Tragiques constats…

« Comment se peut-il qu’un tel gouvernement se soit instauré dans notre pays ?
On avait jeté une chaîne après l’autre sur notre pays. Et maintenant il ressemblait tout entier à un immense cachot.
 L’emprise de la tyrannie ne devenait-elle pas de jour en jour plus oppressante, plus insupportable ?

 Un gouvernement qui s’en prend à la liberté d’opinion et aux croyances personnelles n’a plus aucun respect pour l’individu. C’est pourtant la première exigence que nous devons avoir de lui…

…On a commis ces crimes selon un plan bien établi. Par là on ne fait que suivre cette doctrine selon laquelle il faut anéantir toute vie inutile… Voilà un principe atroce, qui justifie le meurtre d’innocents, autorise l’assassinat de tous ceux qui ne peuvent pas travailler, des invalides, des malades incurables, des vieillards trop faibles. »

Qui d’entre nous n’attribuerait-il pas ces lignes à notre pauvre pays de France tombé bien bas aujourd’hui ? Et pourtant, il s’agit de propos tenus par quelques étudiants allemands au printemps 1943 alors que l’Allemagne s’effondrait sous leurs yeux : elle venait de perdre la bataille de Stalingrad et elle était détruite de l’intérieur par le nazisme.

Humainement, tout semblait perdu…

 

Ils ont sauvé l’honneur de l’Allemagne contre le nazisme

« Hans et Sophie Scholl ainsi que leurs compagnons étaient croyants. Ils n’ont pas pris les armes, ils n’ont tué personne. La seule vie qu’ils ont sacrifiée, c’est la leur.
Mettant leur vie en jeu, ils ont défendu, absolument seuls, une cause autour d’eux méprisée.
 »

 Ce qu’ils ont dit et écrit, beaucoup le pensaient. Mais personne n’osait l’exprimer. Ils ont été les animateurs d’un mouvement de résistance contre leur propre pays en guerre : La ROSE BLANCHE.

Pour sauver l’honneur de leur pays, ils ont été décapités à la hache.

 

L’appel à la résistance

Ô vous, lecteurs, n’entendez-vous pas à votre tour cet appel d’Hans et de Sophie POUR SAUVER L’HONNEUR DE LA FRANCE ?
Ne ressentez-vous pas  cette « absolue nécessité de s’opposer à cet Etat gagné par la folie d’extermination» et cette « grande satisfaction à quitter cette passivité coupable, pour enfin agir efficacement » ?
« Etes-vous à ce point abrutis pour oublier que ce n’est pas seulement votre droit, mais aussi votre devoir social de renverser ce système politique ? »
Pouvez-vous, « vous qui êtes chrétien, hésiter encore lorsque la conservation des biens les plus précieux est en cause et ajourner votre décision avec l’espoir qu’un autre prenne les armes pour vous défendre ? »
« Il s’agit de sauvegarder la valeur humaine pour qu’un jour elle puise triompher. Nous devons clairement oser dire non à cette puissance qui, non contente d’éliminer tous ses adversaires, s’en prend à ce que l’homme a de plus profond et de plus sacré. Tel doit être notre but. Personne ne peut nous décharger de cette responsabilité… Il nous est impossible d’assister sans rien dire à cette lente agonie. »

Sachez qu’« il n’est rien de plus indigne d’un peuple civilisé que de se laisser, sans résistance, régir par l’obscur bon plaisir d’une clique de despotes… Aussi faut-il que tout individu prenne conscience de sa responsabilité en tant que membre de la civilisation occidentale chrétienne ; qu’il se défende en cette dernière heure, selon tous ses moyens… Où que vous soyez, organisez une résistance passive -une Résistance- et empêchez que cette grande machine de guerre athée continue de fonctionner…
N’oubliez pas que chaque peuple mérite le gouvernement qu’il supporte.
»

Et souvenez-vous que « l’individu qui reste isolé dans son refus de la dictature doit être persuadé qu’un grand nombre de gens pensent comme lui et le soutiennent. »

Si « nous ne pouvons combattre par les armes cet ennemi de l’intérieur qui s’acharne sur nous, il ne reste qu’un moyen de résister : être forts et tenaces, demeurer fermes.
L’indifférence n’est plus permise. Décidez-vous avant qu’il ne soit trop tard !
Persévérez, même si tous vous abandonnent. Votre foi inébranlable vous donne la force de vous sacrifier pour les autres.
Restez fort. Pas de concessions »

(Citations tirées de l’ouvrage suivant :
 Inge Scholl. LA ROSE BLANCHE. Les éditions de minuit, mars 2012. 155 pages.)

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