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201 structures criminelles ont été démantelées en 2013 sur l’ensemble du territoire par la police aux frontières (PAF), dont 31 d’envergure internationale mises au jour par l’Office central pour la répression de l’immigration irrégulière et de l’emploi d’étrangers sans titre (Ocriest).

En ce moment, ce sont des centaines de Tunisiens, de Syriens et de Libyens qui passent en voiture ou par camions par la Turquie, les Balkans, la Grèce ou l’Italie en échange de 2.000 à 3.000 euros par personne. Les immigrés de cette provenance représentent près d’un tiers des clandestins interpellés par les forces de l’ordre. 2298 Tunisiens ont été appréhendés l’année dernière traversant la frontière depuis l’Italie.

Des organisations criminelles asiatiques font également transiter des immigrés clandestins par avion jusqu’au Sri Lanka, puis vers l’Afrique, où les clandestins sont «stockés» momentanément au Togo ou au Bénin, avant d’être envoyés dans l’espace Schengen. Actuellement, les Chinois déboursent jusqu’à 20.000 ou 30.000 euros pour un voyage vers Paris. Un tarif qui grimpe à plus de 60.000 euros pour une formule «VIP», avec accompagnateur, faux passeports de qualité exceptionnelle et garantie d’arriver en Europe quitte à s’y prendre à plusieurs reprises

Les filières africaines relèvent plus du bricolage qui, sous couvert d’associations culturelles bidons, font par exemple transiter vers la France des orchestres formés de «musiciens» et de chanteurs très « amateurs ».

La police fait appel à près de 200 interprètes parlant le wolof, le mandarin, le wenzhou, l’hindi, l’arabe, le panjabi ou le russe, pour procéder aux auditions.

Ce déferlement d’immigrés clandestins est tel que l’Office de lutte contre les filières clandestines a triplé ses effectifs en quinze ans et dispose aujourd’hui de 120 enquêteurs, épaulés dans les régions par 500 agents spécialisés de la PAF.

Les gains du trafic planétaire d’êtres humains sont colossaux, à tel point que l’ONU les estime désormais au troisième rang, après celui de la drogue et des armes.

Les policiers français sont particulièrement inquiets par le développement des trafics de papiers. En région parisienne, à Barbès, les immigrés clandestins peuvent se procurer, pour à peine100 euros des «kits» de faux justificatifs (acte de naissance, fausse quittance de loyers, de facture EDF) permettant de se faire délivrer passeports et cartes d’identité, 190 faussaires ont été interpellés l’année dernière. Ils sont capables de confectionner des statuts sur mesure de réfugiés politiques plus vrais que nature ou des passeports biométriques qui sortent tout droit d’officines clandestines thaïlandaises ou pakistanaises que l’on disait infalsifiables.

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