Du 13 au 24 mars, des délégations de 193 États membres participent à la soixante et unième session de la Commission sur la condition de la femme dans le monde au siège de l’Organisation des Nations Unies à New York. Et de quoi vont parler ces délégations ? Eradiquer la pauvreté et la faim, améliorer la santé et l’éducation, et produire de l’eau propre, considérés comme les besoins les plus importants des femmes et des jeunes filles vivants dans les pays en voie de développement ? Certes, ces sujets sont au programme. Mais une coalition de nations développées utilise cette conférence pour mettre en avant un autre objectif, celui du lobby LGBT.

Plusieurs délégations réclament d’utiliser l’argent des contribuables pour développer l’avortement, le libre accès au contrôle des naissances, l’éducation sexuelle complète aux enfants dès l’âge de 4 ans et l’idéologie du genre.

En réaction, un bus anti-gender sera présent aux abords du siège des Nations Unies, pour dénoncer ces manœuvres du lobby LGBT et mettre en garde contre la propagande au service de la théorie du genre.

C’est ce bus au sujet duquel Chelsea Clinton (la fille de Bill et Hillary Clinton) a déclaré dans un tweet: “Je ne veux pas de ce bus aux États-Unis (ni n’importe où ailleurs)”.

Un bus qui a vu le jour en Espagne et y a été interdit.

En Espagne, des lois régionales imposent l’endoctrinement sexuel au sein même de l’école (y compris dans le primaire) au profit de l’idéologie du genre. Ces lois permettent au lobby LGBT de venir dans les écoles y donner des conférences et même organiser des « travaux pratiques» avec les enfants sur la sexualité et sur l’identité de genre. Les parents ne peuvent pas refuser cet endoctrinement sexuel obligatoire de leurs enfants.

Dans un tel climat et en vertu de ces lois, une organisation faisant la promotion de la transsexualité avait lancé, dans une ville du nord de l’Espagne, une campagne publicitaire très coûteuse (plus de 27.000 euros) montrant quatre enfants nus se tenant par la main. Le dessin représentait un «garçon» avec les organes génitaux d’une fille et une jeune fille avec les organes génitaux d’un garçon. Le slogan était le suivant : «Il y a des filles avec un pénis et des garçons avec un vagin. C’est aussi simple que ça.” Cette campagne avait eu un énorme impact médiatique en Espagne.

Quelques semaines plus tard, une association défendant la Famille avait demandé à faire campagne dans la même ville et sur les mêmes lieux d’affichage pour rappeler que « les garçons ont un pénis et les filles un vagin. Est un garçon, celui qui est né garçon et est fille, celle qui est née fille. » Mais la société qui gère la publicité sur le mobilier urbain a refusé cette campagne.

Dès lors, l’association pro-Famille a affrété le bus que vous pouvez voir ci- dessous, et l’a fait circuler autour de Madrid pour porter son message. Il avait à peine roulé quelques heures… qu’il devint immédiatement la cible de l’extrême gauche et le terrain de chasse préféré du lobby LGBT. Les politiciens et la presse se sont levés à leur tour pour condamner cette initiative accusée de “transphobie” !

Plusieurs conseils municipaux ont annoncé leur intention d’interdire ce bus dans leur ville. 

La police municipale de Madrid, obéissant aux ordres du maire communiste Manuela Carmena, a immobilisé le bus. Le lendemain même, un juge décida la saisie du bus, tandis qu’un procureur réclamait une peine de 4 ans de prison à l’encontre d’Ignacio Arsuaga, président de l’association qui avait affrété le bus, l’accusant d’incitation à la haine.

Au parlement régional de Madrid, tous les députés présents ont voté des sanctions contre les responsables du bus anti-gender.

Le bus qui tournera ces jours-ci autour du siège de l’ONU se limitera à poser la question suivante : «les garçons ont-ils un pénis? “

 

 

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