Le scoop du Wall Street Journal sur une possible origine artificielle du virus dans le laboratoire du Wuhan « a enflammé la fureur de Pékin et alimenté la controverse, souligne un journaliste italien. Le fait que la révélation soit basée sur un rapport de l’Intelligence américaine, qui a Pékin depuis longtemps dans la ligne de mire, devrait susciter une suspicion sur l’affaire, mais l’époque où les médias faisaient leur travail, accueillant les sources officielles avec esprit critique est maintenant révolue. »

Et si le récent revirement de l’administration américaine de Biden sur l‘origine du covid-19 était dicté par la guerre économique entre les deux géants, les Etats-Unis d’un côté, l’empire du milieu de l’autre ?

L’analyse politique parue sur le blog Piccole Note pourrait lever un coin de voile :

« Ce n’est pas un mystère, en fait, que les services de renseignement puissent être affectés par la « politisation », un risque sur lequel même l’ancien secrétaire à la Défense Robert Gates a donné l’alerte dans un message aux analystes de l’agence américaine. (…)

Il est intéressant de noter aussi que le rapport révélant la maladie des chercheurs de Wuhan n’est pas récent, mais remonte à l’époque de Trump. Ainsi l’administration anti-chinoise par excellence, qui a tout fait pour créditer la thèse selon laquelle le virus avait été créé dans le laboratoire de Wuhan, a gardé cette information si utile pour sa cause cachée pendant des mois…

Intéressante aussi la position du Dr Fauci : le tsar anti-virus des États-Unis, qui pendant la pandémie a nié cette théorie des dizaines de fois, se consacre désormais à la valider. Une conversion soudaine, évidemment électrocuté lui-aussi sur le chemin d’un quelconque Damas américain…

Le timing est également intéressant, car le scoop se produit, par coïncidence, à ‘’la veille d’une réunion de l’organe décisionnel de l’Organisation mondiale de la santé, qui devrait discuter de la prochaine phase d’une enquête sur les origines de Covid-19‘’.

Evidemment, après ces révélations, il sera décidé d’un approfondissement allant dans le sens souhaité, rien n’important les résultats de la précédente enquête de l’OMS, qui avait qualifié la fuite du laboratoire de ‘’hautement improbable‘’ ne comptant plus pour rien.

Il est également intéressant de noter que le scoop lui-même est quelque peu aléatoire. On explique, en effet, que les trois chercheurs seraient tombés malades avec des symptômes compatibles avec le coronavirus ou d’autres « maladies saisonnières », c’est-à-dire la grippe …

Et que cette hospitalisation est normale en Chine. De plus, c’est une pratique évidente dans le cas des chercheurs de laboratoires similaires, car, compte tenu des risques associés à leur travail, même pour une grippe insignifiante, ils doivent faire des contrôles beaucoup plus précis que les gens ordinaires (cela se produit certainement aussi pour le personnel des biolabs américains).

L’une des sources du journal rapporte ensuite que l’information provenait d’un service de renseignement étranger, une autre que serait un mixe d’enquêtes américaines ; selon une source ce ne serait pas très détaillé, qui plus est il faut le vérifier, selon une autre ce serait le contraire … bref, tout et le contraire de tout, pour donner l’effet d’un écran de fumée; une allusion plutôt qu’une information réelle (à tel point que la Maison Blanche elle-même a déclaré qu’elle n’avait aucun élément pour confirmer le scoop…).

En revanche, que la crise pandémique ait été viciée par la géopolitique n’est pas un mystère : pour les nations sous sanctions occidentales, non soulagées malgré les morts, elle a eu l’effet d’une arme de destruction massive ; la Russie s’est vu refuser la validité de son vaccin pour des raisons politiques uniquement ; et beaucoup plus en plus obscur.

La guerre des monnaies virtuelles

Bref, même ces révélations se situent dans le cadre des escarmouches normales de la lutte entre les USA et la Chine, qui s’est enrichie d’une nouvelle variante non moins explosive.

La Chine a, en effet, déclaré les bitcoins illégaux et, étant donné que 65% de la production se situe sur son territoire, a provoqué un effondrement de sa valeur. Et cela, juste au moment où Goldman Sachs, la plus grande institution financière du monde, a commencé à adopter les monnaies numériques.

Développement logique de la finance virtuelle, destinée à avoir un impact significatif sur les économies occidentales. Et qui relie encore plus la Big Tech à la grande Finance, avec un entrelacement de plus en plus monstrueux.

Dans l’interdiction chinoise, une note est intéressante : pour créer des bitcoins, une énorme quantité d’énergie est nécessaire, à la fois pour alimenter les ordinateurs qui les produisent et pour les climatiseurs nécessaires pour refroidir les machines. ‘’L’extraction de Bitcoin – lit-on sur le South China Morning Post – utilise environ 121,36 térawattheures par an, ce qui est supérieur à l’énergie totale utilisée par l’Argentine, selon un récent rapport de l’Université de Cambridge‘’, parlant des économies d’énergie exigées des simples mortels… »

Francesca de Villasmundo 

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