Saint Polycarpe, Évêque et Martyr, vingt-six janvier
Saint Polycarpe, évêque de Smyrne et martyr.

Sanctoral

Saint Polycarpe, Évêque et Martyr

Né aux alentours de 70, saint Polycarpe, disciple de saint Jean, fut nommé par lui évêque de Smyrne, en Asie Mineure. Il fut l’ami de saint Ignace d’Antioche, le maître de saint Irénée. Dans une lettre qu’il écrit aux Philippiens, il cite la première épître de son maître, pour revendiquer comme lui, contre les hérétiques de son temps, la réalité de la chair du Christ en même temps que sa divinité: « Quiconque ne confesse pas que le Christ, Fils de Dieu, est venu dans la chair est un antéchrist ». Condamné au bûcher en 156, à l’âge de 86 ans, Polycarpe accepta le martyre d’une âme allègre et paisible. Le récit de son arrestation et de son supplice nous dit son calme admirable et la vénération dont les chrétiens de Smyrne entouraient leur vieil évêque; c’est une des plus belles pages que nous ait laissées l’Antiquité chrétienne. Dans une lettre envoyée par les chrétiens de Smyrne aux autres communautés, il est écrit qu’au proconsul qui le pressait de maudire le Christ, il répondit : « Il y a quatre-vingt-six ans que je le sers, il ne m’a jamais fait de mal, comment pourrais-je blasphémer mon Roi et mon Sauveur? » Attaché sur un bûcher, il remerciait Dieu de l’avoir jugé digne de participer à la Passion du Christ. On ne pouvait faire meilleur choix, comme épître de la messe de saint Polycarpe, que le beau passage où saint Jean, son maître, rappelant l’amour du Christ, fait du don de sa vie la marque distinctive des vrais disciples du Sauveur. Polycarpe souffrit le martyre dans l’amphithéâtre de Smyrne le 23 février, mais sa mémoire, dans le martyrologe romain, se présente aujourd’hui, parce que c’est aussi la date indiquée dans le hiéronymien.

Bienheureux Robert, roi de Naples, Tiers-Ordre Franciscain, vingt-six janvier
Avec son épouse Sancha, tout aussi pieuse, il manifestait un amour particulier pour les enfants de saint François, dont tous deux avaient adhéré au Tiers-Ordre.

Bienheureux Robert, Roi de Naples, Tiers-Ordre Franciscain

Robert était le frère cadet de l’évêque Saint-Louis d’Anjou et le fils du roi Charles II de Naples. Lorsque son père fut fait prisonnier lors d’une guerre avec le roi d’Aragon, Robert et ses frères, Louis et Raymond, furent envoyés en Espagne comme otages de leur père et, à ce titre, furent contraints de rester six ans à Barcelone. Là-bas, les princes reçurent une excellente éducation de piété et d’apprentissage auprès de trois érudits franciscains. Robert entretenait d’une manière particulière une grande dévotion envers le Saint-Sacrement de l’Autel. À la mort de son père, Robert monta sur le trône des royaumes de Naples et de Sicile, puisque son frère Louis, premier en lice pour cet honneur, s’était consacré à Dieu dans les rangs du clergé. Cependant, même en tant que roi, Robert persévéra dans son caractère pieux et manifesta publiquement sa foi vive. Avec son épouse Sancha, tout aussi pieuse, il manifestait un amour particulier pour les enfants de saint François, dont tous deux avaient adhéré au Tiers-Ordre. A Naples, ils construisirent un couvent pour les frères franciscains et un autre pour les clarisses. Une fois les affaires du gouvernement réglées, le roi considérait comme sa détente la plus agréable d’aller au couvent des Frères Mineurs et d’y prendre part à tous les exercices ; il n’était pas rare qu’il participe même à la récitation de l’Office divin à minuit. En 1335, il désirait démissionner du gouvernement et entrer dans l’Ordre franciscain, mais des obstacles insurmontables se dressèrent sur son chemin. Il a cependant aménagé une chapelle dans son palais ainsi que des logements pour douze prêtres franciscains, au milieu desquels il a ensuite passé tout le temps qui pouvait être épargné par les affaires de l’État. Lui-même vivait parmi eux comme un religieux. Lorsque Robert tomba malade et sentit sa fin approcher, il mit de l’ordre dans toutes les affaires de son royaume et interdit aux fonctionnaires de la cour de lui parler à nouveau des questions temporelles. Alors il demanda et reçut l’habit des Frères Mineurs, dans lequel, une semaine plus tard, en 1343, il rendit son âme tout en étant absorbé dans une prière tranquille. Conformément à ses vœux, il fut enterré en habit religieux, sans aucune pompe, dans l’église des Clarisses que lui et son épouse avaient bâtie.

Martyrologe

Saint Polycarpe, évêque de Smyrne et martyr, qui remporta la couronne du martyre le 7 des calendes de mars (23 février).

A Hippone, en Afrique, les saints Théogène évêque et trente-six autres, qui, pendant la persécution de Valérien, méprisant la mort temporelle, obtinrent la couronne de la vie éternelle.

A Bethléem de Juda, la dormition de sainte Paule, veuve. Issue d’une très noble famille de sénateurs, elle renonça au monde avec la bienheureuse vierge du Christ Eustochium, sa fille, distribua aux pauvres toutes ses richesses et se retira auprès de la crèche du Seigneur. C’est de là que, riche en nombreuses vertus et couronnée par un long martyre, elle passa au royaume des cieux. Sa vie étonnamment vertueuse a été écrite par saint Jérôme.

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