Salus populi, le nouveau roman politique de Bruno Mégret

Bruno Mégret, ancien haut fonctionnaire, acquit une certaine notoriété lorsqu’il passa au Front National, y occupant des fonctions stratégiques et siégeant notamment au Parlement européen. Après sa rupture avec Jean-Marie Le Pen, il fonda le MNR en 1999. Aujourd’hui en retrait de la vie politique, il signe un roman, Salus populi.

Ce roman débute avec l’annonce de l’élection de Jérôme Bolton à la présidence de la république. Jérôme Bolton s’est retrouvé par un concours de circonstances (une affaire de corruption ayant obligé le candidat naturel du parti à se retirer) le candidat du Centre en marche (toute ressemblance avec une formation politique existante étant naturellement fortuite). Or, ce Jérôme Folton va se révéler rapidement plus indépendant que les caciques du parti du système ne l’avaient imaginé. Jérôme Folton est notamment bien conscient de la nécessité de s’occuper de l’insécurité et de l’immigration, ce qui contrevient bien entendu aux souhaits des “élites” mondialistes.

S’affranchir de la notion d’état de droit

Jérôme Folton a également bien compris que pour gérer efficacement de tels problèmes, il va falloir s’affranchir de la notion d’état de droit et prendre des mesures qui s’écartent de ce que permettent les institutions en vigueur. Il assume et agit avec pour seul souci le salut du peuple français, soulevant naturellement une vague d’indignation parmi les cercles mondialistes et les médias qui tentent de le discréditer. Des attentats se multiplient. Mais le nouveau président ne se laisse pas impressionner et lance une croisade contre le wokisme. En parallèle, il s’engage dans une refondation de l’Union européenne libérée de l’influence américaine et travaille avec les gouvernements “identitaires” de plusieurs pays membres de l’UE. Et lorsque naissent des insurrections, Jérôme Folton fait intervenir l’armée pour les briser sans ménagement.

Un roman à messages

Est-ce le signe que Bruno Mégret a cessé de croire qu’un candidat du camp national puisse gagner une élection présidentielle ? C’est en tout cas un tout autre scénario qu’envisage Mégret dans son roman, celui de l’arrivée au pouvoir d’un candidat du système qui, installé à l’Elysée, décide de mener une toute autre action politique que celle voulue par le parti et les cercles qui l’ont placé là. Mais le message principal de ce roman réside probablement dans cette idée qu’il n’est plus possible d’envisager de sauver le pays sans sortir des règles imposées par le système.

Ex Libris

Salus populi, Bruno Mégret, éditions Altera, 256 pages, 21 euros

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