Madame la Présidente,

Depuis le 20 janvier 2023 est organisé à Aurillac un évènement dit culturel autour du Chili. Celui-ci se décline sous plusieurs formats, dont une Exposition d’images /photographies installée dans la Salle des Ecuries visible jusqu’au 18 février 2023, elle-même intégrée au complexe artistique et architectural de l’ancien haras national.

Or quel n’a pas été le choc de nombreux visiteurs de constater l’existence, parmi des œuvres anodines, d’un espace dédié à Madame Zaïda GONZALES où s’offrent involontairement à leurs yeux, des clichés à caractère pornographique exhibant des femmes dénudées dans des postures très suggestives et obscènes, portant qui plus est, une coiffe de religieuse.

Fidèle à sa réputation « d’artiste » subversive et iconoclaste, celle-ci n’hésite pas à recourir, on le voit ici, à des procédés blasphématoires et sacrilèges. Une question se pose alors : Madame GONZALES aurait elle un compte à régler avec la religion catholique ? aurait elle montré aussi impudemment dans les mêmes situations licencieuses des rabbins ou des imams ou bien des nonnes tibétaines ?

Ces clichés ignobles choquent les croyances religieuses des habitants, et constituent à l’unanimité une intolérable agression envers les catholiques cantaliens.

Plus loin, une fresque monumentale et très colorée (le regard du visiteur ne peut y échapper), représente une scène ouvertement sataniste de cannibalisme : une femme dotée de cornes diaboliques s’apprête à dévorer un bébé gisant dans une assiette ! Quelle inspiration sulfureuse a pu saisir cette soi-disant artiste ?

Bref, l’indignation, la colère et le dégoût s’emparent aujourd’hui de la population.

Quelle folle imprudence (nous n’osons retenir la provocation volontaire et assumée des différents intervenants de cette manifestation comme le Maire, les élus locaux, le Commissaire de l’Exposition Patrice LOUBON, la représentante de l’Association Peuple et Culture Cantal…) a donc saisi ses organisateurs ?

Oui, nous disons bien « folle imprudence » car l’accumulation des atteintes à la Loi est sans appel : 

– L’article 16 du Code civil dispose : « La loi assure la primauté de la personne humaine, interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de l’être humain dès le commencement de la vie ». 

– Les dispositions de l’article 227-24 du code pénal répriment le fait de « diffuser un message à caractère violent ou pornographique ou de nature à porter atteinte à la dignité humaine ». Ce texte prévoit une aggravation « lorsque le message est susceptible d’être vu ou perçu par un mineur ». 

Or cet état de fait a déjà causé des dégâts : En effet, sous prétexte d’une sortie culturelle, des élèves du Lycée Emile DUCLAUX – mineurs donc – ont été involontairement et brutalement confrontés à une véritable agression à caractère sexuel. Ils s’en sont plaints à leurs parents. Ceux-ci étaient-ils informés en détail de la nature de cette sortie ?

Il est scandaleux de constater que l’Education nationale, organisme d’Etat, a ce jour-là exposé ses jeunes élèves à des actes pornographiques, alors même que le Gouvernement a lancé en avril 2021 une Plateforme de protection de l’enfant contre ce fléau « générateur de traumatisme et néfaste pour leur développement psychologique« (Source : solidarites.gouv.fr).

– L’article 222-32 du même Code Pénal condamne « l’aspect pornographique ou violent dans une exhibition sexuelle à la vue d’autrui dans un lieu accessible aux regards du public ».

– Le maire de la ville d’Aurillac a-t-il lui aussi oublié qu’il est titulaire de pouvoirs de police qui ont notamment pour finalité « de faire respecter l’ordre public, étant précisé que la morale publique ainsi que la dignité humaine et sa protection en font partie » ? 

Les collectivités locales devraient par ailleurs se prémunir contre l’éventualité des troubles à l’ordre public que peut susciter la présentation d’objets choquants.

Enfin, les contribuables aurillacois, co-acteurs du financement de leur ville, refusent absolument que leurs impôts puissent servir à la tenue d’une manifestation aussi abjecte.

En conclusion, nous protestons avec la plus grande énergie contre cet évènement et exigeons très solennellement le retrait de l’Exposition des tableaux et représentations potentiellement délictueuses de Madame GONZALES.

Marie RENUCCI, Présidente de la Ligue contre la pornographie et pour la défense de la moralité publique

Adresse postale : 1 Restaloué, 56160 Lignol / Contact :  liguecontrepornographie@yahoo.com

Copie à : M. Pierre Mathonier, Maire d’Aurillac / M. Patrice Loubon, Commissaire / Office de Tourisme du Pays d’Aurillac

Pour protester : 

contact@peupleetculturecantal.org

administration@aurillac.fr

passagesdelimage@gmail.com

courrier@iaurillac.com

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