Il faut résister à la tyrannie
« Citoyen de l’État, j’ai toujours rendu à César ce qui appartient à César ; mais je ne refuserai pas à Dieu ce qui appartient à Dieu. » [Abbé Joseph Herbert, curé de Maillé en Vendée, 1792]

Nous sommes en France en 2023 et il flotte comme un air de répression générale de tout ce qui est national et/ou catholique.

On pourrait même se croire revenu à la période annonciatrice qui a précédé la sanglante répression des Cristeros mexicains où tout un peuple affrontait l’armée fédérale qui arborait le drapeau noir en criant « Viva el Demonio » (1) !

Des églises sont la cible des antifas déchaînés. Darmanin interdit toute manifestation non estampillée de gauche. La censure s’abat sur la presse dite “d’extrême droite” comme la misère sur le bas peuple(2). Mélenchon en appelle à la révolution façon 1793. Le RN lui-même fait tellement profil bas pour passer sous les radars de la bien-pensance qu’il en vient à dénoncer avec vigueur les “groupuscules d’ultra-droite” et à épouser toutes les lois sociétales les plus progressistes et/ou les plus anti-chrétiennes.

Alors, je pose la question à ceux de nos amis qui nous reprochent de trop en faire : a-t-on le droit de se défendre et jusqu’où ? Avons-nous le droit de combattre et comment ? Quelles sont les limites admissibles pour un militant politique de la cause nationale et/ou catholique ?

Pour tenter d’apporter un début de réponse à ces graves interrogations qui taraudent nos consciences et empêchent encore de valeureux Français de nous rejoindre, je me contenterai aujourd’hui de livrer à votre réflexion les paroles claires et sans langue de buis prononcées par saint Augustin sur son lit de mort le 20 août 430.

Alors qu’Hippone était assiégée, il mit à la porte tous ses disciples qui pleurnichaient de le voir partir vers le Ciel, avec ce simple commandement militaire :

« Les Barbares sont aux remparts de la ville : allez-y donc ! ».

La loi d’amour évangélique en effet n’abolit pas les droits naturels de la légitime défense contre les assassins du corps, non plus que les droits spirituels contre les assassins de l’âme, qui peuvent conduire à une rébellion généralisée, codifiée dans la doctrine augustinienne de la « guerre juste ».

Aussi, je crois vraiment, soutenu – entre autres – par l’auteur de la Cité de Dieu [De civitate Dei], que non l’’Évangile n’exclut pas le droit de résister à la tyrannie d’où qu’elle vienne.

Léon-Pierre DURIN, Secrétaire Général de Civitas

Source : Site officiel Civitas

(1) La prochaine UDT – 29 au 31 juillet – de Civitas s’intitule “Combattre le satanisme du nouvel ordre mondial, les clefs de la victoire
(2) Lire à ce sujet : L’insupportable police de la pensée

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