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Mardi de Pâques

Mardi de Pâques – Station à Saint-Paul – La paix soit avec vous ; ne craignez pas, c’est moi !

L’Agneau est notre Pâque ; nous l’avons reconnu hier ; mais le mystère de la Pâque est loin d’être épuisé. Voici d’autres merveilles qui réclament notre attention. Le livre sacré nous dit : « La Pâque, c’est le passage du Seigneur »; et le Seigneur, parlant lui-même, ajoute : « Je passerai cette nuit-là par la terre d’Égypte ; je frapperai tous les premiers-nés dans l’Égypte, depuis l’homme jusqu’à la bête ; et j’exercerai mon jugement sur tous les dieux de l’Égypte, moi le Seigneur. » La Pâque est donc un jour de justice, un jour terrible pour les ennemis du Seigneur ; mais il est en même temps et par là même le jour de la délivrance pour Israël. L’Agneau vient d’être immolé ; mais son immolation est le prélude de l’affranchissement du peuple saint.

L’Introït, tiré du livre de l’Ecclésiastique, célèbre la divine sagesse de Paul, qui est comme une source toujours pure où les chrétiens vont s’abreuver, et dont l’eau salutaire leur donne la santé de l’âme, et les prépare pour l’immortalité.

L’Église, dans la Collecte, glorifie Dieu qui daigne, chaque année, la rendre féconde et lui donner les joies maternelles au milieu des joies pascales ; elle implore ensuite pour ses nouveaux enfants la grâce de rester toujours conformes à leur maître ressuscité.

ÉPÎTRE. Ce discours que le grand Apôtre fit entendre à Antioche de Pisidie, dans la synagogue des Juifs, nous montre que le Docteur des Gentils suivait dans son enseignement la même méthode que le Prince des Apôtres. Le point capital de leur prédication était la Résurrection de Jésus-Christ : vérité fondamentale, fait suprême, qui garantit toute la mission du Fils de Dieu sur la terre. Il ne suffit pas de croire en Jésus-Christ crucifié, si l’on ne croit en Jésus-Christ ressuscité ; c’est dans ce dernier dogme qu’est contenue toute l’énergie du christianisme, de même que, sur ce fait, le plus incontestable de tous, repose la certitude tout entière de notre foi. Aussi nul événement accompli ici-bas n’est-il comparable à celui-ci sous le rapport de l’impression qu’il a produite. Voyez le monde entier ébranlé en ces jours, la Pâque réunissant tant de millions d’hommes de toute race et sous tous les climats. Voilà dix-huit siècles que Paul repose sur la Voie d’Ostie ; que de choses se sont effacées de la mémoire des hommes, et qui cependant ont fait grand bruit en leur temps, depuis que cette tombe reçut pour la première fois la dépouille de l’Apôtre. Le flot des persécutions submergea Rome chrétienne pendant plus de deux cents ans ; il devint même nécessaire, au IIIe siècle, de déplacer un moment ces ossements et de les enfouir aux Catacombes. Vint ensuite Constantin, qui éleva cette Basilique, et érigea cet arc triomphal près de l’autel sous lequel repose le corps de l’Apôtre. A partir de cette époque, que de changements, que de bouleversements, que de dynasties, que de formes de gouvernement se sont succédé dans notre monde civilisé et au-delà ! Rien n’est demeuré immobile, si ce n’est l’Église éternelle. Chaque année, depuis au moins quinze cents ans, elle est allée lire dans la Basilique de Saint-Paul, près de sa tombe, ce même discours dans lequel l’Apôtre annonce aux Juifs la Résurrection du Christ. A l’aspect de cette durée, de cette immobilité jusque dans des détails si secondaires, disons, nous aussi : Le Christ est véritablement ressuscité ; il est le Fils de Dieu ; car nul homme n’a jamais empreint si profondément sa main dans les choses de ce monde visible. A elle seule la Pâque proclame ce qu’il est ; et quand nous reconnaissons ce frappant caractère de perpétuité jusque dans les moindres rites, nous sommes en droit d’affirmer que si notre divin ressuscité est sublime dans l’éclatant soleil de sa gloire, il se laisse reconnaître encore jusque dans les moindres rayons qu’il réfléchit sur la Liturgie.

ÉVANGILE. Jésus se montre à ses disciples rassemblés, le soir même de sa résurrection ; et il les aborde en leur souhaitant la paix. C’est le souhait qu’il nous adresse à nous-mêmes dans la Pâque. En ces jours il rétablit partout la paix : la paix de l’homme avec Dieu, la paix dans la conscience du pécheur réconcilié, la paix fraternelle des hommes entre eux par le pardon et l’oubli des injures. Recevons ce souhait de notre divin ressuscité, et gardons chèrement cette paix qu’il daigne nous apporter lui-même. Au moment de sa naissance en Bethléhem, les Anges annoncèrent cette paix aux hommes de bonne volonté ; aujourd’hui Jésus lui-même, ayant accompli son œuvre de pacification, vient en personne nous en apporter la conclusion. La Paix : c’est sa première parole à ces hommes qui nous représentaient tous. Acceptons avec amour cette heureuse parole, et montrons-nous désormais, en toutes choses, les enfants de la paix. L’attitude des Apôtres dans cette grande scène doit aussi exciter notre attention. Ils connaissent la résurrection de leur maître ; ils se sont empressés de la proclamer à l’arrivée des deux disciples d’Emmaüs ; que leur foi est faible cependant ! La présence soudaine de Jésus les trouble ; s’il daigne leur donner ses membres à toucher, afin de les convaincre, cette expérience les émeut, les remplit de joie ; mais il reste encore en eux je ne sais quel fond d’incrédulité. Il faut que le Sauveur pousse la bonté jusqu’à manger devant eux, afin de les convaincre tout à fait que c’est bien lui et non un fantôme. Cependant ces hommes, avant la visite de Jésus, croyaient déjà et confessaient sa résurrection ! Quelle leçon nous donne ce fait de notre Évangile ! Il en est donc qui croient, mais d’une foi si faible que le moindre choc la ferait chanceler ; qui pensent avoir la foi, et qui l’ont à peine effleurée. Sans la foi cependant, sans une foi vive et énergique, que pouvons-nous faire, au milieu de cette lutte que nous avons à soutenir constamment contre les démons, contre le monde et contre nous-mêmes ? Pour lutter, la première condition est d’être sur un sol résistant ; l’athlète dont les pieds posent sur le sable mouvant ne tardera pas d’être renversé. Rien de plus commun aujourd’hui que cette foi vacillante, qui croit jusqu’à ce qu’arrive l’épreuve de cette foi constamment minée en dessous par un naturalisme subtil, qu’il est si difficile de ne pas aspirer plus ou moins, dans l’atmosphère malheureuse qui nous entoure. Demandons avec instance la foi, une foi invincible, surnaturelle, qui devienne le grand ressort de notre vie tout entière, qui ne cède jamais, qui triomphe toujours au dedans de nous-mêmes comme à l’extérieur ; afin que nous puissions nous approprier en toute vérité cette forte parole de l’Apôtre saint Jean : « La victoire qui met le monde tout entier sous nos pieds, c’est notre foi ».

Dans l’Offertoire, l’Église, empruntant les paroles de David, nous montre les sources d’eau jaillissant de la terre aux accents de la voix tonnante du Seigneur. Cette voix majestueuse, c’est la prédication des Apôtres, et particulièrement celle du grand Paul ; ces fontaines sont celles du Baptême dans lesquelles nos néophytes ont été plongés, pour y être rendus participants de la vie éternelle.

L’Église demande, dans la Secrète, que le Sacrifice qu’elle va offrir nous aide à nous acheminer vers cette gloire infinie dont le saint Baptême est la voie.

Dans l’Antienne de la Communion, on entend saint Paul lui-même qui, s’adressant aux néophytes, leur indique quelle vie ils doivent mener désormais, pour être l’image fidèle de leur Sauveur ressuscité. S’unissant aux vœux de l’Apôtre, la sainte Église implore, pour ses nouveaux enfants qui viennent de participer au Mystère pascal, la persévérance dans la vie nouvelle dont ce divin Sacrement est à la fois le principe et le moyen. Le troisième jour de la création vit les eaux qui couvraient la terre descendre, à la parole du Fils de Dieu, dans le bassin des mers, et la surface du globe se dessécher, et devenir habitable aux êtres qui bientôt allaient être appelés du néant. C’est aujourd’hui que notre demeure passagère commence à apparaître aux regards des Anges. Un jour, ce même Fils de Dieu qui aujourd’hui la dégage des eaux, daignera venir l’habiter lui-même dans une nature humaine ; offrons-la-lui comme son domaine, sur lequel toute puissance lui sera donnée comme au ciel.

Saints Soter et Caïus, Papes et Martyrs, vingt-deux avril

Sanctoral

Saints Soter et Caïus, Papes et Martyrs

Deux Papes martyrs croisent aujourd’hui leurs palmes sur le Cycle. Soter souffrit pour le Christ au deuxième siècle, et Caïus au troisième ; cent années les séparent, et l’énergie de la foi, la fidélité au divin dépôt ; se retrouvent les mêmes. Quelle société humaine a jamais produit des siècles entiers de héros ? La nôtre est fondée sur ce dévouement traditionnel qui se prouve par le sang. Nos chefs n’ont pas voulu laisser aux soldats le monopole du sacrifice ; les trente premiers successeurs de Pierre ont payé de leur vie l’honneur du pontificat. Quel trône que celui de notre divin Ressuscité entouré de tous ces rois revêtus de la pourpre triomphale !

Soter fut le successeur immédiat d’Anicet, dont nous avons honoré la mémoire il y a peu de jours. Le temps nous a dérobé la connaissance de ses actions. Un trait seulement est arrivé jusqu’à nous. Eusèbe nous a conservé un fragment d’une lettre de saint Denys, évêque de Corinthe, dans laquelle il remercie notre saint pontife des largesses qu’il a envoyées aux fidèles de cette Église qui souffraient d’une famine. Une lettre apostolique accompagnait ces aumônes, et saint Denys atteste qu’on la lisait dans l’assemblée des fidèles, avec celle que saint Clément avait adressée à la môme Église au siècle précédent. La charité des pontifes romains s’est toujours unie à leur fidélité à conserver le dépôt de la foi. Quant à Caius. il fut enlevé dans la terrible tempête suscitée par Dioclétien contre l’Église, et ses gestes occupent à peine quelques lignes dans les annales de Rome chrétienne. Nous ne serons donc pas étonnés de trouver tant de concision dans le récit liturgique que l’Église consacre à ces deux Papes martyrs. Soter, né à Fondi en Campanie, décréta que les vierges consacrées ne toucheraient pas les vases sacrés ni les pales, et qu’elles n’encenseraient pas dans l’Église. Il statua aussi qu’en la Cène du Seigneur, tous les fidèles recevraient le corps du Christ, excepté ceux qui en seraient empêchés pour une faute grave. Soter siégea sur la chaire « pontificale trois ans onze mois et dix-huit jours (de 166 à 175). Il reçut la couronne du martyre sous l’empereur Marc-Aurèle, et fut enseveli dans le cimetière appelé cimetière de Calixte, après avoir, selon la coutume de ses prédécesseurs, ordonné au mois de décembre dix-huit prêtres et neuf Diacres, et sacré onze Évêques pour divers lieux.

Caïus était dalmate, et de la famille de l’empereur Dioclétien. Il ordonna que, dans l’Église, avant d’être élevé à l’épiscopat, on passerait par divers degrés d’ordre et d’honneur : ceux de Portier, de Lecteur, d’Exorciste, d’Acolyte, de Sous-Diacre, de Diacre et de Prêtre. Fuyant la cruauté dont Dioclétien usait envers les chrétiens, il se tint caché quelque temps dans une caverne ; mais huit ans plus tard, il parvint à la couronne du martyre avec son frère Gabinus, après avoir siégé douze ans quatre mois et cinq jours (de 283 à 296), et après avoir ordonné au mois de décembre, vingt-cinq Prêtres, huit Diacres et sacré cinq Évêques. Caïus fut enseveli dans le cimetière de- Calixte, le dix des calendes de mai. Urbain Villa fait revivre sa mémoire dans Rome, et réparer son église qui tombait en ruines, honorant cette église d’un Titre et d’une Station, et l’enrichissant des reliques du saint Pape. Sainte Suzanne était sa nièce.

Saint Conrad de Parzham, Frère convers, Premier Ordre capucin, vingt-deux avril
Frère Conrad meurt le 21 avril 1894, le sourire aux lèvres. Il est béatifié par le pape Pie XI en 1930 et canonisé en 1934.

Saint Conrad de Parzham, Frère convers, Premier Ordre capucin (+ 1894).

Saint Conrad de Parzham, né Johann Birndorfer le 22 décembre 1818 à Parzham en royaume de Bavière. Né au sein d’une famille d’agriculteurs originaire de l’une des contrées victimes des guerres napoléoniennes, il est le neuvième enfant d’un total de onze, mais cinq de ses frères et sœurs meurent très tôt. Son nom est choisi en hommage à saint Jean l’évangéliste. Sa mère, Gertrude Niedermayer, meurt alors qu’il a à peine 14 ans.

Deux ans plus tard, son père, George Birndorger, décède à son tour. Dès son enfance, Conrad est marqué par une grande dévotion, notamment à la Vierge Marie. Il recherche la solitude pour se livrer à la prière et à la méditation et fréquente assidûment les églises et sanctuaires, attendant très tôt le matin sur le parvis pour la première messe. Il s’instruit sommairement au monastère bénédictin de Metten près de Deggendorf tout en aidant aux travaux agricoles des moines. Après avoir fréquenté une mission paroissiale basée sur la règle du Tiers-Ordre franciscain, à trente ans, il réalise que Dieu l’appelle à la vie consacrée. Au lieu de gérer l’entreprise agricole de ses parents, il quitte Parzham, et répartit sa part d’héritage entre des pauvres et quelques institutions ecclésiastiques. Puis, à 31 ans, il rejoint les capucins comme frère convers au couvent Sainte-Anne d’Altötting. Il est envoyé à Laufen pour faire son noviciat partageant son temps entre sa formation et le jardinage.

Trois ans plus tard, en 1852, il prononce ses vœux, prenant le nom de Conrad en l’honneur de saint Conrad de Plaisance, ermite franciscain du xive siècle, puis on lui attribue principalement la place de portier-gardien du couvent, qu’il va garder 41 ans. Avec un sens dévoué du service, frère Conrad s’attelle sérieusement aux tâches qu’on lui assigne, toujours humble, serviable, plein d’espérance et d’assiduité. Jamais personne ne le verra irritable, fruste ou prononçant des paroles inutiles ou frivoles. Il travaille à faire le bien avec beaucoup d’énergie et de temps, au point de dormir peu pour prier et d’en oublier de manger ou donnant une partie de sa nourriture aux nécessiteux qui frappent à la porte du monastère. Il enseigne aux enfants la foi et les gestes du croyant, s’occupe d’œuvres de charité, encadre des pèlerinages à la Vierge Noire d’Altötting, écoute les malheureux et aide les pauvres. Doué en plus du don de prophétie, beaucoup de gens simples le vénèrent déjà de son vivant comme un saint. Trois jours avant de mourir, il sent qu’il est au bout de sa route. Il sert la messe et au sortir de celle-ci s’allonge sur sa couche. Frère Conrad meurt le 21 avril 1894, le sourire aux lèvres. Il est béatifié par le pape Pie XI en 1930 et canonisé en 1934.

Saint Léonide, Père d'Origène et Martyr, vingt-deux avril

Saint Léonide, Père d’Origène et Martyr († 202)

L’an 202 vit éclater une cruelle persécution qui fit couler dans tout l’empire, et surtout en Égypte, le sang d’une multitude de chrétiens. Parmi ceux dont le triomphe illustra la ville d’Alexandrie, on compte saint Léonide. Sa principale gloire, après son martyre, est d’avoir donné la vie à l’un des plus fameux génies qui aient paru sur la terre, le grand Origène. Léonide était probablement un rhéteur d’Alexandrie, philosophe chrétien, également versé dans les sciences sacrées et profanes.

Parmi ses sept enfants, il donna un soin tout spécial à l’éducation d’Origène, dont il pressentait le brillant avenir; mais, tout en ornant son esprit de toutes les autres connaissances, il l’initia surtout à la connaissance des Saintes Écritures. Chaque jour l’enfant était obligé d’apprendre par coeur et de réciter quelques pages des Livres divins, et son esprit vif et curieux se plaisait singulièrement à ce genre d’étude. Sans se contenter du sens que présente tout d’abord la lettre du texte sacré, il en cherchait de plus profonds, trahissant ainsi dès l’origine son penchant à scruter les vérités de la foi. Il accablait son père de questions un peu difficiles, il demandait des explications qui ne laissaient pas quelques fois d’embarrasser le précepteur. En apparence et devant l’enfant, Léonide tâchait de modérer cette ardeur intempestive; il exhortait l’impatient élève à s’en tenir au sens littéral de l’Écriture, sans vouloir résoudre des problèmes qui n’étaient pas de son âge; mais au fond et en lui-même, l’heureux père se réjouissait de voir une intelligence si précoce, et il remerciait Dieu de lui avoir donné un tel fils.

Souvent même, pendant que l’enfant dormait, le pieux chrétien s’approchait de lui doucement, et lui découvrant la poitrine, il la baisait avec respect comme un sanctuaire où résidait l’Esprit-Saint. Léonide ayant été pris par les persécuteurs, Origène voulait le rejoindre en prison, mais, sur les instances de sa mère, il se contenta d’écrire une lettre à son père pour l’exhorter au martyre. Léonide fut décapité. La confiscation de ses biens réduisit sa famille à une extrême pauvreté; mais l’hospitalité généreuse d’une noble dame la sauva du besoin. Quant à Origène, « pour le talent et l’étendue de ses connaissances, il l’emporte sur la plupart des Pères de l’Église; en tous cas, il n’est inférieur à aucun, » dit Mgr Freppel. Mais ses spéculations hasardées l’ont privé du titre de Saint et de Docteur.

Martyrologe

A Rome, sur la voie Appienne, l’anniversaire de saint Sotère, pape et martyr.

A Rome encore, saint Caïus, pape et martyr, qui reçut la couronne du martyre sous l’empereur Dioclétien.

A Smyrne, les saints Apelle et Lucius, deux d’entre les premiers disciples du Christ.

Le même jour, de nombreux saints martyrs, qui, dans toutes les provinces de la Perse, sous le roi Sapor, furent massacrés pour le nom du Christ, un an après la mort de saint Siméon, au jour également où l’on célébrait la commémoraison de la Passion du Seigneur. Dans ce combat pour la foi, moururent l’eunuque Azade, l’un des favoris du roi; l’évêque Millès, illustre par sa sainteté et l’éclat de ses miracles; l’évêque Acepsimas, et son prêtre Jacques; deux autres prêtres Aïthala et Joseph; Azadane et Abdièse diacres, et plusieurs autres clercs; de même: les évêques Maréas et Bicor, vingt autres évêques, et près de deux cent cinquante membres de leur clergé; un grand nombre de moines et de vierges consacrées à Dieu. Parmi ces dernières se trouvèrent Tarbule, sœur de l’évêque Siméon et sa suivante, qui furent attachées à des poteaux, sciées en deux, et ainsi mises à mort dans ce raffinement de cruauté.

En Perse encore, les saints Parmène, Heliménas, Chrysotèle, prêtres, Luc et Mucius, diacres. Leur martyre est décrit dans les Actes des saints Abdon et Sennen.

A Alexandrie, l’anniversaire de saint Léonide martyr, qui souffrit sous Sévère.

A Lyon, en Gaule, saint Epipode : arrêté avec Alexandre son collègue, durant la persécution d’Antonin Verus, il souffrit de très cruels tourments et acheva son martyre par la décapitation.

A Constantinople, saint Agapit Ier, pape, dont le bienheureux Grégoire le Grand atteste la sainteté. Son corps rapporté à Rome fut inhumé au Vatican.

A Sens, saint Léon, évêque et confesseur.

A Anastasiopolis, en Galatie, saint Théodore évêque, célèbre par ses miracles.

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