Dans un grand entretien à l’Observatoire de la Christianophobie, Nicolas Miguet, qui s’était présenté aux européennes en 1999 pour le Rassemblement des Contribuables français, présente son programme aux présidentielles, avec des propositions pour redresser la ruralité, défendre l’identité catholique de la France et la préservation de la vie.
Il se déclare pour la défense de la Vie : “Ces valeurs sont aujourd’hui au milieu du débat. De Sarkozy à Macron, ils n’ont jamais cessé de faire reculer nos valeurs fondamentales, notamment pour le respect de la vie. Je défendrai la préservation de la vie, la mise en place d’alternatives à l’avortement, comme les maisons Marthe et Marie. Aujourd’hui on allonge le délai de l’avortement de 12 à 14 semaines alors qu’on sait que le foetus suce déjà son pouce – ce sont des débats où la parole catholique n’est plus présente“.
Il s’en prend aussi aux auteurs des profanations et des attaques contre les chrétiens en France :
“Ces profanations bénéficient d’un silence complice. Des statues notamment ont été décapitées, à Saint-Denis par exemple. C’est l’action du diable. Il faut dénoncer ces actes et mettre en place des sanctions extrêmement sévères. Ce n’est pas la même chose que de voler une caisse d’une mairie. Quand des gens sont simplement montés sur la mosquée de Poitiers pour y déployer une banderole, sans rien dégrader, ils ont été condamnés très lourdement. La loi doit être appliquée, en ce qui concerne les profanations et les actes anti-religieux, de façon entière et sévère. C’est comme à Nanterre, où il n’y a toujours pas eu d’arrestations parmi ceux qui ont attaqué la procession – la loi prévoit pourtant des sanctions très sévères, alors appliquons là“.
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