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Vendredi 19 septembre, Hillary Clinton, ancienne secrétaire d’État aux affaires étrangères des États-Unis, intervenait lors d’une conférence diligentée par les féministes dans le cadre de la Ford Foundation à New-York. Elle s’est déclarée déçue de ses échecs devant l’ONU pour faire admettre un droit international à l’avortement ainsi que sa lutte contre la « discrimination » des femmes. Elle exprima sa déception : « C’est embarrassant, je veux dire, et même gênant… ce n’est pas faute d’essayer, mais je manque de soutien ». La ratification internationale du droit à l’avortement sera un chemin très long a-t-elle ajouté. Effectivement il existe toujours une majorité des pays du monde qui s’y oppose, même si en Europe il est promu par les législations. Clinton s’y heurte chaque année.

La première conférence a débuté par une apologie de Margaret Sanger, créatrice de la planification familiale. Bien sûr il été omis de mentionner ses idées profondément racistes à l’égard des noirs et ses interventions au Ku Klux Klan. Parmi les exposés des anecdotes, il faut noter celle du Nigérian le Dr Babatunde Osotimehin ; lequel a déclaré qu’il s’était fait éjecter par la délégation de son pays natal lors de la conférence de Pékin sur les femmes en 1995 en raison de son soutien à International Parenthood, une gigantesque organisation qui promeut mondialement l’avortement. Il s’est vu récupéré par le Dr Carmen Barroso, brésilienne qui présidait cette organisation à l’époque et l’a réinjecté aux Nations Unies au titre de cette ONG américaine.

La plupart des interventions étaient tout à fait anecdotiques. C’était le mur des lamentations pour frustrés onusiens de l’avortement et de l’homosexualité. Par exemple une Française du nom de Françoise Girard de la International Women’s Health Coalition (Coalition internationale pour la santé de la femme) notamment experte en sexologie, a trouvé qu’elle ne recevait pas assez d’argent de l’ONU. Le plus curieux discours a été celui de Rosalynd Petschesky, écrivain féministe américain. Elle a expliqué que le Département d’État américain se servait de l’avortement et des LGBT pour s’attribuer un certificat de bonne conduite, nous dirions en France de « blancheur Persil ». Ceci pour dissimuler ses « violations horribles des droits de l’homme » sous la forme d’usage des drones, de séquestrations de prisonniers etc…

De ce chœur des pleureuses ressort une seule chose : ce n’est pas demain qu’une majorité de pays se laissera entraîner dans la culture de mort par les pays occidentaux décadents.

Jean-Pierre Dickès

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