Nous avons été bercés enfants par les contes enchantés, dispensateurs de sages conseils aux bambins des anciens temps, de Perrault, Grimm, Andersen, où on rencontrait, au détour de la page, un chat botté, des princesses au bois dormant, des fées malicieuses, un chaperon rouge en butte à un méchant loup. Certains d’entre nous ont été nourris aux légendes grecques et romaines, aux mythes celtiques ou salves, transportés par les chants homériques de l’Iliade hellénique, par la poésie de Virgile qui peint majestueusement l’épopée d’Énée et la fondation de Rome, centre du monde antique pour devenir celui de l’univers chrétien. Et sur cette mémoire ancestrale, trônait une véritable culture chrétienne où la vie réelle et merveilleuse des saints traçait nos routes, illuminait nos esprits et remettait les récits fantastiques à leur juste place.

Temps révolus dans notre époque post-moderne : de nouveaux contes  prennent la place sur les devants des librairies et font la Une des médias asservis à l’uniformité de pensée dispensée par la doxa des puissants. Et ces contes moralisateurs ont vocation à être crus, religieusement, correctement, par le vaste monde du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest.

La nouvelle religion du changement climatique, aux dogmes bien assis dans l’espace public et l’establishment politique, a sa prophétesse aux vertus prodigieuses : Greta Thumberg, le nouvel oracle au service de la déesse Terre, venu du fond des fjords septentrionaux branchés au politiquement correct. Dans une narration à saveur « hagiographique » parue récemment, Scènes de cœur. Notre vie pour le climat, sa mère, Malena Ernman y conte le don « supra-naturel » dont sa fille serait dotée : voir le CO2 à l’œil nu : « « Elle l’observe s’échapper des cheminées et se transformer en dépotoir dans l’atmosphère », dit-elle.

Un étrange charisme qui en fait douter plus d’un : « Le dioxyde de carbone est un gaz incolore et inodore. On ne peut le déceler. À moins qu’elle n’ait des propriétés sensorielles qu’un être humain normal n’a pas. On peut uniquement le goûter. Mais il doit être très concentré et dilué dans de l’eau » explique le toxicologue Jan Tytgat.

Aussi, n’en déplaise aux tenants de la pensée unique et du changement climatique, avec de telles balivernes pour enfants et adultes invertébrés, nous resterons tout autant magico-sceptiques que climato-sceptiques !

Francesca de Villasmundo

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