Sanctoral 

Saint Louis, Roi de France, Confesseur, Patron des Tertiaires franciscains

Louis IX, devenu roi de France à l’âge de douze ans, par la mort de son père, fut très pieusement élevé par la reine Blanche de Castille, sa mère. Tout le monde connaît la belle parole de cette grande reine: “Mon fils, je vous aime après Dieu plus que toutes choses; cependant, sachez-le bien, j’aimerais mieux vous voir mort que coupable d’un seul péché mortel.” Époux affectueux et père de onze enfants, il fut en même temps un rigoureux ascète. Énergique et vigilant dans l’administration de son royaume, il ne négligeait en rien ses exercices de piété et recevait fréquemment les sacrements ; intrépide au combat et soucieux de son prestige dans les grandes circonstances, il s’épuisait secrètement en jeûnes et en mortifications. La stricte justice, la parfaite loyauté et l’amour absolu de la paix inspirèrent sa politique, toujours exempte néanmoins de faiblesse, et dont plusieurs siècles devaient confirmer le succès. Il régnait depuis vingt ans déjà, lorsque, tombé malade, la pensée lui vint de reconquérir Jérusalem. Aussitôt revenu à la santé, il reçut l’étendard des mains de l’Évêque de Paris. Puis, ayant traversé la mer avec une armée nombreuse, il mit en déroute les Sarrasins dans un premier combat. Mais beaucoup de ses soldats moururent de la peste, et lui-même fut vaincu et fait prisonnier. Après un traité avec les Sarrasins, le roi et son armée furent laissés libres. Il demeura pendant cinq ans en Orient, racheta de l’esclavage un grand nombre de Chrétiens, convertit beaucoup d’infidèles à la foi du Christ, et rebâtit à ses frais plusieurs villes appartenant aux Chrétiens. Sa mère étant morte sur ces entrefaites, il dut revenir en France où il s’adonna tout entier aux œuvres de piété. Le saint roi construisit nombre de monastères et d’hospices pour les pauvres ; il secourait de ses largesses les indigents, visitait fréquemment les malades et, non content de les faire soigner à ses frais, leur donnait de ses propres mains ce dont ils avaient besoin. Simple dans ses habits, il n’épargnait pas à son corps les mortifications du ciliée et du jeûne. Louis IX traversa de nouveau la mer pour combattre les Sarrasins, mais au moment où il venait d’établir son camp en face de l’ennemi, il mourut de la peste en prononçant ces paroles : « J’entrerai dans votre maison, Seigneur, je vous adorerai dans votre saint temple et je glorifierai votre nom. » Son corps fut transporté à Paris ; il est conservé dans la célèbre église de Saint-Denis, où on le vénère. Quant à son chef, on le porta à la sainte Chapelle. Glorifié par d’éclatants miracles, il a été mis au nombre des Saints par le Pape Boniface VIII.

Martyrologe

Près de Carthage, saint Louis IX, roi de France et confesseur, illustre par la sainteté de sa vie et l’éclat de ses miracles; ses ossements furent plus tard rapportés à Paris.

A Rome, l’anniversaire de saint Joseph Calasanz, prêtre et confesseur, célèbre par l’innocence de sa vie et par ses miracles. Pour élever la jeunesse dans la piété et dans les lettres, il fonda l’Ordre des pauvres Clercs Réguliers de la Mère de Dieu des écoles pies. Le souverain pontife Pie XII l’a constitué auprès de Dieu patron céleste de toutes les écoles populaires chrétiennes qui sont sur la terre. Sa fête se célèbre le 6 des calendes de septembre (27 août).

A Rome également, les saints martyrs Eusèbe, Pontien, Vincent et Pérégrin. Sous l’empereur Commode, ils endurèrent successivement les tourments du chevalet, des entraves, de la bastonnade; ils eurent ensuite les flancs brûlés, et comme ils continuaient très fidèlement à louer le Christ, on les battit avec des fouets garnis de plomb jusqu’à ce qu’ils eussent rendu l’âme.

De plus, à Rome, l’anniversaire du bienheureux Némèse diacre, et de la vierge Lucille, sa fille. Demeurant fermes et inébranlables dans la foi du Christ, ils furent décapités par ordre de l’empereur Valérien. Leurs corps, que le pape saint étienne avait fait inhumer et auxquels le bienheureux Sixte II avait, la veille des calendes d’octobre (31 octobre), donné une sépulture plus honorable sur la voie Appienne, furent transférés par Grégoire V dans la diaconie de Sainte-Marie-la-Neuve, avec les saints Symphrone, Olympe tribun, Exupérie femme de ce dernier et leur fils Théodule : tous, convertis par les soins de Symphrone et baptisés par le même saint étienne, avaient reçu la couronne du martyre. Les corps de ces mêmes saints, retrouvés en ce lieu sous le pontificat de Grégoire XIII, furent replacés avec plus d’honneur sous l’autel de la même église, le 6 des ides de décembre (8 décembre).

A Rome encore, saint Genès martyr. Né dans le paganisme, il était comédien. Un jour qu’en présence de l’empereur Dioclétien, il mimait sur le théâtre les mystères des chrétiens, touché d’une inspiration divine, il se convertit tout à coup à la foi et se fit baptiser. Peu après, sur l’ordre de l’empereur, il fut cruellement meurtri de coups de bâton, puis étendu sur le chevalet, déchiré lentement avec des ongles de fer, brûlé avec des torches. Enfin, comme il demeurait ferme dans la foi du Christ et disait: « Il n’est d’autre roi que le Christ, et quand je devrais souffrir mille morts pour lui, vous ne pourrez jamais me l’arracher, ni de la bouche, ni du cœur, » on lui trancha la tête et il obtint la couronne du martyre.

A Arles, en Gaule, un autre bienheureux Genès. Greffier, il refusa d’enregistrer les décrets impies par lesquels on ordonnait le châtiment des chrétiens, jeta ses registres et déclara hautement qu’il était lui-même chrétien; il fut aussitôt saisi et décapité; baptisé ainsi dans son propre sang, il reçut la gloire du martyre.

En Syrie, saint Julien martyr.

A Tarragone, en Espagne, saint Magin martyr.

A Italica, en Espagne, saint Géronce évêque. Au temps des Apôtres il prêcha l’évangile dans cette province, et après beaucoup de travaux, mourut en prison.

A Constantinople, saint Mennas évêque.

A Utrecht, saint Grégoire évêque.

A Montefiascone, en Toscane, saint Thomas confesseur, qui fut évêque de l’église d’Hereford en Angleterre.

A Naples, en Campanie, sainte Patricia vierge.

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