Mario Draghi est dans la tempête. En avril, MPI se faisait l’écho de rumeur persistante quant à une démission début août du chef de gouvernement italien, le banquier non élu Mario Draghi, à la tête de l’exécutif né dans « l’urgence » du Covid-19, il y a dix-sept mois. Une démission qui arrive plutôt que pronostiquée, puisque Draghi a annoncé en conseil des ministres le 14 juillet dernier qu’il remettrait sa démission le même jour dans la soirée au président Sergio Matarella, toujours en poste malgré son grand âge, qui l’a refusé dans la foulée, dans un jeu de dupes bien huilé, dont les Italiens sont les victimes.

Cette annonce de Draghi est intervenue après la décision du Mouvement 5 Etoiles, membre de la coalition au pouvoir, de boycotter un vote de confiance au Sénat. Mario Draghi disposait néanmoins d’une majorité pour gouverner même sans les 5 Etoiles mais l’ex-patron de la Banque centrale européenne avait affirmé à plusieurs reprises qu’il n’y aurait pas de gouvernement sans eux.

Premier ministre démissionnaire et retenu par le président de la République italienne, Mario Draghi doit s’expliquer avec les partis de sa majorité, mercredi, devant le Parlement et expliquer les raisons de son geste spectaculaire, alors qu’il venait d’obtenir jeudi 14 juillet du Sénat un vote de confiance à une très large majorité de 172 voix. Après ce discours, chaque parti devra se positionner publiquement sur la fin du gouvernement, ou son maintien pour poursuivre son action. Au-delà des déclarations personnelles des élus, on ne connaît pas, pour l’instant, la position officielle des différents partis, qui tiendront leur conseil national entre lundi et mardi prochains. À l’exclusion de celle du parti identitaire et souverainiste Fratelli d’Italia, seul parti dans l’opposition, qui appelle à un retour anticipé aux urnes.

Une raison de cette démission annoncée dès avril pourrait se trouver dans l’effondrement programmé de l’Italie : après avoir coupé, sur instructions américaines, le flux d’énergie de la Russie vers l’Italie, après avoir mis sur les rails le Great Reset en Italie, Mario Draghi, le banquier à la solde des mondialistes du Forum de Davos, peut considérer sa tâche terminée et démissionner, sans avoir eu un vote de défiance : un fait insensé, qui ne s’est jamais produit dans une démocratie occidentale mais le fait est que Draghi ne veut pas être là quand le pays subira les conséquences de ses « actions gouvernementales », faillite, misère et mort.

Francesca de Villasmundo

  

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