Saint Frumence de Tyr, Évêque, Apôtre de l’Ethiopie, vingt-sept octobre
Aux Indes, saint Frumence évêque. D’abord captif, ensuite, ordonné évêque par saint Athanase, il propagea l’évangile dans cette province.

De la férie : messe du vingt-et-unième dimanche après la Pentecôte

Sanctoral 

Saint Frumence de Tyr, Évêque, Apôtre de l’Ethiopie

Saint Frumence est né à Tyr vers l’an 315. On ne connait pas ses parents, ni l’histoire de son enfance, mais les historiens estiment que vers l’année 330, sous le règne de l’empereur romain Constantin, un certain Meropius ou Mérope, philosophe, médecin de profession et fervent Chrétien, partit de Tyr pour faire un voyage d’exploration et d’évangélisation sur les côtes du sud de la mer Rouge vers l’Inde. Il amène avec lui ses deux élèves préférés, Edèse et Frumence. Son voyage achevé, il s’embarqua pour revenir dans sa patrie. Le navire qui le portait avec ses neveux s’arrêta dans un certain port pour y faire les provisions nécessaires à l’équipage. Les barbares du pays pillèrent le navire, et passèrent au fil de l’épée tous ceux qui le montaient. Frumence était alors assis sur le rivage, sous un arbre, avec son frère, et préparait sa leçon. Les barbares eurent pitié de leur innocence, de leur candeur et de leur beauté et les conduisirent à leur roi. Le prince éthiopien s’intéressa à leur sort et prit un soin particulier de leur éducation; il fit Édèse son échanson, et Frumence son trésorier et son secrétaire d’État. Étant près de mourir, il leur donna la liberté; mais la reine les pria de rester et de continuer à l’aider de leurs conseils jusqu’à ce que l’héritier du trône fût en âge de régner. Frumence profita de son autorité pour disposer ce peuple à recevoir la connaissance de l’Évangile, et fit bâtir une église pour les réunions des nouveaux chrétiens. Quand le prince eut atteint sa majorité, Frumence résigna entre ses mains l’administration du royaume et demanda la permission de retourner dans sa patrie. Arrivé à Alexandrie, il alla trouver saint Athanase, lui raconta son histoire, lui parla de la chrétienté naissante de l’Éthiopie, des bonnes dispositions de ses habitants, et le supplia d’envoyer un évêque et des prêtres pour travailler à la conversion du peuple entier. Athanase, plein de joie et d’admiration, lui dit: “Qui mieux que vous peut accomplir cette oeuvre?” Il l’éleva promptement au sacerdoce et à l’épiscopat et l’envoya prêcher l’Évangile. L’évêque fut accueilli avec bonté par le prince, qui se convertit et aida lui-même à éclairer la nation entière. Frumence fit bâtir de nombreuses églises. Ses miracles ne contribuèrent pas peu au succès de sa mission. Il eut à souffrir des menées des hérétiques ariens, qui cherchèrent à nuire à son apostolat; mais il demeura toujours invincible champion de la foi de Nicée et eut l’honneur d’être appelé par le grand Athanase: Père du salut. Le saint évêque continua d’édifier l’Église d’Éthiopie par ses discours, ses vertus et ses miracles, jusqu’à sa mort, à l’âge d’environ cent ans.

Bienheureux Bonaventure de Potenza, Frère Mineur, vingt sept octobre
“Si j’étais appelé auprès de quelques pauvres infirmes ou moribonds et que les portes fussent fermées, de façon que je ne susse par où sortir, je ne balancerais pas à me jeter par la fenêtre pour aller sauver leur âme.”

Bienheureux Bonaventure de Potenza, Frère Mineur

Le bienheureux Bonaventure était fils d’un tailleur de la petite ville de Potenza, près de Salerne, en Italie. Son enfance fut remarquable par sa gravité, sa piété, son horreur du mal et sa mortification; tout annonçait en lui le saint futur. Il entra, vers l’âge de quinze ans, chez les Frères Mineurs Conventuels ; ses supérieurs jugèrent bientôt qu’il était plutôt fait pour la science des Saints que pour toute autre science. Son obéissance était celle d’un enfant. Un jour qu’il cherchait la clef de la sacristie : “Prenez un hameçon, lui dit en riant son supérieur, et repêchez-la, elle est au fond du puits.” Bonaventure le fit et retira la clef par le moyen indiqué. Dieu récompensa l’obéissant religieux par d’autres faits non moins extraordinaires. On admirait sa dévotion au très Saint-Sacrement. Il passait des jours et des nuits auprès du Tabernacle, et souvent il y était ravi en extase ; il avait soin que la lampe du sanctuaire ne s’éteignît jamais et veillât, pour ainsi dire, avec son âme. À sa première Messe, ses traits parurent illuminés, ses yeux étaient baignés de larmes ; plusieurs fois dans sa vie il fut élevé au-dessus de terre pendant le Saint Sacrifice. Son zèle pour les âmes était si brûlant, qu’il disait un jour : “Si j’étais appelé auprès de quelques pauvres infirmes ou moribonds et que les portes fussent fermées, de façon que je ne susse par où sortir, je ne balancerais pas à me jeter par la fenêtre pour aller sauver leur âme.” Les historiens du bienheureux Bonaventure signalent plusieurs miracles et prophéties qu’il fit de son vivant et qui le rendirent célèbre dans les différents pays où l’obéissance le fit passer. Un jour, par exemple, ayant rencontré un lépreux, il le pressa sur son coeur, l’embrassa avec amour, et à l’instant même le lépreux fut délivré de son mal. Près de mourir, il demanda lui-même les sacrements, pria ses frères de lui pardonner tous les scandales de sa vie, et voulut descendre de son lit pour baiser les pieds de son supérieur ; l’obéissance l’en empêcha. Il se mit à chanter des cantiques, récita trois Ave Maria et rendit son âme à Dieu sans agonie. Le Pape Pie VI l’a béatifié le 26 novembre 1775.

Martyrologe

A Avila, en Espagne, la passion des saints Vincent, Sabine et Christète. Ils furent d’abord étendus sur le chevalet avec tant de violence que tous les jointures de leurs membres se disloquèrent; puis leurs têtes, appuyées sur des pierres, furent écrasées à grands coups de bâton jusqu’à ce que la cervelle s’en échappât: ils accomplirent ainsi leur martyre sous le préfet Dacien.

A Til-Châtel, en Gaule, saint Florent martyr.

En Cappadoce, les saintes martyres Capitoline, et Érothéide sa servante, qui souffrirent sous Dioclétien.

Aux Indes, saint Frumence évêque. D’abord captif, ensuite, ordonné évêque par saint Athanase, il propagea l’évangile dans cette province.

A Naples, en Campanie, saint Gaudiose, évêque africain: il vint en Campanie pour éviter la persécution des Vandales, et finit saintement ses jours dans un monastère près de Naples.

En Ethiopie, saint Elesbaan, roi. Après avoir vaincu les ennemis du Christ, il envoya sa couronne royale à Jérusalem, au temps de l’empereur Justin; puis, après avoir mené la vie monastique, selon le vœu qu’il en avait fait, il s’en alla vers le Seigneur.

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