La saga des documents classifiés du temps de la présidence Obama et conservés par Joe Biden, son vice-président de l’époque continue : après la découverte de documents confidentiels retrouvés en décembre dans le garage du président américain, ainsi qu’en novembre dans ses anciens bureaux du Penn Biden Center, à Washington, d’autres ont été trouvés dans la bibliothèque de la maison familiale du Delaware dont l’actuel président des Etats-Unis a obtenu qu’elle ne soit pas perquisitionnée par le FBI.

Il y a Trump d’un côté et Biden de l’autre : et deux traitements différents pour la même illégalité 

Par l’intermédiaire de ses avocats, Joe Biden a convenu avec le FBI qui faisait la chasse aux documents secrets et classifiés retenus illégalement par l’ex-vice-président d’Obama, que sa maison du Delaware ne soit pas perquisitionnée. Une nouvelle révélée d’abord par des journalistes du Wall Street Journal et maintenant confirmée par Abcnews qui cite des sources bien informées.

Le ministère de la Justice a envisagé d’envoyer des agents du FBI pour surveiller la recherche par les avocats de Joe Biden de documents classifiés au domicile du président dans le Delaware. Mais il a finalement décidé de ne pas le faire, comme il l’a fait en revanche avec Donald Trump au domaine de Mar-a-Lago en Floride. Au lieu d’agir comme avec l’ancien président Trump, les avocats du président et le ministère de la Justice ont convenu que la « perquisition » serait menée directement par l’équipe juridique de Biden.

Un accord trouvé, expliquent les sources, sur la base de l’entière collaboration offerte aux procureurs fédéraux.

Dans trois perquisitions distinctes depuis début novembre, les avocats de Biden ont trouvé des documents confidentiels et classifiés « secrets » dans sa résidence de Wilmington et dans le bureau qu’il fréquentait à Washington après avoir quitté la vice-présidence. Et maintenant dans sa maison, mercredi 11 janvier. Une enquête a lieu au sujet de ces divers documents conservés par Biden et est dirigée par un ancien avocat américain, Robert Hur, qui a été nommé conseiller spécial jeudi par le procureur général Merrick Garland.

Des experts juridiques interrogés par le diffuseur américain soulignent que, selon ce qui a émergé jusqu’à présent, il ne semble pas qu’il y ait eu des éléments de nature à justifier la démarche dramatique et sans précédent d’une perquisition par le FBI du domicile d’un président en charge.

Les Républicains contestent cette différence de traitement entre Trump et Biden de la part du ministère de la Justice

Et par rapport au précédent des perquisitions au domicile de l’ancien président Donald Trump, ils estiment que cette position différente est due à la « pleine collaboration » proposée par l’équipe de Biden alors que des soupçons d’entrave à la justice par l’équipe de Trump étaient émis par les Démocrates. Pourtant, les avocats de Joe Biden ont attendu deux mois avant de reconnaître la découverte des premiers documents dans le bureau de Joe Biden à Washington. Une rétorsion d‘informations qui n’éveille cependant aucun « soupçon d’entrave » à la justice chez ces experts juridiques.

« Si Trump avait eu la même attitude, il n’y aurait pas eu de grand jury, il n’y aurait probablement pas eu de mandat de perquisition et il aurait peut-être évité un problème criminel potentiel », ose même déclarer Nick Akerman, un ancien procureur du Watergate.

Un double standard inexplicable, basé sur des estimations subjectives de « pleine collaboration » d’un côté et de « soupçons d’entrave » de l’autre que les Républicains contestent désormais, bien sûr.

La différence de traitement est très nette. Et non justifiable.

Francesca de Villasmundo

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