Signe de la déchristianisation des Occidentaux, depuis le confinement et malgré le déconfinement, les messes sont interdites dans des pays aussi anciennement catholiques que l’Italie, l’Espagne et la France.

Mais signe aussi de l’islamisation des mentalités, islamisation mentale causée plus par la crainte de violentes émeutes et guérilla et du regard désapprobateur et accusateur de la gauche radicale-chic, maîtresse de la vertu correcte et plurielle, que par une folle envie de se soumettre à la charia, les « élites » qui gouvernent se font plus bienveillantes envers les adeptes mahométans.

En Espagne comme en France, alors que la moindre messe découverte se voyait être interrompue par des policiers zélés à faire respecter les drastiques consignes étatiques, la période du ramadan a donné lieu à des directives débonnaires. De Marseille au Calvados, les autorités locales, soit policières que préfectorales, ont demandé à leur personnel de ne pas  « intervenir dans les quartiers à forte concentration de population suivant le Ramadan » (note interne du patron de la police nationale du Calvados). En Espagne, c’est une circulaire du ministère de l’Intérieur qui réglemente l’attitude des policiers durant la période du ramadan : être conciliants envers les rassemblements publics d’un nombre indéterminé de personnes, telle est la consigne. Après avoir demandé la fin de la célébration, si celle-ci devait continuer, les policiers doivent alors évaluer la poursuite de cette dernière afin d’éviter les problèmes d’ordre public.

C’est précisément cette double pondération qui a été mise en évidence dans une vidéo qui a fait le tour du net, dans laquelle les deux comportements opposés de la police envers deux religieux de confession différente sont comparés. D’une part, le non-musulman a été empêché de continuer sa célébration, de l’autre, un imam n’a pas été dérangé dans la rue pour appeler les fidèles avec un mégaphone pour prier pour le Ramadan.

Le parti conservateur Vox a dénoncé le décret d’urgence du gouvernement espagnol à la Cour constitutionnelle car il violerait les libertés fondamentales des individus. Pour le moment, le gouvernement Sanchez ne semble pas reculer.

Francesca de Villasmundo

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