’islam conquérant s’arrête aux portes de la Russie, de la Chine et de l’Inde qui incarnent le camp de la liberté. Dans notre pays, la Résistance s’organise symboliquement autour de quatre jeunes filles, « des guerrières » qui lancent une Reconquête pacifique et durable. Un roman dense qui en appelle à la conversion et à l’héroïsme.
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