De la férie : messe du VII° dimanche après la Pentecôte

Sanctoral 

Saint Pantaléon, Martyr

Saint Pantaleimon ou Pantaléon vivait à Nicomédie. Son père était païen et sa mère chrétienne; celle-ci mourut malheureusement bien trop tôt pour son enfant. Pantaléon, élevé dans la religion de Jésus-Christ, quoique non encore baptisé, subit l’influence de son père et finit par oublier les principes que sa mère lui avait inculqués dans son enfance. Il s’attacha à l’étude de la médecine et y devint si célèbre, que l’empereur Maximien-Galère le choisit pour son médecin et voulut l’avoir à sa cour. Un prêtre chrétien, nommé Hermolaüs, résolut de ramener à la foi chrétienne un homme qui avait de si brillantes qualités; il s’introduisit dans sa confiance et en vint à lui rappeler les vérités de la religion:

“A quoi, lui dit-il, vous serviront vos connaissances, si vous ignorez la science du salut?” Hermolaüs, voyant que ses paroles faisaient impression sur Pantaléon, le pressa davantage, et celui-ci lui déclara qu’il y penserait sérieusement. Ces heureuses dispositions s’affermirent par un miracle qu’il opéra en invoquant le nom de Jésus-Christ. Un jour qu’il se promenait dans la campagne, il rencontra un enfant mort, et, tout près de lui une vipère. Il ne douta point que l’enfant n’eût été la victime de ce reptile venimeux. Inspiré par la grâce, il s’adressa, plein de confiance, à Jésus-Christ, et dit: “Enfant, lève-toi, au nom de Jésus-Christ!” Puis, se tournant vers la vipère: “Et toi, méchante bête, reçois le mal que tu as fait.” A l’instant l’enfant se relève vivant, et la vipère demeure inerte sur le sol. Pantaléon n’hésita plus à se faire baptiser. Le salut de son père fut sa première pensée, et il employa tout pour y réussir, la raison, le sentiment, la piété filiale et surtout la prière; il acheva sa conquête par un miracle. Un jour, un aveugle vint le trouver et lui dit: “J’ai depuis longtemps employé sans effet tous les remèdes; on m’a dit que vous êtes très habile médecin; pourriez-vous me secourir? – Je vous guérirai, dit le médecin, si vous vous engagez à devenir chrétien.” L’aveugle promit avec joie et fut aussitôt guéri par l’invocation de Jésus-Christ. Son père, témoin de ce miracle, reçut le baptême avec l’aveugle guéri. Pantaléon devint de plus en plus un apôtre de la foi; à la mort de son père il vendit tous ses biens, les employa en bonnes oeuvres et ne se réserva que le produit de l’exercice de sa profession. Des médecins jaloux le dénoncèrent comme chrétien à l’empereur. Pantaléon fut condamné à divers supplices et fut enfin décapité. Il est fêté le 27 juillet aux rites byzantin et syrien et le 13 juillet au rite copte, qui l’honore sous le nom de Batlan. Le martyrologe hiéronymien en fait mention le 28, en accord avec certains anciens synaxaires orientaux. A Rome, dès le VIIIe siècle, l’église Saint-Ange in Pescheria conservait quelque relique de saint Pantaléon, mais il faut attendre le début du XIIe siècle pour voir son nom apparaître dans le martyrologe de Saint-Pierre et le passionnaire du Latran au 27 juillet. Au cours du même siècle, quatre églises lui furent dédiées.

Bienheureuse Marie-Madeleine Martinengo, Vierge, 2ème ordre capucin

Elle naît à Brescia le 4 octobre 1687 dans l’illustre famille Martinengo où elle reçoit le prénom de Marguerite ; sa mère, la comtesse Marguerite Secchi d’Aragon, meurt cinq mois après l’avoir mise au monde. Son père, comte de Barco et capitaine de la république de Venise, confie son éducation aux ursulines où elle montre une prédisposition à la lecture et à la prière. Elle peut profiter de nombreux livres car le palais Martinengo (aujourd’hui pinacothèque Tosio Martinengo) possède une riche bibliothèque ainsi que de nombreuses œuvres d’art. À 10 ans, pour recevoir une instruction plus complète, elle est envoyée dans un couvent de religieuses où se trouvent deux de ses tantes. À l’âge de treize ans, elle fait vœu de virginité ; 3 ans plus tard, elle annonce à son père qu’elle veut être religieuse capucine. Pour lui faire changer d’avis, son père organise un voyage ; lorsqu’elle rentre de son séjour, elle passe une nuit entière en prière et prend la décision définitive de se faire religieuse. Elle entre au monastère le 8 septembre 1705 et prend le nom de Marie Madeleine. Au vu de ses titres de noblesse, la maîtresse des novices ne croit pas à sa vocation ; mais un an jour pour jour, après son entrée au couvent, elle fait profession religieuse. Elle demande au Christ de l’associer à la Passion et ressent les stigmates en particulier le vendredi, c’est ensuite le mariage mystique. En 1723 elle est nommée maîtresse des novices. Par l’obéissance pour son confesseur, elle écrit sa vie et ses expériences. En 1732 elle est élue abbesse, et réélue à ce poste le 12 juillet 1736, elle meurt de la tuberculose en 1737. La cause de béatification est introduite le 1er septembre 1762. Le pape Pie VI lui décerne le titre de vénérable le 5 mai 1778 ; elle est déclarée bienheureuse le 3 juin 1900 par le pape Léon XIII. Ses reliques sont vénérées dans l’église du monastère des capucines à via Arimanno, 17 à Brescia.

Martyrologe

A Nicomédie, la passion de saint Pantaléon médecin. L’empereur Maximien le fit arrêter pour la foi du Christ et lui fit subir le supplice du chevalet et celui des torches ardentes; consolé au milieu de ces tortures par une apparition du Seigneur, il consomma enfin son martyre par le glaive.

A Bisceglia, dans la Pouille, les saints martyrs Maur évêque, Pantaléemon et Serge, qui souffrirent sous Trajan.

A Nicomédie, saint Hermolaüs prêtre, qui par son enseignement amena à la foi le bienheureux Pantaléon; en outre, les saints frères Hermippe et Hermocrate, qui après beaucoup de tortures endurées pour la foi du Christ, furent condamnés à la peine capitale par ordre de l’empereur Maximien.

A Cordoue, en Espagne, la passion des saints martyrs Georges diacre, Aurèle et Natalie son épouse, Félix et Liliose son épouse, durant la persécution des Arabes.

A Nole, en Campanie, les saints martyrs Félix, Julie et Joconde.

Au pays des Homérites, en Arabie, la commémoraison des saints martyrs que le tyran Dunaan fit livrer aux flammes pour la foi du Christ.

A Ephèse, l’anniversaire des Sept saints Dormants: Maximien, Malchus, Martinien, Denis, Jean, Sérapion et Constantin.

A Rome, saint Célestin Ier pape, qui condamna Nestorius, évêque de Constantinople, chassa Pélage et, par son autorité, fit assembler contre le même Nestorius le saint concile général d’éphèse.

A Auxerre, la mise au tombeau du bienheureux Ethère, évêque et confesseur.

A Constantinople, la bienheureuse Anthuse vierge: sous Constantin Copronyme, après avoir été battue de verges et bannie pour le culte des saintes images, elle s’endormit dans le Seigneur.

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