Sanctoral

Saint Hilaire – Évêque et Docteur de l’Église

Hilaire, né en Aquitaine de famille noble, excella en doctrine et en éloquence. Engagé d’abord dans le mariage, il y mena une vie presque monastique ; créé ensuite Évêque de Poitiers à cause de ses rares vertus, il s’acquitta de la charge épiscopale de façon à mériter les plus grandes louanges de la part des fidèles. C’était à l’époque où l’empereur Constance persécutait les Catholiques, employant la terreur, la spoliation des biens, l’exil, et toutes sortes de cruautés, s’ils ne voulaient pas passer au parti des Ariens ; Hilaire, s’opposant aux efforts de l’Arianisme comme un mur inébranlable, attira sur lui toute la fureur des hérétiques. Aussi beaucoup de pièges lui furent tendus, et enfin, par les artifices de Saturnin, Évêque d’Arles, il se vit exilé par le synode de Béziers et relégué en Phrygie. Dans son exil, il ressuscita un mort et écrivit contre les Ariens ses douze livres sur la Trinité. Quatre ans après, un concile ayant été rassemblé à Séleucie, ville d’Isaurie. Hilaire fut contraint d’y assister. Il partit ensuite pour Constantinople où il remarqua l’extrême péril de la foi, et demanda, par trois requêtes publiques, audience à l’empereur, afin de disputer devant lui de la foi avec ses adversaires. Mais comme Ursace et Valens, Évêques ariens qu’Hilaire avait réfutés dans ses écrits, craignaient la présence d’un homme si savant, ils persuadèrent à Constance de le rétablir dans son évêché, comme pour lui faire honneur. Ce fut alors que l’Église des Gaules, selon l’expression de saint Jérôme, embrassa Hilaire revenant de ses combats contre les hérétiques. Saint Martin le suivit jusqu’à sa ville épiscopale, et fut depuis élevé au gouvernement de l’Église de Tours ; la sainteté de sa vie montra dans la suite combien il avait profité des leçons d’un tel maître. Depuis lors, Hilaire gouverna l’Église de Poitiers dans une grande tranquillité. Il amena la Gaule entière à condamner l’impiété des Ariens. Il écrivit plusieurs livres d’une admirable érudition. Saint Jérôme, dans sa lettre à Læta, atteste qu’ils peuvent tous être lus sans’ crainte d’y rencontrer l’erreur. « On peut, dit-il, lire sans aucun risque les livres d’Hilaire. » II s’en alla au ciel le jour des ides de janvier, sous les empereurs Valentinien et Valens, l’an de la naissance de Jésus-Christ trois cent soixante-neuf. Un grand nombre de Pères et plusieurs conciles ont donné à Hilaire le nom de Docteur insigne de l’Église, et dans quelques diocèses il était honoré sous ce titre : enfin, sur les instances du synode de Bordeaux, le souverain Pontife Pie IX, après avoir pris l’avis de la sacrée Congrégation des Rites, a déclaré et confirmé saint Hilaire Docteur de l’Église universelle, et ordonné qu’au jour de sa fête, il fût partout honoré de ce titre à la Messe et à l’Office. Son tombeau est dans la cathédrale de Parme (Italie). On le représente en évêque, avec le livre des docteurs ; à ses pieds des serpents ou des dragons, symboles des erreurs qu’il a combattues.

Saint Félix – Prêtre et Martyr

Félix, Prêtre de Nole, s’étant élevé avec force contre le culte des idoles, fut persécuté de diverses manières par les infidèles. Après avoir été torturé sur le chevalet, il fut jeté en prison. Là, chargé de chaînes, il dut se coucher sur des coquillages et des tessons. Délivré la nuit par un Ange, il reçut l’ordre de chercher Maximien, Évêque de Nole : celui-ci, se voyant accablé de vieillesse, et craignant de ne pouvoir supporter les supplices des persécuteurs, s’était caché dans une forêt. Félix, conduit par Dieu, parvint au lieu où se trouvait le saint Évêque, il l’aperçut gisant à terre et presque sans vie ; après l’avoir ranimé, il le prit sur ses épaules, et le confia, pour le rétablir, aux soins d’une veuve chrétienne. Comme Félix reprenait de nouveau de leur impiété les adorateurs des idoles, ils voulurent se précipiter sur lui, mais fuyant leur poursuite, il se cacha dans l’intervalle étroit de deux murailles. L’entrée de ce lieu parut soudain couverte de toiles d’araignées, en sorte que personne ne put soupçonner qu’on était venu s’y cacher à l’heure même. Félix, s’évadant de cette retraite, demeura caché trois mois dans la maison d’une pieuse femme. Lorsque l’Église de Dieu commença à jouir d’un peu de repos, il revint à Nole, où il fit beaucoup de conversions par les exemples de sa vie, ses enseignements et ses miracles. Il refusa constamment l’épiscopat de cette ville, s’endormit dans le Seigneur le 14 janvier de l’an 260, et fut enseveli près de Nole au lieu appelé in Princis.

Martyrologe

Saint Hilaire, évêque de Poitiers, confesseur et docteur de l’Eglise: il s’envola au ciel la veille de ce jour.

A Nole, en Campanie, l’anniversaire de saint Félix prêtre. Comme l’écrit l’évêque saint Paulin, Félix, jeté en prison par ses persécuteurs qui l’avaient torturé, enchaîné, étendu sur des coquillages et des tessons, fut délié et délivré la nuit par un ange. Dans la suite, la persécution ayant cessé, il fit de nombreuses conversions à la foi du Christ par l’exemple de sa vie et son enseignement; célèbre par ses miracles, il s’endormit dans la paix.

En Judée, saint Malachie prophète.

Au Mont-Sinaï, trente-huit saints moines, tués par les Sarrasins pour la foi du Christ.

Au pays de Rhaïthe, en Egypte, quarante-trois saints moines, massacrés par les Blemmyes, pour la religion du Christ.

A Milan, saint Dace, évêque et confesseur, dont le bienheureux pape Grégoire fait mention.

En Afrique, saint Euphraise évêque.

A Néocésarée, dans le Pont, sainte Macrine, disciple du bienheureux Grégoire le Thaumaturge, aïeule de saint Basile, qu’elle éleva dans la foi.

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