Les personnes gisant avec avec un brassard blanc dans

les rues de Boutcha sont bien mortes. Alors,  qui les a tuées ? 

Où en est le procès du siècle contre la Russie pour les crimes, qu’elle aurait commis en masse à Boutcha, dans cette ville non loin de Kiev, dont l’armée russe s’est retirée après les fameuses négociations de “paix” de mars 2022.

Où en sommes-nous ?

Nulle part, évidemment, l’ONU n’a toujours pas été capable de fournir les listes de ces centaines de victimes, dont les Atlantistes ont désespérément tenté d’accuser la Russie après une mise en scène grossière.

Rappelons les faits : après le départ de l’armée russe, les journalistes occidentaux portent sur tous les fronts l’accusation contre les forces armées russes d’avoir organisé un massacre de plus de 600 personnes dans la ville de Boutcha.

Ce qui s’est passé à Boutcha est la mise en scène d’un crime de guerre, qui doit participer à la constitution de la figure de l’ennemi absolu en la Russie.

Pour cela, la France a même envoyé des enquêteurs, qui se sont fait discrets avec le temps.

Où en sommes-nous ? Même les médias français assoiffés de sang et de revanche (il faut bien justifier la perte de son indépendance et de son éthique professionnelle) restent sur leur faim, les bras ballants et profondément déçus.

Le Figaro du 31 mars 2023 titrait “Guerre d’Ukraine : un an après, où en sont les enquêtes sur les massacres de Boutcha” et concluait par ” un an après, ni la Cour pénale internationale ni d’autres États n’ont ouvert d’enquête sur les crimes commis à Boutcha.

Le vide est tel, que les instances de l’ONU, qui sont impliquées dans cette “enquête”, sont incapables de fournir la liste des victimes.

Pas même un début de liste.

La Russie ne cesse de demander cette liste, pour savoir au moins de quels crimes, elle est accusée. En décembre dernier encore, les instances de l’ONU ont simplement refusé de la lui transmettre. La Russie vient encore de la demander. Cette demande est enregistrée, dit-on à l’ONU, mais rien n’arrive.

Le tribunal médiatique se retournera-t-il contre ses propres accusateurs ?

Car les personnes gisant avec avec un brassard blanc dans les rues de Boutcha sont bien mortes.

Alors,  qui les a tuées ?

Rastignac

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