De la férie : messe du vendredi de la deuxième semaine de carême

Sanctoral

Saint Cyrille de Jérusalem, Évêque, Confesseur et Docteur de l’Église

Cyrille de Jérusalem s’adonna dès ses plus tendres années, avec un très grand soin, à l’étude des divines Écritures, et fit de tels progrès dans cette science qu’il devint un vaillant défenseur de la foi orthodoxe. Plein d’amour pour les institutions monastiques, il se voua à une perpétuelle continence, et voulut embrasser le genre de vie le plus austère. Après avoir été ordonné prêtre par saint Maxime, Évêque de Jérusalem, il s’acquitta avec le plus grand mérite de la charge de prêcher aux fidèles la parole divine et d’instruire les catéchumènes, et composa ces catéchèses vraiment admirables, dans lesquelles, embrassant avec autant de clarté que d’éloquence toute la doctrine de l’Église,-il établit solidement et défendit contre les ennemis de la foi chacun des dogmes de la religion. Il y disserta d’une manière si nette et si distincte qu’il réfuta non seulement les hérésies qui avaient déjà paru, mais encore celles qui s’élevèrent dans la suite, comme s’il les avait prévues : par exemple, en prouvant la présence réelle du corps et du sang du Christ dans l’admirable sacrement de l’Eucharistie. Après la mort de saint Maxime, il fut désigné pour lui succéder par les Évêques de la province. Comme le bienheureux Athanase, dont il était le contemporain, il eut à souffrir durant son épiscopat beaucoup d’injustices et de revers pour la cause de la foi, de la part des factions ariennes ; ces factions, supportant difficilement la véhémence avec laquelle Cyrille s’opposait aux hérésies, l’attaquèrent par des calomnies, et après l’avoir déposé dans un conciliabule, elles le chassèrent de son siège. Pour se soustraire à leur fureur, Cyrille se réfugia à Tarse en Cilicie, et il soutint les rigueurs de l’exil tant que vécut Constance. Ce prince étant mort, et Julien l’Apostat ayant été élevé à l’empire, Cyrille put revenir à Jérusalem où il travailla avec un zèle ardent à détourner son peuple des erreurs et des vices. Mais il fut de nouveau forcé de s’exiler sous l’empereur Valens, jusqu’au jour où furent réprimées la cruauté et l’audace des Ariens, la paix ayant été rendue à-l’Église par Théodose le Grand. Cet empereur reçut Cyrille avec honneur comme un très courageux athlète du Christ et le rétablit sur son siège. On voit la preuve de la diligence et de la sainteté avec lesquelles le Pontife remplit les devoirs de son sublime ministère, dans l’état florissant de l’Église de Jérusalem à cette époque, état que saint Basile a décrit, après être allé vénérer les lieux saints et y être resté quelque temps. La tradition nous apprend que Dieu illustra par de célestes prodiges la sainteté de ce vénérable évêque. Parmi ces faits, on cite la célèbre apparition d’une croix plus brillante que les rayons du soleil, événement qui signala le début de son épiscopat. Païens et Chrétiens furent témoins oculaires de ce miracle, ainsi que Cyrille lui-même, qui, après en avoir rendu grâces à Dieu dans l’église, raconta le fait dans une lettre à l’empereur Constance. Un prodige non moins digne d’admiration est ce qui arriva aux Juifs, lorsque, sur l’ordre de l’empereur Julien, ils s’efforçaient de rebâtir le temple renversé par l’empereur Titus : un violent tremblement de terre se produisît, d’énormes tourbillons de flammes sortirent du sol, et le feu consuma tous les travaux, de sorte que les Juifs et Julien, changeant d’avis, abandonnèrent leur entreprise, comme Cyrille l’avait prédit avec assurance. Peu de temps avant sa mort, ce Saint prit part au second concile de Constantinople, dans lequel on condamna l’hérésie des Macédoniens et de nouveau celle des Ariens. De retour à Jérusalem il y fit une sainte mort le 18 avril 387, étant presque septuagénaire et dans la trente-cinquième année de son épiscopat. Fêté le 18 mars dans les calendriers orientaux dès le Ve siècle chez les Arméniens. Léon XIII introduisit sa fête en 1882 avec le titre de Docteur de l’Église.

Martyrologe

A Jérusalem, Saint Cyrille évêque, confesseur et docteur de l’Église. Après avoir souffert de la part des ariens toutes sortes d’injures pour la cause de la foi, après avoir été souvent chassé de son Église, il décéda en paix, célèbre par l’éclat de sa sainteté. De sa foi intègre, le premier concile œcuménique de Constantinople rendit un témoignage éclatant, dans une lettre au pape saint Damase.

A Césarée de Palestine, l’anniversaire du bienheureux Alexandre évêque. De la Cappadoce et de la ville même dont il était évêque, il vint à Jérusalem pour visiter les Lieux Saints. Là, Narcisse, qui gouvernait, comme évêque, l’Église de Jérusalem, se trouvant alors d’un âge très avancé, Alexandre, sous l’inspiration divine en assuma lui-même la charge. Plus tard, durant la persécution de Dèce, Alexandre, que rendaient vénérable son grand âge et ses cheveux blancs, fut conduit à Césarée, enfermé dans une prison où il termina son martyre pour la foi du Christ.

A Augsbourg, saint Narcisse évêque. Le premier il prêcha l’Évangile en Réthie, alla ensuite en

Espagne, fit à Gérone de nombreuses conversions, et durant la persécution de l’empereur Dioclétien, reçut la palme du martyre, avec son diacre nommé Félix.

A Nicomédie, dix mille bienheureux martyrs, qui furent frappés par le glaive, pour avoir confessé le Christ.
Là encore, les saints martyrs Trophime et Eucarpe.

En Grande-Bretagne, saint Edouard roi. Mis à mort par les intrigues de sa belle-mère, il devint célèbre par de nombreux miracles.

A Lucques, en Toscane, saint Frigdien évêque, illustre par le don des miracles.

A Mantoue, saint Anselme, évêque de Lucques et confesseur.

A Cagliari, en Sardaigne, saint Sauveur de Orta, confesseur, de l’Ordre des Frères Mineurs. Célèbre par ses vertus et par le don très particulier des miracles, il a été inscrit par le pape Pie XI au nombre des habitants des cieux.

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