Mélenchon la haine
Mélenchon et les cerveaux embrumés qui l’écoutent sont responsables de leur propre malheur.

Dresser le portrait de Jean-Luc Mélenchon n’est pas un plaisir tant le personnage regorge de laideur et d’ineptie intellectuelle.

On nous le présente en verve tribunitienne, à l’éloquence facile, à l’arrogance républicaine, entouré de son parterre populacier où tout transpire la morgue phrygienne. Certes, et c’est tout cela, précisément, qui est rebutant et si déplaisant dans ce fils de receveur des postes et d’institutrice que la péninsule ibérique originellement puis la terre chaude d’Afrique auraient dû garder dans leurs entrailles. Or la fuite du temps, paisible lorsqu’elle est poétique, l’a fait échouer, jeune, dans le Jura puis en Franche-Comté pour le malheur des français.

Il n’y a rien d’ignoble à être le fils d’un agent des PTT et d’une maitresse d’école. Sûr que non. Rien n’empêche un honnête homme de rester un homme honnête et un homme modeste de rester modeste. Rien n’empêche non plus un berger de devenir un prince ! Sauf à s’abîmer dans la rancœur de classe, sauf à jalouser ceux qui sont d’un rang supérieur par la naissance, le talent et le mérite. Sauf à dresser l’ergot de la malice ou de la haine sur le sabot du labeur. Il n’y a rien de sympathique à s’enorgueillir de sa basse condition quand il s’agit de la cultiver pour l’enlaidir et la rendre plus basse encore. Mélenchon, qui porte si mal le prénom de son baptême, celui de deux évangélistes dont on lui a appris, enfant, l’existence, et dont il a absolument tout rejeté, ignore, depuis, que Jean est l’évangéliste de l’amour divin et Luc l’évangéliste de la miséricorde divine. Deux grands saints qui ne parlent plus à l’oreille du rejeton catholique pour leur avoir préféré Saint-Just et Robespierre. Quand on ne prête plus soin à l’éloquence de l’âme pour l’ordonner à son salut, on l’abandonne à la terreur verbale, à la terreur de la pensée fixée dans sa propre terreur. On abandonne son être à la guillotine. Les deux égéries révolutionnaires finirent sur l’échafaud. Mélenchon finira coupé en deux, pour l’éternité. Plus de résurrection possible chez cet être sans être. Plus de finalité possible chez ce malheureux dont les attributs entitatifs et opératifs ne l’ordonnent plus au Bien ; plus d’espérance ni de joie surnaturelles. De la haine seulement, du dégoût seulement. De la gouaille toujours pour ce qui est au-dessus de lui, pour ce qui est supérieur à lui.

Cet homme qui vit depuis 1986 dans les palais de l’Ancien Régime – le Palais du Luxembourg, résidence de Marie de Médicis, et le Palais Bourbon, palais des ducs de Bourbon – ; ce mauvais homme qui se prélasse sous les tapisseries et les dorures du temps de la monarchie et de l’empire, paradoxalement entretenues par « la » République ; ce misérable sans culotte qui goutte les jardins à la française entretenus par un collectif de jardiniers affairés, ne cesse de cracher, ses indemnités parlementaires en poche, sur l’histoire du pays qui l’a accueilli, lui, le fils venu d’ailleurs, lui, le déshérité des contrées chaudes devenues hostiles. Quel toupet ! Quelle malhonnêteté intellectuelle ! Quelle sourde hypocrisie ! Les lettres modernes et la philosophie moderne – on ne s’en étonne guère – ont fait jaillir sur le terreau de son intelligence amère les armes de la révolte permanente, et font suinter depuis tous les accents de la morve laïcarde.

Les propos qu’il vient de tenir sur le couronnement du nouveau roi d’Angleterre sont à la mesure de la trivialité du personnage.

Quoique l’on pense de la monarchie britannique, quelles que soient les déviances et les turpitudes de son lignage pluriséculaire et qui ont failli, jadis, mettre en péril notre royaume, quelle que soit aussi la pauvreté intellectuelle de Charles III, elle a le mérite de transmettre encore, à la face du monde, ce qui lui reste d’héritage. Et elle le fait avec ce faste que l’histoire lui autorise. La France, elle, a rompu avec l’héritage, et ce n’est pas la République qui peut le faire résonner de nouveau.

Mélenchon, la fourche allocutive à la main, fait, quant à lui, résonner sa cloche plébéienne. Il fustige, écœuré, « les sirops dégoulinants de la monarchie » d’outre-Manche et « le cinéma de cet homme couvert de déguisement, de bijoux et de pierres précieuses, tandis que le peuple vit dans la misère ». Mais de quelle misère s’agit-il ? D’une misère provoquée par les vestiges d’une monarchie insulaire et séculaire ou bien d’une misère provoquée par les tortueux méandres d’un mondialisme que le socialisme à la sauce Mélenchon fait éclater au bout de deux cents ans

Mélenchon et les cerveaux embrumés qui l’écoutent sont responsables de leur propre malheur.

C’est à la lueur de leur socialisme imprécatoire, plein des relents de l’Organisation communiste internationaliste, que la misère humaine s’est répandue dans les nations européennes. Et c’est sur les paroles sordides de l’Internationale et les couplets honteux de la Marseillaise que la misère du peuple français se répand encore sur notre terre chrétienne.

Ne nous y trompons pas : Mélenchon est un faucheur de vies humaines ; il a perdu la foi et, en faux prophète porté aux nues, il tue l’espérance. Il est le chanteur de l’impasse, celui de la révolte sans issue, à la mode « insoumise », que l’on fait encore monter sur scène et à qui l’on tend un micro. Cela flatte son orgueil.

L’envie puise dans la haine. Elle est « une tristesse du bien d’autrui, une joie du mal qui lui arrive » selon la belle écriture de Léon Bloy. Elles sont les deux mamelles de l’agonie d’un peuple. Mélenchon les nourrit l’une et l’autre pour se hisser plus haut. Elles seront sa roche Tarpéienne.

Gilles Colroy.

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