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« REDDE RATIONEM VILLICATIONIS TUÆ »

A propos des  “Responsa ad Dubia” de Traditionis Custodes

Vos estis qui justificatis vos coram hominibus :
Deus autem novit corda vestra :
quia quod hominibus altum est,
abominatio est ante Deum. Lc 16, 15

« Vous vous considérez justes devant les hommes, mais Dieu connaît vos cœurs : ce qui est exalté parmi les hommes est quelque chose de détestable devant Dieu » (Lc 16, 15)

En lisant les Responsa ad Dubia récemment publiés par la Congrégation pour le Culte Divin, on se demande à quels niveaux la Curie Romaine a pu descendre, pour avoir à soutenir Bergoglio avec une telle servilité, dans une guerre cruelle et impitoyable contre la partie la plus docile et la plus fidèle de l’Église. Jamais, au cours de ces dernières décennies de très grave crise dans l’Église, l’autorité ecclésiastique ne s’est montrée aussi déterminée et sévère : elle ne l’a pas fait avec les théologiens hérétiques qui infestent les universités pontificales et les séminaires ; elle ne l’a pas fait non plus avec des clercs et des prélats fornicateurs; elle ne l’a pas fait en punissant de manière exemplaire les scandales des évêques et des cardinaux. Mais contre les fidèles, les prêtres et les religieux qui ne demandent qu’à pouvoir célébrer la Sainte Messe Tridentine, pas de pitié, pas de miséricorde, pas d’inclusivité. Fratelli Tutti ?

Jamais comme sous ce « pontificat » l’abus de pouvoir par l’autorité n’a été aussi perceptible, pas même lorsque deux mille ans de lex orandi ont été sacrifiés par Paul VI sur l’autel de Vatican II, imposant à l’Église un rite aussi équivoque qu’hypocrite. Cette imposition, à laquelle correspondait l’interdiction de célébrer dans l’ancien rite et la persécution des dissidents, avait au moins l’alibi de l’illusion qu’un changement soulèverait peut-être le sort du catholicisme face à un monde de plus en plus sécularisé. Après cinquante ans d’immenses désastres et quatorze ans de Summorum Pontificum, cette faible justification n’est non seulement plus valable, mais est désavouée dans son inconsistance par la preuve des faits. Tout ce que le Concile a ramené s’est avéré nuisible, a vidé les églises, les séminaires et les couvents, détruit les vocations sacerdotales et religieuses, drainé toute impulsion spirituelle, culturelle et civile des catholiques, humilié l’Église du Christ et l’a confinée en marge de la société, la rendant pathétique dans sa tentative maladroite de plaire au monde. Et inversement, depuis que Benoît XVI a essayé de guérir ce vulnus en reconnaissant tous ses droits à la liturgie traditionnelle, les communautés liées à la messe de saint Pie V se sont multipliées, les séminaires des Instituts Ecclesia Dei se sont développés, les vocations ont augmenté, la fréquentation des fidèles a augmenté, la vie spirituelle de nombreux jeunes et de nombreuses familles a trouvé un élan inattendu.

Quelle leçon aurait dû être tirée de cette « expérience de la Tradition » invoquée à l’époque aussi par Mgr Marcel Lefebvre ? Le plus évident et en même temps le plus simple : ce que Dieu a donné à l’Église est destiné au succès, et ce que l’homme y ajoute s’effondre misérablement. Une âme non aveuglée par la fureur idéologique aurait admis l’erreur commise, en essayant de réparer les dégâts et de reconstruire ce qui avait été détruit entre-temps, de restaurer ce qui avait été abandonné. Mais cela exige de l’humilité, un regard surnaturel et une confiance dans l’intervention prévoyante de Dieu. Cela exige également la conscience de la part des pasteurs qu’ils sont des intendants des biens du Seigneur, et non des maîtres : ils n’ont le droit ni d’aliéner leurs biens, ni de les cacher, ni de les remplacer par leurs propres inventions ; ils doivent se limiter à les garder et à les mettre à la disposition des fidèles, sine glossa, et avec la pensée constante d’avoir à répondre devant Dieu pour chaque brebis et chaque agneau de son troupeau. L’apôtre exhorte : « Hic jam quæritur inter dispensatores, ut fidelis quis inveniatur» (I Co 4, 2), « ce qui est exigé des administrateurs, c’est qu’ils soient fidèles ».

Les Responsa ad Dubia sont cohérentes avec Traditionis custodes et explicitent la nature subversive de ce « pontificat », dans lequel le pouvoir suprême de l’Église est usurpé en vue d’une fin diamétralement opposée à celle pour laquelle Notre-Seigneur a constitué en autorité les Pasteurs Sacrés et Son Vicaire sur terre. Un pouvoir indocile et rebelle à Celui qui l’a institué et qui le légitime, un pouvoir que l’on croit être fide solutus, pour ainsi dire, selon un principe intrinsèquement révolutionnaire et donc hérétique. N’oublions pas : la Révolution revendique pour elle-même un pouvoir qui se justifie par le simple fait d’être révolutionnaire, subversif, conspirateur et antithétique au pouvoir légitime qu’elle entend renverser ; et que dès qu’il parvient à couvrir des rôles institutionnels, il s’exerce avec un autoritarisme tyrannique, précisément parce qu’il n’est ratifié ni par Dieu ni par le peuple.

Permettez-moi de souligner un parallèle entre deux situations apparemment déconnectées. Comme en présence de la pandémie, les traitements efficaces sont refusés, avec l’imposition d’un « vaccin » inutile, voire nocif et même mortel ; ainsi la Sainte Messe Tridentine, véritable remède de l’âme à une époque de peste morale très grave, est coupablement refusée aux fidèles, la remplaçant par le Novus Ordo. Les médecins du corps manquent à leur devoir, même en présence de thérapies, et imposent tant aux malades qu’aux bien-portants un sérum expérimental, et s’obstinent à l’administrer malgré les preuves d’inefficacité totale et d’effets indésirables. De même, les prêtres, médecins de l’âme, trahissent leur propre mandat, même en présence d’un remède infaillible testé depuis plus de deux mille ans, et font tout pour empêcher ceux qui ont expérimenté son efficacité de l’utiliser pour guérir du péché. Dans le premier cas, les défenses immunitaires de l’organisme sont affaiblies ou annulées pour créer des personnes souffrant de maladies chroniques à la merci des sociétés pharmaceutiques ; dans le second cas, les défenses immunitaires de l’âme sont compromises par une mentalité mondaine et par l’annulation de la dimension surnaturelle et transcendante, de sorte à laisser les âmes sans défense face aux assauts du diable. Ceci constitue une réponse à ceux qui prétendent faire face à la crise religieuse sans considérer la crise sociale et politique en parallèle, car c’est précisément cette double attaque qui rend la crise si terrible et qui révèle un même esprit criminel.

Je ne veux pas entrer dans les détails des délires des Responsa il suffit de connaître la ratio legis pour rejeter Traditionis custodes comme un document idéologique et partisan, rédigé par des gens vindicatifs et intolérants, pleins d’ambitions et d’erreurs canoniques grossières, avec l’intention d’interdire un rite canonisé par deux mille ans de saints et de pontifes, et d’en imposer un faux, copié sur les luthériens et rafistolé par les modernistes, qui en cinquante ans a causé un immense désastre au corps ecclésial et qui, précisément en raison de son efficacité dévastatrice, ne doit pas connaître de dérogation. Il n’y a pas que la culpabilité : il y a aussi la malice et la double trahison à l’égard du Législateur divin et des fidèles.

Les évêques, les prêtres, les religieux et les laïcs se trouvent une fois de plus à devoir faire un choix radical : soit avec l’Église catholique et sa doctrine bimillénaire et immuable, soit avec l’Église conciliaire et bergoglienne, avec ses erreurs et ses rites sécularisés. Et cela se produit dans une situation paradoxale dans laquelle l’Église catholique et sa contrefaçon coïncident dans la même Hiérarchie, à laquelle les fidèles sentent qu’ils doivent obéir comme à l’expression de l’autorité de Dieu et en même temps désobéir comme à l’expression même de la trahison et de la rébellion.

Bien sûr, il n’est pas facile de désobéir au tyran : ses réactions sont impitoyables et cruelles ; mais bien pires étaient les persécutions qu’ont dû souffrir au cours des siècles les catholiques qui se sont retrouvés à devoir faire face à l’arianisme, l’iconoclasme, l’hérésie luthérienne, le schisme anglican, le puritanisme de Cromwell, la laïcité maçonnique de la France et du Mexique, le communisme soviétique, en Espagne, au Cambodge, en Chine. Combien d’évêques et de prêtres martyrisés, emprisonnés, exilés. Combien de religieux massacrés, combien d’églises profanées, combien d’autels détruits. Et pourquoi ? Parce que les Ministres Sacrés n’ont pas voulu renoncer au trésor le plus précieux que Notre Seigneur nous ait donné : la Sainte Messe. La Messe qu’il a enseigné aux Apôtres à célébrer, que les Apôtres ont transmise à leurs Successeurs, que les Papes ont gardée et rétablie et qui a toujours été au centre de la haine infernale des ennemis du Christ et de l’Église. Penser que cette Sainte Messe, pour laquelle des missionnaires envoyés en terre protestante ou des prêtres emprisonnés dans les goulags ont risqué leur vie, est aujourd’hui interdite par le Saint-Siège est une cause de douleur et de scandale, ainsi qu’une offense aux Martyrs qui ont défendu cette Messe jusqu’à leur dernier souffle. Mais ces choses ne peuvent être comprises que par ceux qui croient, ceux qui aiment, ceux qui espèrent. Seulement à ceux qui vivent par Dieu.

Ceux qui se limitent à exprimer des réserves ou des critiques à l’égard de Traditionis custodes et des Responsa tombent dans le piège de l’adversaire, parce qu’ils reconnaissent la légitimité d’une loi illégitime et invalide, voulue et promulguée pour humilier l’Église et ses fidèles, pour irriter et provoquer les « traditionalistes » qui osent s’opposer aux doctrines hétérodoxes condamnées jusqu’à Vatican II, et pleinement assumées par le « pontificat » bergoglien.

Traditionis custodes et les Responsa doivent être tout simplement ignorés et renvoyés à l’expéditeur parce qu’ils manifestent une volonté évidente de punir les catholiques demeurés fidèles, de les disperser, de les faire disparaître.

Je reste consterné par la servilité de tant de cardinaux et d’évêques qui, pour plaire à Bergoglio, piétinent les droits de Dieu et des âmes qui leur sont confiées et qui considèrent un mérite leur aversion manifeste pour la liturgie « préconciliaire », s’estimant dignes de louanges publiques et de l’approbation vaticane. Les paroles du Seigneur s’adressent à eux : « Vous vous considérez justes devant les hommes, mais Dieu connaît vos cœurs : ce qui est exalté parmi les hommes est quelque chose de détestable devant Dieu » (Lc 16, 15).

La réponse cohérente et courageuse à un geste tyrannique de l’autorité ecclésiastique doit être la résistance et la désobéissance à un ordre irrecevable. Se résigner à accepter cette énième oppression signifie ajouter un autre précédent à la longue série d’abus tolérés jusqu’à présent, et se rendre responsable par une obéissance servile du maintien d’un pouvoir injuste.

Il est nécessaire que les Évêques, Successeurs des Apôtres, exercent leur autorité sacrée, dans l’obéissance et la fidélité au Chef du Corps mystique, pour mettre fin à ce coup d’État ecclésiastique qui s’est produit sous nos yeux. Ceci est requis par l’honneur de la papauté, aujourd’hui exposée au discrédit et à l’humiliation par celui qui occupe le trône de Pierre. Ceci est requis par le bien des âmes, dont le salut est la lex suprema de l’Église. Ceci est requis par la gloire de Dieu, à l’égard de laquelle aucun compromis n’est tolérable.

L’archevêque polonais Mgr Jan Paweł Lenga a dit qu’il est temps pour une contre-révolution catholique, si nous ne voulons pas voir l’Église sombrer sous les hérésies et les vices des mercenaires et des traîtres. La promesse du Non prævalebunt n’exclut pas le moins du monde, mais au contraire demande et exige une action ferme et courageuse, non seulement de la part des évêques et des prêtres, mais aussi des laïcs, qui sont traités comme jamais auparavant comme des sujets, malgré les appels inconsistants à l’actuosa participatio et à leur rôle dans l’Église. Notons que le cléricalisme a atteint son apogée sous le « pontificat » de celui qui ne cesse de le stigmatiser hypocritement.

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque

27 décembre 2021

©Traduction de F.de Villasmundo relue et corrigée par Mgr Viganò

Les vidéos en italien et en anglais

A proposito dei “Responsa ad Dubia” di Traditionis Custodes

About the “Responsa ad Dubia” of Traditionis Custodes

Autres articles concernant le dossier “Traditionis custodes” : 

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5 Commentaires
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hai
hai
il y a 7 années

il existe bien sur des musulmans moderes et ils sont legion mais l.islam en tant que religion ne peut etre modere car il est ne dans la violences {guerres assasinats conversion de forces} que ce soit aumoyen orient au magreb ou en afrique un peu comme le christianisme qui lui a qd mm un peu evolue

Boutté
Boutté
il y a 7 années
Répondre  hai

Certes le Christianisme a évolué, en bien comme en mal . La guerre est commune à toute humanité. Elle n’est ordonnée pourtant que dans un seul Livre Saint ,le Coran et les conversions de force ne furent le propre que de l’Espagne, excessive par nature ,comme le fût l’Inquisition .

pamino
pamino
il y a 7 années

Bien sûr il existe beaucoup de musulmans modérés ; ils sont souvent plus « chrétiens » que beaucoup de prétendus chrétiens, et ce « christianisme » se rencontre au plus chez les pratiquants ; il me semble que les fanatiques ou bien ne pratiquent pas, ou bien choissisent leur mosquée en fonction du degré de fanatisme de l’imam. Moi je me suis cassé la cheville gauche, ce qui m’a valu une opération orthopédique qui m’a par la suite immobilisé pendant des semaines chez moi. Pendant ce temps-là mon voisin turc, musulman très pratiquant, me conduisait avec mon fauteil roulant chaque semaine dans ma voiture au supermarché, où il me suivait avec le chariot en y mettant les choses que je lui indiquais, puis à la caisse il déballait tout sur le tapis roulant, remettait tout dans le chariot après que j’avais payé, transférait tout dans ma voiture et, une fois de nouveau à la maison, montait tout, y compris mon fauteuil roulant, au troisième étage (pas d’ascenseur); ceci à part d’autres services, car je n’avais qu’à appeler son portable pour qu’il descendît. Une autre fois mon prieur FSSPX m’a fait visite à l’hôpital où je me remettais cette fois de l’ablation de ma vésicule biliaire, et le vieux Turc dans l’autre lit, avec se femme et ses trois filles qui lui faisaient visite tous les jours, car la famille demeurait près de l’hôpital, l’ont honoré (je leur avais dit « demain mon hodja vient »). La plupart des musulmans que je connais personnellement me rappellent les catholiques qui m’ont élevé bien avant Vatican II.

Emily
Emily
il y a 7 années
Répondre  pamino

Monsieur « Pamino »,
Le propos de M. TESSON concerne bien l' »ISLAM » modéré (qu’il n’est pas en réalité) et donc pas d’éventuels « musulmans modérés » qui pratiqueraient leur religion, en ne comprenant celle-ci que moyennement. Tout le reste de votre argumentation devient donc superflu.
On ne bâtit pas non plus une allégation à partir de cas particuliers ou d' »expériences » (typique des modernistes) …
Du reste, il nous faut nous garder de toute esthétisme de la foi et et de la messe traditionnelles. C’est le propre de l’homme libéral que d’aimer le chant grégorien et la messe de St Pie V, sans tenir compte des implications de celles-ci. Soyons « pii et scientes », cordialement.

pamino
pamino
il y a 7 années
Répondre  Emily

Il fallait quelque contrepoids au racisme criminel, dans tous les sens de ce mot, qui est trop souvent en évidence sur MPI. Votre commentaire est impertinent.

theb
theb
il y a 7 années
Répondre  pamino

Vous vous croyez sans doute pertinent lorsque vous mélangez race, religion et crime ? Au contraire votre interlocuteur remet des pendules à l’heure. La raison qui distingue est plus intelligente que le sentiment subjectif.

Emily
Emily
il y a 7 années
Répondre  pamino

Si mon commentaire est selon vous impertinent, c’est qu’il y a un peu de vérité au fond du verre … Par contre, votre affirmation sur les déclarations à caractère « raciste » mises en avant par Médias Presse Info dépasse largement le jugement téméraire. Comme tout bon catholique, Médias Presse Info fait la distinction entre une idéologie et les adeptes de celles-ci.

Au fond, je vous encourage à relire votre phrase initiale du premier commentaire : « il existe beaucoup de musulmans modérés ; ils sont souvent plus « chrétiens » que beaucoup de prétendus chrétiens, et ce « christianisme » se rencontre au plus chez les pratiquants » (sic), et de confronter cela à la doctrine de l’Eglise et aux paroles mêmes de Notre-Seigneur …

pamino
pamino
il y a 7 années
Répondre  Emily

Pensez-vous que je ne l’aie pas déjà fait ? Et pensez-vous que N. S. soit mort uniquement pour les chrétiens ? Et pourquoi votre « (sic) » ? Et votre mensonge en m’attribuant une accusation de mise en avant par MPI de remarques à caractère raciste est infâme ; c’est au contraire bien que MPI leur permet de se dénoncer comme ce qu’ils sont. C’est vous qui voulez censurer ; moi je préfère voir l’ennemi. Enfin, vous êtes moins chrétienne que mon ancien voisin ; je n’exagère pas.

Boutté
Boutté
il y a 7 années
Répondre  pamino

Heureusement qu’il existe des Musulmans modérés, sinon les Assassinats seraient quotidiens . Celui qui en revanche a lu le Coran ne peut faire autrement que de mener le Jihad. Aucune autre religion n’impose à ses membres la mise à mort des incroyants, même si parfois ce fût fait .

patrick
patrick
il y a 7 années
Répondre  Boutté

Et non, il n’existe aucun musulman modéré. Certains plus vicieux attendent le jour J où enfin ils pourront tuer à tout va du mécréant et il y a ceux qui musulmans de naissance, pour l’heure n’en ont rien à faire, mais si la situation tourne à la guerre civile du fait des agissements des musulmans soutenus par la gauche et l’extrême gauche, croyez vous qu’ils prendront fait et cause pour les mécréants innocents? Et bien non, , feront comme leur frère sataniques car c’est la même engeance satanique adorateurs et serviteur du diable et mahomet est son prophète.
Et si vous pensez et croyez le contraire alors, en fait, c’est que vous êtes de leur monde et vous là sur ce site pour tromper les gens et parler comme les musulmans dans le mensonge permanent.

Emily
Emily
il y a 7 années
Répondre  patrick

Entièrement d’accord avec vous, Patrick.

pamino
pamino
il y a 7 années
Répondre  Emily

Attention, vous dorez le lys.

Raiford
Raiford
il y a 7 années
Répondre  Boutté

Ceux que vous appelez musulmans modérés, sont en fait de mauvais musulmans qui ne connaissent pas le Coran, ou ne l’applique pas…
Notre histoire européenne montre que l’Islam pendant des siècles, depuis sont origine, a été violent et meurtrier.

pamino
pamino
il y a 7 années
Répondre  Boutté

Je suis absolument sûr que mon ancien voisin connaît le Coran. Il observait strictement les heures de la prière mais sans attirer l’attention du voisinage sur lui. Il se comportait envers les autres exactement comme le faisaient autrefois les bons catholiques. Je suis sûr que le bon Dieu ne lui en voudra pas d’avoir été né musulman.

Geneviève
Geneviève
il y a 7 années
Répondre  pamino

« Je suis sûr que le bon Dieu ne lui en voudra pas d’avoir été né musulman. »

Vous parlez comme un moderniste croyant qu’il y a un bout de vérité dans chaque religion. La Vérité est une. Il n’y a qu’une seule vraie religion. Quand on commence à la diluer, elle perd de sa force, de sa lumière.
D’autre part si on naît musulman, on peut toujours se convertir !

Freb
Freb
il y a 7 années

Si si ca existe l islam modéré comme les rebelles modérés !!!
Si tu me crois pas hé, tare ta gueule à la récré
Demandes aux grands frères américains israéliens français anglais et tous les autres comment qu on fait « du modéré « 

Eglantine
Eglantine
il y a 7 années

Quand ils seront assez nombreux et structurés ( car ils s’organisent pour cela ), ils n’hésiteront pas à nous éradiquer , nous , avec notre tolérance aveugle et notre démocratie bisounours angélique

azuly
azuly
il y a 7 années

Cher média MPI, chers fidèles du site MPI, Chers amis Pamino et Emily, Il existe bien des gens dit « modérés », chez les musulmans, je suis d’accord avec le fait que les gens lettrés (les arabisants) du dit « monde musulman », j’emploi cette formule, car a mon sens elle fausse du faite qu’il existe différents « mondes musulmans », qui n’ont rien a voir les uns avec les autres, si ce n’est la oumma.
Je suis d’Afrique du Nord, est il est vrai que l’islam de cette partie de la oumma est bien différentes de celle de l’Arabie, du Moyen Orient, elle serait plus proche de l’islam africain.
C’est un peu comme le christianisme, celui de Rome est different de celui de Constantinople ou d’Antioche et encore bien plus avec celui de Luther ou des évangéliques américains, même si la racine est la même, La Parole de Dieu et c’est bien là ce qui differencie l’islam du christianisme ou de la oumma.
Si les different « mondes » musulmans étaient de nature bien moins belliqueux que ceux du Moyen-Orient d’aujourd’hui, la racine de leurs religion est dés la conception de cette idéologie, une anti thèse des autres croyances, notamment et essentiellement le christianisme, en quelque sorte c’est l’anti-chrétien.
L’islam est un problème pour la France mais pour tout l’occident, au bout du compte soit cette croyance s’adapte en se réformant complètement soit elle conquit tout l’Occident.
L’islam d’aujourd’hui est un islam trop politisé, soit de la mouvance de la confrérie des frères musulmans soit de celle du wahhabisme qui sont pour un retour aux sources (du mal évidement) et ceux qui sont quand même une majorité, ils font partie de la majorité silencieuse, qui n’a jamais était que le gros du « troupeaux » mais qui n’a aucune influence.
Pour vous dire, je suis Kabyle, notre peuple Kabyle a toujours préservé ses propres racines sur celles de l’islam, nous avons même étaient en guerre contre les autres voisins car nous n’avons rejeter la charia et préférer notre code coutumier. Juste a une cette époque que nous vivions nous nous sommes préserver, mais malheureusement, l’islam idéologique avance et nous arabise, bien plus qu’avant. Notre force réside dans la volonté farouche de sauvegarder notre langue et nos traditions ancestrales et nous avons l’habitude de les fréquenter et de guerroyer pour sauver notre particularités. Tant qu’en Europe et France tout particulièrement vous êtes trop tolérant, avec ceux qui adoptes des coutumes, de rites et des codes de vie qui sont contraires a vos valeurs, que vous détenez exclusivement de la Chrétienté. Imaginé juste un instant que la francs-maçonnerie soit né en terre d’islam, les ravages qu’elle aurait perpétré?
Qu’il y es des personnes étrangères ou d’origines étrangères, mais qui s’adapte aux valeurs de la nation Française, qui elle ne date pas de 1792, mais de Clovis. Retrouver vos valeurs chrétiennes, professer la Parole du Christ, la charité pour tout être humain qui est un frère et qui comme nous est la création de Dieu.

Sancenay
Sancenay
il y a 7 années
Répondre  azuly

Kabylie coeur fidèle! merci Azuly.Aux autres cessez de vous étriper sur le sujet . Trouvez un mode courtois pour exprimer vos nuances.Il n’est plus le temps des querelles « gauloises » même « catholiques » si tant est que les deux qualités puisent coexister…

MA Guillermont
MA Guillermont
il y a 7 années
Répondre  azuly

Moi aussi , je vous dis merci Azuly , un grand merci pour vos propos .
Ferhat Meheni l’a affirmé par une phrase :
« L’Islam c’est l’islamisme au repos et l’islamisme c’est l’Islam en mouvement . C’est une seule et même affaire « .
La meilleure preuve en est que le Coran divise le monde en deux camps :
Dar-el-Islam , la zone musulmane , qui désigne le territoire sous contrôle de la charia islamique et Dar-el-Harb , la zone de guerre , le reste du monde à soumettre .

pamino
pamino
il y a 7 années

Vos dernières paroles, azuly, me font penser à un chapitre célèbre du Nouveau Testament de la Bible qui commence avec « Même si je parle les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit. » et qui s’achève avec « Maintenant donc ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance et la charité ; mais la plus grande de ces choses, c’est la charité. »
Note sur Clovis : ce baptisé était un Germain, strictement parlant un Germain pas ‹allemand›, ‹bavarois› ou ‹saxon› mais ‹franc› (encore de nos jours la plus grande des quatre tribus des Germains de l’Ouest), Chlodwig, lequel vocable donne non seulement ‹Ludwig› mais aussi ‹Ludovicus› qui, lui, donne ‹Louis› ; toutefois, ce sont là des détails peu importants.

Tinatine
Tinatine
il y a 7 années

Les chrétiens orientaux ont toujours été persécutés dans les pays musulmans malgré la présence de musulmans modérés ; certes , ils ont pu connaître des trêves temporaires , comme sous le roi Farouk en Egypte ,mais la situation se retourne très vite au décès du souverain ou du sultan bienveillant ; nous connaissons tous des musulmans sympathiques , susceptibles de se convertir au christianisme mais il faut savoir que face à l’ Islam ,nos démocraties seront impuissantes et les musulmans modérés seront massacrés comme les chrétiens .

pamino
pamino
il y a 7 années
Répondre  Tinatine

Du moins vous reconnaissez le fait que les modérés existent, c’est déjà quelque chose. Mais attention, Emily vous tricote et vous risquez de me suivre.

Eglantine
Eglantine
il y a 7 années

Les Moines Bouddhistes Birmans , dans leur grande sagesse et lucidité , Eux , ont compris ce qu’est l’islam .

pamino
pamino
il y a 7 années

Alors, qu’est-ce qu’ils ont dit là-dessus, dans leur grande sagesse et lucidité ?