Saint Vincent de Paul voulait que l’on voit les choses à l’œil et qu’on les touche du doigt. Les auteurs de l’article sur les soucis du pèlerinage de Chartres dans Famille Chrétienne auraient pu s’en inspirer. L’hebdomadaire donne la parole à quelques prêtres soucieux de ne pouvoir dire leur messe Paul VI, chaque matin, sur la route Paris Chartres. Peut-on leur rappeler que les prêtres qui célèbrent la messe ancienne font l’objet de rejet et d’interdiction en tous genres depuis des dizaines d’années, véritables parias envers lesquels certains évêques ne montrent aucune fraternité. Peut-on leur rappeler que les fidèles attachés au rite ancien sont ostracisés, contraints de faire des kilomètres pour assister à une messe selon les exigences de leur âme. Pour sa messe d’arrivée, le pèlerinage Chartres Paris n’avait pas droit de cité à Notre Dame, devait rester sur le parvis et finalement a été repoussé place Vauban… Et le Paris Chartres célèbre sa messe de départ à St Sulpice, pas de retour à Notre Dame de Paris réservée aux touristes sans doute !
Toucher du doigt la réalité
Ne montrer que la difficulté d’un tout petit nombre de prêtres ne me semble pas toucher du doigt la réalité… On est à la limite de l’indécence. Voir les choses à l’œil et les toucher du doigt devrait être la devise des journalistes et… des évêques. Don Pateau, père Abbé de l’abbaye de Fontgombault, a rappelé que » le rite n’a pas pour vocation à exclure mais à conduire au Christ. «
La Chrétienté vit un vrai drame, ces jours-ci, avec le vote du parlement sur l’euthanasie libre et gratuite !! Ne pas crier Non Possumus c’est carrément occulter la réalité et le mépris du christianisme dans notre pauvre France, Fille aînée de l’Eglise. Les saints ont toujours des leçons à nous donner.
Anne Brassie
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