Saint Grégoire le Thaumaturge, Évêque et Confesseur, dix-sept novembre
Il a été appelé le Thaumaturge en raison des nombreux prodiges et miracles qu’il opéra à la gloire multipliée des églises.

Sanctoral

Saint Grégoire le Thaumaturge, Évêque et Confesseur

Grégoire naquit à Néocésarée dans le Pont, vers l’an 213. Dans sa prime jeunesse, il fut disciple du grand Origène dont il fit plus tard un panégyrique enthousiaste. Il devint évêque de sa ville natale. Célèbre par sa sainteté et sa doctrine, il le fut plus encore par ses prodiges et ses miracles que Dieu multiplia à tel point que, dès son vivant, il fut surnommé le Thaumaturge, c’est-à-dire faiseur de miracles. Il eut beaucoup à souffrir de la persécution de Dèce (249-251), puis de l’invasion barbare (254). Il mourut sous Aurélien entre 270 et 275, et tout le Pont, au dire de saint Basile, vénéra sa mémoire avec une immense dévotion, comme celle d’un maître dans la foi. Sa prière obtint le déplacement d’une montagne qui gênait la construction d’une église [« Si quelqu’un dit à cette montagne : Ôte-toi de là et jette-toi dans la mer, et qu’il ne doute pas dans son cœur, mais qu’il croie que ce qu’il dit arrivera, il le verra s’accomplir » (Marc, XI, 22)]; de même, il dessécha un marais qui était une cause de discorde entre deux frères. Il chassa les démons du corps des hommes et des images des faux dieux. Ses miracles et son don de prophétie convertirent beaucoup d’hommes au Christ. Comme peu de temps avant de mourir il demandait combien il y avait encore d’infidèles à Néocésarée, on lui répondit qu’il y en avait encore dix-sept ; alors, remerciant Dieu, il dit : « C’est le nombre de fidèles que j’ai trouvé en arrivant ici comme évêque. »

Bienheureuse Jeanne de Signa, Vierge, Recluse, Tertiaire Franciscaine, dix-sept novembre
Jeanne reçut l’habit du Tiers-Ordre à l’âge de vingt-trois ans, puis se fit enfermer dans une cellule qu’elle avait construite au bord de l’Arno.

Bienheureuse Jeanne de Signa, Vierge, Recluse, Tertiaire Franciscaine

Jeanne est née en 1244 près de Signa, non loin de Florence. Ses parents étaient des paysans pauvres et pieux, et dès son plus jeune âge, Jeanne s’occupait des moutons de son père. La prière et la méditation étaient son passe-temps favori pendant les longues heures de solitude dans les prairies et les bois. Si elle recherchait la compagnie d’autres bergers, ce n’était pas par ennui, mais plutôt pour prier avec ses camarades ou pour leur montrer comment servir Dieu, éviter le péché et pratiquer la vertu. L’incident suivant montre à quel point cette conduite était agréable aux yeux de Dieu. Une terrible tempête éclata. Jeanne s’enfuit avec son troupeau vers l’arbre où elle avait l’habitude de tenir ses pieuses réunions, et voici, alors qu’une tempête de grêle et des averses faisaient rage tout autour, pas une goutte d’eau ne tomba sur Jeanne et son troupeau. Remarquant cela, les autres bergers recherchaient Jeanne avec leurs troupeaux lorsqu’une tempête survenait, et ils bénéficiaient toujours de la même merveilleuse protection. « L’arbre de Jeanne », un chêne géant mesurant plus de quatorze pieds de circonférence, était vivant au moment d’écrire ces lignes et était religieusement préservé par les habitants du pays en mémoire du miracle. À d’autres moments, les eaux de l’Arno étaient gonflées par la pluie ou la fonte des neiges et formaient une barrière infranchissable entre Jeanne et sa maison. Pleine de confiance en Dieu, Jeanne étendait alors son manteau sur les eaux, et s’agenouillant dessus, elle rejoignait en toute sécurité la rive opposée. Poussé par la curiosité et la dévotion, le peuple se mit à rechercher la vierge et son troupeau. Cela blessait son humilité ainsi que son amour du recueillement. La bienheureuse Jeanne de Signa abandonna donc son bâton de berger et chercha sa solitude bien-aimée dans un autre état de vie. À environ une heure de sa ville natale se trouvait le couvent franciscain de Carmignano. Là, Jeanne reçut l’habit du Tiers-Ordre à l’âge de vingt-trois ans, puis se fit enfermer dans une cellule qu’elle avait construite au bord de l’Arno. Là, la bienheureuse Jeanne de Signa a vécu pendant quarante ans dans une grande austérité et une union intime avec Dieu. En même temps, elle ne se lassait jamais de réconforter et d’assister les pauvres, les malades et les affligés qui venaient à elle. Dieu lui accorda des grâces extraordinaires et, par son intercession, accorda une aide miraculeuse à beaucoup. Un aveugle a recouvré la vue ; un cher enfant a retrouvé la vie. Son séjour terrestre se termina le 9 novembre 1307, alors qu’elle avait soixante-trois ans. Un tintement miraculeux des cloches attira alors les citadins vers son ermitage. Comme il n’y avait pas de porte d’accès à la cellule, le mur fut détruit et la bienheureuse Jeanne de Signa fut retrouvée morte sur le sol, avec un paquet de fagots sous la tête en guise d’oreiller, comme une personne endormie. Ses restes virginaux reposent dans l’église paroissiale Saint-Jean-Baptiste, dans une chapelle latérale construite à cet effet ; et à ce jour, son corps est intact. Sa cellule a également été conservée, même si elle a depuis été transformée en chapelle. En raison des nombreux miracles accomplis sur sa tombe, notamment lors d’épidémies et d’inondations, le pape Pie VI, le 7 septembre 1798, approuva le maintien de la vénération de la bienheureuse Jeanne et autorisa la célébration de sa fête.

Martyrologe

A Néocésarée, dans le Pont, l’anniversaire de saint Grégoire, évêque et confesseur, illustre par sa doctrine et sa sainteté. Il a été appelé le Thaumaturge en raison des nombreux prodiges et miracles qu’il opéra à la gloire multipliée des églises.

A Helfta, en Saxe, l’anniversaire de sainte Gertrude vierge, de l’Ordre de saint Benoît, illustre par le don des révélations dont elle fut favorisée. Sa fête se célèbre la veille de ce jour.

En Palestine, les saints martyrs Alphée et Zachée. Après des tourments multiples, ils subirent la peine capitale, la première année de la persécution de Dioclétien.

A Cordoue, en Espagne, saint Aciscle et sa sœur Victoire martyrs. Pendant la même persécution, ils furent tourmentés très cruellement par ordre du préfet Dion, et reçurent du Seigneur les couronnes méritées par un éclatant martyre.

A Alexandrie, saint Denis évêque, personnage d’une grande érudition. Très célèbre pour avoir souvent confessé sa foi, riche en mérites à cause de ses souffrances et de ses tourments variés; plein de jours, il s’endormit en vrai confesseur, au temps des empereurs Valérien et Gallien.

A Orléans, en Gaule, saint Aignan évêque. Les fréquents miracles opérés après sa mort témoignent qu’elle a été précieuse aux yeux du Seigneur.

En Grande-Bretagne, saint Hugues évêque. étant chartreux, il fut appelé à gouverner l’église de Lincoln; devenu célèbre par de nombreux miracles, il fit une sainte mort.

A Tours, en France, saint Grégoire évêque.

Florence, saint Eugène confesseur, diacre du bienheureux Zénobe, évêque de cette ville.

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