De la férie : messe de la Quinquagésime

Saint Romain († 460) et saint Lupicin († 480), Abbés de Condat

Saint Romain et saint Lupicin naquirent d’une honnête famille, vers la fin du IVème siècle, dans le diocèse actuel de Belley ; ce dont donc deux saints français. La jeunesse de Romain demeura pure de toute corruption du siècle. Après s’être mis quelques temps sous la conduite d’un saint abbé, qui lui fit étudier sérieusement la vie cénobitique, il se retira, âgé de trente-cinq ans, à Condat, dans les forêts du Jura, où il mena la vie des anciens anachorètes, au milieu des bêtes féroces, et oublié du monde, qu’il avait oublié le premier. Mais ce n’était là, dans les desseins de Dieu, qu’une préparation : la vocation de Romain, c’était de fonder des monastères où l’on verrait fleurir toutes les merveilles de sainteté accomplies depuis plus de deux siècles dans les déserts d’Orient. Le premier de ses disciples fut son frère Lupicin. Dieu avait donné aux deux frères des caractères fort différents ; autant Romain était doux et indulgent, autant Lupicin était ferme et rigide, et on eût pu l’accuser d’excès, s’il n’avait encore été plus dur pour lui que pour les autres. Chez les deux Saints, ces divergences étaient toujours, chose étonnante, accompagnées d’une parfaite union. Si Lupicin avait paru dépasser la mesure, Romain était là pour tout concilier ; s’il était besoin d’un coup d’énergie, Romain avait recours à Lupicin, dont le bras de fer brisait tout obstacle. Une année que les récoltes avaient été très abondantes, les religieux se relâchèrent de leur abstinence et ne se rendirent point aux douces observations de Romain. Le saint abbé confia l’affaire à son frère, qui ne fit servir à la communauté, pendant un certain temps, que de la bouillie d’orge sans apprêt. Douze moines quittèrent le monastère, les autres retrouvèrent leur ferveur. Romain pleura ses douze religieux et se plaignit à son frère ; il versa tant de larmes et fit tant de prières, que les douze fugitifs revinrent et menèrent une vie austère et pleine d’édification. Un des plus anciens religieux lui reprocha un jour de recevoir trop facilement tous les sujets qui se présentaient, au risque de n’avoir plus de place pour accueillir les sujets d’élite : “Mon frère, lui dit le Saint, Dieu seul discerne le fond des cœurs, confions-nous en Lui. Accueillons toutes ces brebis que nous envoie le divin Pasteur, et, par notre zèle, conduisons-les avec nous aux portes du Paradis.”

La Sainte Couronne d’Epines

La couronne sous la conduite des dominicains Jacques et André de Longjumeau quitte Constantinople avant Noel 1238, il y a eu avant 2 ans de négociation, il fallait être bien sûr de ne pas acquérir une contre-façon, l’objectif de Saint Louis est de dominer la chrétienté avec la couronne et de profiter de la querelle des Investitures qui a affaibli le pouvoir de la papauté et du Saint Empire romain germanique. La couronne est aussi très convoitée par Jean III Doukas Vatatzès, l’empereur byzantin en exil, alors la mission royale de rapatriement de la couronne est menée par plusieurs chevaliers, dont Giffard de Meaux, cadet de la maison des comtes de Meaux.  La couronne arrive à Venise et est déposée au trésor de la Basilique Saint-Marc, pendant ce temps le reste de la somme due est payée aux commerçants vénitiens, tout ceci se fait sous une escorte renforcée par les troupes prêtées par Frédéric II sur la demande de Louis IX afin que les Vénitiens ne soient pas tenté de garder la couronne une fois la somme payée.Le 10 août 1239, la couronne fait son entrée solennelle à Villeneuve-l’Archevêque en Champagne accompagnée du roi, de son frère Robert Ier d’Artois et de Blanche de Castille leur mère. Le lendemain la couronne fait son entrée à Sens car Paris dépent de l’église métropolitaine de Sens , en effet l’ archevêque de Sens, Gautier Cornut porte le titre de « primat des Gaules et de Germanie », en enfin la semaine d’après la couronne se trouve à Paris. Deux ans plus tard Saint Louis poursuit toujours son ambition et se porte acquéreur de morceaux de la Sainte Croix et d’autres saintes reliques, comme le saint sang, ma pierre du Sépulcre, la sainte éponge et la sainte lance qui s’ajoute à la liste d’objets sacrés de Saint Louis. La Sainte Collection est conservée temporairement à Notre-Dame de Paris, la Sainte-Chapelle est érigée dans l’île de la Cité où une cérémonie de translation a lieu en 1248 deux mois avant le départ de Saint Louis à la Croisade. A la fin de la fête de la dédicace de la Sainte Chapelle, St Louis institue une fête annuelle liturgique le 11 août, c’est l’office de la susception de la Sainte Croix.

Martyrologe

A Rome, l’anniversaire des saints martyrs Macaire, Rufin, Just et Théophile.

A Alexandrie, la passion des saints Céréale, Pupule, Caïus et Sérapion.

En la même ville, la commémoraison des saints prêtres, diacres et d’un grand nombre d’autres qui, au temps de l’empereur Valérien, alors que sévissait une terrible peste, se dévouèrent au service des malades et affrontèrent volontiers la mort. La piété des fidèles introduisit la coutume de les honorer comme des martyrs.

A Rome, saint Hilaire, pape et confesseur.

Dans le Lyonnais, sur les montagnes du Jura, la mise au tombeau de saint Romain abbé. Le premier à mener dans ce désert la vie érémitique, il se rendit célèbre par ses vertus et ses miracles sans nombre, et devint dans la suite le père d’un grand nombre de moines.

A Pavie, la translation du corps de saint Augustin évêque, confesseur et docteur de l’église. Il fut apporté de l’île de Sardaigne par les soins de Luitprand, roi des Lombards.

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