Interview publiée par le journal La Reppublica : « Nous correspondons à la ‘vérité de Dieu’ dans l’obéissance aux commandements du Décalogue. Agir volontairement contre cela est un péché grave qui détruit la vie de grâce en nous », « et ceux qui acceptent cela commettent aussi un péché mortel ».
La déclaration ‘Fiducia suplicans’ suscite une importante rupture parmi de nombreux prélats. Les réactions d’indignation se multiplient dans de nombreux pays. Cardinaux, évêques et prêtres sont de plus en plus nombreux à se prononcer contre la bénédiction des duos homosexuels validée par la Rome moderniste.
La bénédiction des duos homosexuels sera-t-elle la goutte qui fait déborder le vase ?
Le cardinal Müller a retenu l’attention en qualifiant de blasphème cette proposition. Cela a été confirmé dans une interview accordée au journal anticlérical La Repubblica, qui lui a demandé : Pourquoi parlez-vous de blasphème ?
“Je dis cela non sur la base de mon autorité officielle ou personnelle mais sur la base de l’autorité de la révélation divine. Dans les Saintes Écritures, l’apôtre Paul affirme que les comportements immoraux, y compris les relations sexuelles entre personnes du même sexe, sont objectivement “l’expression du culte de la créature et non du Créateur”, explique-t-il. «Nous correspondons à la ‘vérité de Dieu’ dans l’obéissance aux commandements du Décalogue. Agir volontairement contre cela est un péché grave qui détruit la vie de grâce en nous, « et ceux qui acceptent cela commettent également un péché mortel ».
Lorsque le journaliste lui demande s’il ne lui suffit pas que le Vatican ait clairement indiqué qu’il ne change pas la doctrine du mariage et que la bénédiction ne légitime pas l’homosexualité, le cardinal Müller répond :
«Il n’est pas nécessaire de recourir à de nouvelles explications compliquées. Si les relations sexuelles hors mariage contredisent la volonté de Dieu, alors elles ne peuvent pas être bénies, c’est-à-dire déclarées bonnes selon la volonté du Créateur.»
Le Préfet émérite de la Doctrine de la Foi poursuit en expliquant que « Dans la bénédiction de Dieu sur l’homme et la femme, et sur le mariage, le sens et le but ultimes de toute l’histoire de la création et du salut sont révélés. Ce serait une contradiction de bénir ce qui nous sépare de Dieu. Les commandements de Dieu ne sont pas absurdes, ils sont toujours bien plus utiles que les doctrines de salut inventées par les hommes, comme nous pouvons le constater chaque jour dans les idéologies totalitaires de notre temps ».
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