Giorgia Meloni est plutôt du centre que de droite. Un message que les électeurs eux-mêmes adressent aux bobards habituels de la gauche, ceux du « gouvernement le plus à droite de l’histoire républicaine », souligné évidemment avec un sens négatif.
Meloni est du centre et non de droite : les électeurs le disent et ils ont raison
Outre le fait qu’il serait difficile de distinguer la politique du soi-disant « gouvernement le plus à droite » de celle de n’importe quel cabinet du Parti Démocrate (centre-gauche en Italie), ceux sont les électeurs eux-mêmes, comme le rapporte Il Giornale, à réaliser ce qui est une évidence.
L’exécutif de centre-droit n’est pas « centre-droit » comme on l’avait initialement supposé mais directement « centre ». Dans le sens où sa politique ne fait aucune référence à ce que la soi-disant « droite », du moins en théorie, fait habituellement de l’agenda politique.
L’éthique est mollement sauvée, sur laquelle le cabinet lui-même et la majorité ont eu des attitudes ambiguës (d’un côté en rendant la GPA un crime universel, de l’autre avec les « rassurances » à l’univers LGBT, sans oublier les contradictoires “cliniques de la Ligue” pour le changement de sexe signé par Luca Zaia). Mais pour le reste, on parle d’un copier-coller, sur l’immigration et sur la guerre en Ukraine surtout.
Le sondage
Les recherches du Radar SWG montrent que de nombreux électeurs considèrent Meloni comme étant du centre ou tout au plus de centre-droit. Si au début de l’exécutif la majorité des personnes interrogées dans une enquête du même institut classait le premier ministre comme de droite voire d’extrême droite à 62%, aujourd’hui ce pourcentage s’élève à 47% : moins de la moitié en somme.
Les électeurs perçoivent ce qui ne fait aucun doute. 7% le définissent même comme étant de centre-gauche, et disons-le simplement que ce n’est pas une idée si absurde. En arrière-plan, il y a cependant une contradiction : Meloni et son gouvernement continuent de bénéficier d’un consensus assez large, actuellement autour de 37,5% (une légère baisse par rapport aux résultats précédents, mais peu de changements).
Francesca de Villasmundo
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