Saint François Antoine Fasani, Prêtre, Premier Ordre Franciscain, vingt-sept novembre
Après 35 ans de sacerdoce et une vie de pénitence, d’union avec Dieu et de travail intense pour le salut des âmes, Dieu appela à Lui le Père François Antoine le 29 novembre 1742.

De la férie : messe du vingt-sixième et dernier dimanche après la Pentecôte

Sanctoral

Saint François Antoine Fasani, Prêtre, Premier Ordre Franciscain

Né en 1681 à Lucera, dans le sud-est de l’Italie, saint François Antoine Fasani était le fils de paysans très pauvres ; mais c’était un garçon brillant et il reçut une bonne éducation des conventuels franciscains de sa ville natale. Quand saint François Antoine Fasani avait 14 ans, il reçut l’habit de saint François parmi les conventuels et en 1705 il fut ordonné prêtre. Il fut ensuite envoyé au couvent du Sagro, attenant à la basilique d’Assise où est enterré saint François, afin de poursuivre ses études. Deux ans plus tard, il obtint le doctorat en théologie et fut ensuite nommé professeur de philosophie au collège dirigé par les conventuels de sa ville natale. Saint François Antoine Fasani fut successivement promu régent des études, tuteur et provincial, fonction qu’il occupa de 1721 à 1723. Il fut ensuite maître des novices, puis curé de l’église Saint-François de Lucera. Un évêché lui fut proposé, mais il le refusa. Le processus de béatification nous apprend que François Antoine était diligent dans ses études, fervent dans sa piété, prompt dans son obéissance à ses supérieurs, dévot dans sa méditation et très précis dans l’accomplissement de tous ses devoirs. Il était également mortifié et adonné aux exercices de pénitence jusqu’à l’effusion du sang. Dès sa jeunesse, il fut un « ange dans la chair, plus un ange qu’un homme ». Parmi les dévotions qu’il chérissait, il y avait surtout un tendre amour pour la Mère Immaculée de Dieu, une affection enfantine pour l’Enfant Jésus et une fervente dévotion, y compris l’adoration nocturne, de la Sainte Eucharistie. Un jour, alors que saint François Antoine Fasani était plongé dans la prière, quelqu’un qui se trouvait dans l’église entendit une voix qui disait : “Ce prêtre prie beaucoup pour son peuple.” En tant que prêtre, il devint également un prédicateur éloquent, un amoureux des pauvres et un ami des malheureux. Il était missionnaire, maître de retraite et prédicateur du Carême. Pendant des heures, il restait assis au confessionnal, écoutant et absolvant les péchés de ses pénitents, consolant les affligés, avertissant les cœurs endurcis. Il passait beaucoup de temps à rendre visite aux malades, aux orphelins et aux prisonniers. En tant que pasteur, il était un véritable père pour son peuple. Après 35 ans de sacerdoce et une vie de pénitence, d’union avec Dieu et de travail intense pour le salut des âmes, Dieu appela à Lui le Père François Antoine le 29 novembre 1742. Ce jour-là, les habitants de Lucera se précipitèrent à l’église de Saint François, s’écriant comme les enfants à la mort de saint Antoine de Padoue : « Le saint est mort ! Le saint est mort ! Et depuis 200 ans, ils ont continué à s’agenouiller et à prier sur sa tombe. La cause de sa béatification fut introduite à Rome en 1832 ; et en 1951, le pape Pie XII inscrivit solennellement saint François Antoine Fasani parmi les bienheureux.

Fête de l'Apparition de la Médaille miraculeuse

Fête de l’Apparition de la Médaille miraculeuse

Le 27 novembre 1830, la Très sainte Vierge apparut à une jeune religieuse de la Charité, à Paris, et lui ordonna de faire frapper une médaille à l’effigie qu’elle lui montra. L’une des faces porte l’image de l’Immaculée avec cette prière en exergue : « Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ». C’est la médaille que nous appelons la « Médaille miraculeuse », enrichie de tant d’indulgences et instrument de tant de faveurs merveilleuses.

Martyrologe

A Antioche, les saints martyrs Basilée évêque, Auxile et Saturnin.

A Sébaste, en Arménie, les saints martyrs Hirénarque, Acace prêtre, et sept femmes. La constance de celles-ci frappa tellement Hirénarque qu’il se convertit au Christ et fut, en même temps qu’Acace, tué d’un coup de hache, sous l’empereur Dioclétien et le préfet Maxime.

Près du fleuve Cea, en Galice, les saints Facond et Primitif, qui souffrirent sous le préfet Attique.

En Perse, saint Jacques l’Intercis, martyr illustre. Au temps de Théodose le Jeune, il avait renié le Christ pour plaire au roi Isdegerde, et, à cause de ce crime, sa mère et sa femme s’étaient éloignées de lui; rentrant alors en lui-même, il alla trouver Varane, fils et successeur d’Isdegerde, et en sa présence déclara courageusement qu’il était chrétien. Le roi irrité prononça contre lui une sentence de mort, commanda qu’on lui coupât les membres par morceaux et qu’on lui tranchât la tête. Dans le même temps, d’autres martyrs en nombre incalculable souffrirent la mort en ce pays.

A Aquilée, saint Valérien évêque.

Près de Riez, en Gaule, saint Maxime, évêque et confesseur. Orné de toutes sortes de vertus dès sa plus tendre jeunesse, il fut d’abord abbé du monastère de Lérins, devint ensuite évêque de l’église de Riez, où il brilla par des miracles et des prodiges.

A Salzbourg, dans le Norique, saint Virgile, évêque et apôtre de la Carinthie. Il a été inscrit au nombre des saints par le souverain pontife Grégoire IX.

Dans la partie des Indes qui est limitrophe de la Perse, les saints Barlaam et Josaphat, dont saint Jean Damascène a raconté les merveilleuses actions.

A Paris, la mise au tombeau de saint Séverin, moine et solitaire.

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