L’actrice oscarisée Susan Sarandon et la star de « Scream » Melissa Barrera ont toutes deux été licenciées par des sociétés hollywoodiennes après avoir fait des commentaires sur le conflit israélo-palestinien que certains ont jugés antisémites.
Spyglass Media Group, la société de production derrière le prochain « Scream VII », a mis fin à ses contrats avec l’actrice Melissa Barrera au motif que celle-ci avait fait des déclarations sur Instagram Stories qualifiant l’offensive israélienne sur Gaza de “génocide et de nettoyage ethnique”.
La direction de Spyglass a déclaré dans un communiqué que leur position « est claire et sans équivoque : nous avons une tolérance zéro pour l’antisémitisme ou l’incitation à la haine sous quelque forme que ce soit, y compris les fausses références au génocide, au nettoyage ethnique, à la distorsion de l’Holocauste ou à tout ce qui franchit de manière flagrante la ligne du discours de haine. »
Melissa Barrera a publié une déclaration sur Instagram Stories au sujet de son licenciement.
« Je prie jour et nuit pour qu’il n’y ait plus de morts, plus de violence et pour une coexistence pacifique. Je continuerai à parler au nom de ceux qui en ont le plus besoin et à plaider pour la paix et la sécurité, pour les droits de l’homme et la liberté. »
« C’est une chose terrible de confondre l’antisémitisme avec le fait de dénoncer Israël »
Par ailleurs, un porte-parole de United Talent Agency a déclaré que l’actrice Susan Sarandon, cinq fois nominée aux Oscars, n’était plus représentée par l’agence. Il s’agit d’une rupture de contrat suite à des commentaires qu’elle a faits sur Israël lors d’un rassemblement pro-palestinien à New York. « C’est une chose terrible de confondre l’antisémitisme avec le fait de dénoncer Israël. », avait dit Susan Sarandon. Le New York Post a rapporté que Susan Sarandon s’était jointe à la foule pour scander « Du fleuve à la mer, la Palestine sera libre » – un slogan considéré comme antisémite par les partisans inconditionnels d’Israël.
Il faut encore noter que Maha Dakhil, personnalité éminente de la Creative Arts Agency, a démissionné le mois dernier de son siège au conseil d’administration après avoir partagé une publication sur les réseaux sociaux accusant Israël de génocide.
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